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Le jeu simple et addictif CodyCross est le genre de jeu oĂč tout le monde a tĂŽt ou tard besoin dâaide supplĂ©mentaire, car lorsque vous passez des niveaux simples, de nouveaux deviennent de plus en plus difficiles. Plus tĂŽt ou plus tard, vous aurez besoin dâaide pour rĂ©ussir ce jeu stimulant et notre site Web est lĂ pour vous fournir des CodyCross Jeu, dans lequel nos mains et pieds sâentrelacent rĂ©ponses et dâautres informations utiles comme des astuces, des solutions et des astuces. Ce jeu est fait par le dĂ©veloppeur Fanatee Inc, qui sauf CodyCross a aussi dâautres jeux merveilleux et dĂ©routants. Si vos niveaux diffĂšrent de ceux ici ou vont dans un ordre alĂ©atoire, utilisez la recherche par indices ci-dessous. CodyCross Sous lâocĂ©an Groupe 24 Grille 1TWISTERNosmains se touchent, nos doigts s'entrelacent, nos pieds nous portent lĂ oĂč nos yeux ne peuvent plus voir de se fixer trop intensĂ©mment. Nos corps s'Ă©loignent pour mieux se retrouver, contacts millĂ©naires et instantanĂ©s forgĂ©s par le temps de nos dĂ©sirs sacrifiĂ©s. Nous valsons dans un nuage de particules dorĂ©es, nos souliers glissent sur le carrelage usĂ© de nos
La main dans lâart. Un petit article pour lire les lignes de la main ! On dit fait Ă la main », jeux de mains, jeux de vilains », en un tour de main ». De nombreuses expressions tĂ©moignent de lâimportance de la main dans notre langage quotidien. Mais quâen est-il de lâart ? Quel rĂŽle a jouĂ© la main dans la peinture, la sculpture et nos diverses formes artistiques actuelles ? Les hommes prĂ©historiques ont pochĂ© des mains sur les parois des grottes. Les mains sur les parois des grottes sont appliquĂ©es selon plusieurs techniques. La grande majoritĂ© sont des mains nĂ©gatives qui apparaissent au milieu dâun halo de couleur. Nettement moins nombreuses, on trouve Ă©galement des mains positives, rappelant les empreintes de couleur que tout le monde a pu rĂ©aliser pendant son enfance. La derniĂšre technique utilisĂ©e, la plus rare, est celle de la main gravĂ©e dans la roche. La main est un outil. La main du latin manus, cĂŽtĂ© du corps1 » est lâorgane prĂ©hensile effecteur situĂ© Ă lâextrĂ©mitĂ© de lâavant-bras et reliĂ© Ă ce dernier par le poignet. Câest un organe capable notamment de saisir et manipuler des objets. Chez lâHomme, la main est un organe extrĂȘmement dĂ©veloppĂ© et important, elle dispose dâune palette dâactions trĂšs large. Elle aussi dotĂ© de significations et est capable de communiquer, pensons au langage des signes des mal-entendants. Pour le Christianisme, la main occupe une place importante. Câest en montrant ses stigmates voyez mes mains et mes pieds» que JĂ©sus prouve son identitĂ© Ă ses disciples. Lui et de nombreux autres faiseurs de miracles thaumaturges de la LĂ©gende dorĂ©e catholique utilisent leurs mains pour rĂ©aliser des prodiges et notamment, pour guĂ©rir les malades. Chez les Juifs, la Hamsa est un symbole Ă©cartant les forces du mal. Les mains levĂ©es vers le haut ou bien jointes devant le corps sont utilisĂ©es par les croyants pour prendre une posture de priĂšre. La main de FĂątima, du nom de la fille prĂ©fĂ©rĂ©e du prophĂšte Mahomet, symbolise dans la tradition, la place de la femme et est un talisman censĂ© Ă©carter le mal. Dans lâart byzantin les positions des mains des saints et de la Vierge ou du Christ avaient diffĂ©rentes significations. Le Christ Pantocrator est une reprĂ©sentation privilĂ©giĂ©e de lâart byzantin qui montre le Christ en buste, tenant le livre des Saintes Ăcritures dans la main gauche et levant la main droite dans un geste dâenseignement codifiĂ© qui invite Ă la vie Ă©ternelle. Mains en priĂšre, par Albrecht DĂŒrer 1508. Lâartiste fait une Ă©tude rigoureuse des mains tenues lors de la priĂšre. LĂ©onard de Vinci lui aussi Ă©tudiera avec prĂ©cision les parties formant les mains avec leur volume, ombres et lumiĂšre. Michel -Ange, dans la CrĂ©ation DâAdam, va peindre des mains devenues cĂ©lĂšbres ayant fait la notoriĂ©tĂ© dâune marque de cafĂ©. CafĂ© San Marco Parmesan fera son autoportrait avec sa main mise au premier plan afin de montrer lâimportance de celle-ci GĂ©ricault en 1818 fera une autre Ă©tude sur les mains et les pieds de maniĂšre rĂ©aliste. Rodin immortalise une main de pianiste on voit bien la note que le musicien est en train de jouer. Mains dâamants de Rodin .Jusquâau dĂ©but du XIXe siĂšcle la nuditĂ© de la main dâune femme Ă©tait le signe de sa reddition amoureuse lâamant avait tout » lorsque sa belle ĂŽtait les gants ». Escher, grand illusionniste fait le dessin dâune main tenant une boule rĂ©flĂ©chissante. Mains sâauto-dessinant Plus tard, CĂ©sar fera du pouce une sculpture gigantesque avec un grand changement dâĂ©chelle Mario IrarrĂĄzabal. avec ses mains gigantesques, artiste chilien cherchant la dĂ©mesure. Christine Lucas, dans Alice, montre Ă©galement une sculpture gigantesque dâune main dâune femme sortant dâun monument en Espagne Louise Bourgeois montre des mains se tendant les unes vers les autres. Une oeuvre dâune profonde humanitĂ©. Ces mains sâentrelacent. Ces mains se donnent, sâaccueillent pleinement. Elles dĂ©gagent de la gĂ©nĂ©rositĂ©, de la bienveillance ; elles ne sont pas hĂ©sitantes. Certaines expriment aussi du dĂ©sir, quand les mains sâagrippent du bout des doigts. Liu Bolin rĂ©alise un poing gĂ©ant. Cette statue de 3,60 m de haut et pesant plus de 7 tonnes a Ă©tĂ© exposĂ©e fin mars sous la nef du Grand Palais, dans le cadre du salon Art Paris, dont la Chine est lâinvitĂ©e dâhonneur. Louis Blanc, photographe qui montre des sculptures faites avec les mains merci Ă notre collĂšgue Iatice de Lyon, Patrick Orsini qui nous a indiquĂ© cette rĂ©fĂ©rence Gabriel Orozco, artiste mexicain, Mes mains sont mon coeur Les mains photographiĂ©es par Jean-Philippe Beux ne montrent pas que les dĂ©formations professionnelles. Tout comme la photographie, elles sont le reflet, de nos caractĂšres, de notre histoire, de nos vie. Elle contiennent Ă la fois notre passĂ© et la projection de notre f⊠Choi Xoo-Ang, des mains pour former des ailes dâun ange La main servant de support pour des effets hyperrĂ©alistes Guido Daniele Vous avez la main pour complĂ©ter cet article ! Culturieuse nous signale David Altmejd, Les bodybuiders , belle sculpture oĂč les mains laissent des traces, empoignent, envahissent le personnage ! Stelarc, Ear On Arm Suspension, Scott Livesey Galleries, Melbourne 2012. Foto Polixeni Papapetrou Autres thĂ©matiques dans le site http//perezartsplasti
Chapitre6 : Ăducation et spiritualitĂ© Ă©cologiques. Lettre encyclique « Laudato siâ» du pape François sur la sauvegarde de la maison commune. 202. Beaucoup de choses doivent ĂȘtreLa solution Ă ce puzzle est constituéÚ de 7 lettres et commence par la lettre T Les solutions â pour JEU DANS LEQUEL NOS MAINS ET PIEDS S ENTRELACENT de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots CroisĂ©s pour "JEU DANS LEQUEL NOS MAINS ET PIEDS S ENTRELACENT" 1 0 0 0 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires Lescouilles sur la table. « Les couilles sur la table » est le premier podcast de Victoire Tuaillon. Il a dĂ©marrĂ© en septembre 2017 et questionne les masculinitĂ©s contemporaines et le sexisme en partant majoritairement du point de vue des hommes. Jâaime cette approche parce que je la trouve originale. Harry Potter 2005 ~€~ Autres Lieux Magiques ~€~ Les villagesKohane W. UnderlindenMDJ-GestionnaireHarryPotter2005 Re Parc de Godric's HollowKohane W. Underlinden, le Sam 13 AoĂ» - 1454 AtmosphĂšre je-ne-sais-quoi. D'une pression invisible, inconsistante peut-ĂȘtre mĂȘme inexistante. Mais il y a quelque chose. Cette fille... Une chose qui nous rapproche et nous Ă©loigne en mĂȘme temps. Une tristesse, une nostalgie commune. Un besoin de se voir du coin de l'oeil, s'effleurer du bout des doigts et se fuir Ă grandes enjambĂ©es. Parce que l'autre est le reflet de ce qu'on est. Ce qu'on est devenu. Qu'on n'aimerait pas ĂȘtre. Parce qu'avant... avant les joies et les rires, les moments de bonheur et les sourires. Tout ça... tout ça... envolĂ©. Et l'autre est lĂ pour nous le rappeler. Le visage fermĂ©, crispĂ© face au monde qui continue de tourner. L'air absent, loin de tout et en mĂȘme temps si proche. Loin de nous et pourtant Ă deux doigts de nous regard qu'elle envoie, qu'elle renvoie... je me lis dans sa pupille. Elle est loin et pourtant, je m'y vois. Globe oculaire. Je vois ma dĂ©tresse, mine pas savoir ce qu'on fout ne pas se poser la question. Qu' est lĂ . Elle. Moi. C'est tout. Ca suffit parce que, savoir le pourquoi du comment ne mĂšnera Ă me regarde. Je la regarde. C'est la seule chose qui que derriĂšre, en arriĂšre-fond lointain, les rires d'enfants. Comme une camĂ©ra centrĂ©e sur nous. Gros plan. Alors que le parc et tout le reste... tout est dans le flou. Ce n'est pas ça l'important. Ce n'est au dĂ©cor qu'on se rattache. Seulement Ă elle. Et une histoire entre toi. Et aventure tu ne veux pas parler. Moi non plus. On est bien mieux comme pincĂ©es, lĂšvres serrĂ©es. Pas un son. Les cordes vocales sont en pause. Il n'y a rien d'autre que les yeux qui bougent, se cherchent, tentent de s'accrocher et se comprendre. Seulement ce mouvement. Gauche Ă droite. Haut en bas. Puis l'inverse. Droite Ă gauche. Bas en se dĂ©visage sans gĂȘne. Pourquoi rougirions-nous de cela ? Nous ne sommes plus dans la logique des conventions sociales. On ne montre pas les gens du doigt ! ArrĂȘte de le/la regarder ainsi, c'est gĂȘnant ! Eh, pourquoi tu me fixes, toi ?! Nous sommes hors de tout ça. A planer entre tout ce qui rĂ©git notre monde. La politesse, le faux-semblant, dire ça va parce que de toutes les façons, la question n'est que rhĂ©torique. Nous n'entrons dans aucune catĂ©gorie. Nous sommes juste sur notre plan Ă nous. LĂ oĂč s'observer en silence est normal. Se comprendre sans un mot. Car il n'y a pas besoin de il y a cet imperceptible mouvement. Que je suis la seule Ă voir. A il y a la tĂȘte qui se penche. A peine quelques millimĂštre. Lenteur incroyable. Tout tourne au ralenti. MĂȘme les rires des enfants s'entendent de plus en plus penche la tĂȘte. Elle s'interroge. Pourquoi ? Comment ? Qui ?Puis-je seulement rĂ©pondre Ă toutes ces questions qui Ă©manent de ce seul ĂȘtre ?Et toi ? RĂ©pondras-tu aux miennes ?Je veux fuir Ă ce moment lĂ . La fuir. Parce que ses questions m'obligent Ă me recentrer. M'interroger. Sur des choses que j'ai tellement interrogĂ©es et que je n'ai plus envie de Ă nouveau les braises qu'on souhaiterait voir s' Je ne veux pas. Ne peux pourtant. ne bouge pas parce qu'elle agit sur moi comme un aimant. Nul ne peut contrarier les lois de la ne bouge ferme les contact visuel est rompu. Me voilĂ dans le noir. LĂąche que je suis. Toujours s'enfermer dans le noir. Loin des autres, loin du monde. Loin des problĂšmes et ne pas chercher les solutions. Avoir l'illusion de courir aprĂšs alors qu'en vĂ©ritĂ©, on ne veut pas les trouver. Alors les problĂšmes demeurent tandis qu'on se ment y'a pas d'solution ! Or il y en a toujours. Je suis juste trop lĂąche pour m'y barriĂšre des paupiĂšres closes. La protection des paupiĂšres si, ne pouvant la voir, elle avait complĂštement un mirage. Juste un fruit de mon mĂȘme temps, une voix crie que non, Ă nouveau, je me mens. A nouveau, je me Ă ses question ? Muette, silencieuse... d'un seul regard, lui dire...? Tout ? Ou vĂ©ritĂ© partielle ? Parce que tout ce que je cache, je veux que ça demeure secret. Parce que je ne la connais pas et que...La logique se brise. En mille morceau. Je vous l'ai dit nous ne sommes plus dans le monde dans lequel nous avons l'habitude de vivre. A prĂ©sent, nous sommes dans une dimension oĂč tout ce qui serait illogique devient logique. Ou plutĂŽt oĂč logique et illogisme n'existent plus alors tout est permis. Sans se poser de une Alice au Pays des Merveilles, j'accueille tout sans rien trouver mutuellement avec tant d'insistance... oui, pourquoi pas ?Les paupiĂšres se rouvrent. Elle n'a pas bougĂ©. Toujours de temps s'est Ă©coulĂ© ?Il n'y a plus de les coeurs qui battent dans la poitrine parce qu'on est les respirations feuille d'automneEmportĂ©e par le ventEn ronde monotoneTombe en tourbillonnantTombe sur le nous. Au milieu de nous. Comme une nouvelle paupiĂšre close. Comme une nouvelle mes yeux la rattrapent, la fille. L'accrochent, ne la lĂąchent plus. La regardent, sombres, Ă©teints et pourtant brillants dans le je dĂ©plie mon bras. C'est lent. Qu'importe. Le temps n'existe plus. Il n'y a que la mort qui est une vĂ©ritable limite. Alors lenteur ou rapiditĂ©... cela n'a plus d'importance quand on se regarde d'un air muet, quand on se dĂ©visage et qu'on essaie de se comprendre sans mot. Parce que ni elle ni moi ne souhaite je dĂ©plie mes doigts. J'effleure la feuille sans jamais la lĂącher des yeux, la fille. Sans jamais lui donner la possibilitĂ© de doigts se saisissent de la feuille. A l'aveuglette. La retirer. De lĂ . Elle n'a rien Ă la soulever, cette particule morte de l'arbre. Et la laisser retomber un peu plus loin. Par n'y aura plus rien entre toi et moi. Plus rien pour nous empĂȘcher de parler tant qu'on veut. Comme on interrogations. Je dois y rĂ©pondre. Et en mĂȘme temps, je ne peux regard se baisse, fixe ma main appuyĂ©e sur le banc. Il suit la ligne droite de la planche en bois, rencontre la jambe de l'autre. Grimpe sur son genou, remonte le long de sa cuisse, s'accroche au ventre, au bras, Ă la poitrine. Revient sur le je que tu es comme moi. Toi aussi, tu as mal, n'est-ce pas ?Parce que tu es comme moi. Je ne suis plus seule. Toi non Tu te verras. Comme je me vois lorsque je te sourire est fugace. Rapide. je sais qu'elle l'a perçu. Qu'elle ne l'a pas sais qu'elle l'a vu. Ca me et moi, c'est pour les mĂȘmes raisons, sans c'est regard se voile d'une vague aussi, tu as Ă©tĂ© dĂ©truite ? Toi aussi, tu as dans ta poitrine cette souffrance qui te blesse, te dĂ©chire ? Et en mĂȘme temps te fait te sentir si vivante ?Toi aussi...Moi aussi, j'ai des questions Ă te ce voile mĂ©lancolique qui masque pendant un instant la profondeur de mes pupilles te montre Ă quel point cette lame invisible est enfoncĂ©e en je crois que toi aussi, t'es comme de tout. Loin du monde. C'est pour ça que tu m'as dans ce monde que nous avons quittĂ©, un chien court. Il est jeune, il est fougueux. DerriĂšre lui, sa maĂźtresse, vieille dame Ă la voix aiguĂ«, habillĂ©e trĂšs bourgeoise façon reine d'Angleterre, crie son nom. Minaude son nom. Pas d'autoritĂ© ; elle rigole tandis que son clebs va de gens en gens, menace de bouffer tout cru les gamins mais ça, tout le monde s'en fout, personne ne s'en rend compte. Et le chien court, aboie, joyeux parce que sa maĂźtresse rit aussi. Et le chien fonce sur nous, fonce vers nous. S'arrĂȘte. Parce que nous ne sommes pas lĂ . Lui, il le sent. Nous sommes n'aura pas notre sommes juste deux. A voler dans le se des gosses, loin des parents, loin du Ă se poser des questions. Et voir que, toi et moi, moi et toi, elle et elle, tout est sommes pareil. GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re Parc de Godric's HollowGaĂ«lle Panyella, le Mer 17 AoĂ» - 2006 Elle a acceptĂ© mon offre silencieuse et muette. MalgrĂ© sa mine dĂ©confite. MalgrĂ© cette dĂ©tresse qui Ă©mane d'elle. Son vĂ©cu m'est inconnu. Ses blessures ne sont pas miennes. Pourtant, je me sens impliquĂ©e. Je me retrouve en elle. La bataille qui fait rage dans mon cĆur. Dans ma tĂȘte. Mon corps tout entier en souffre. Cette recherche de comprĂ©hension de soi fait mal. Je ne sais pas ce que je vais dĂ©couvrir. Je ne sais pas Ă quoi elle peut m'amener. La folie ? Saurais-je de nouveau me contrĂŽler ? Le mutisme Ă©ternel ? Saurais-je le tenir ? Que peut-il m'arriver ? Pour le moment, je remonte la pente, une pente dure et rude. La rechute peut pourtant ĂȘtre fatale. Moi qui venais dĂ©jĂ de loin, j'ai Ă©tĂ© renvoyĂ©e plus bas. Ma faiblesse n'est pas commune. Si je craque, une autre personne sortira de mes entrailles. Nul ne sait si elle pourra se taire. MalgrĂ© mon regard perdu dans le vide, je la vois fermer les yeux. Je pense pendant un moment qu'elle ne fait que cligner, que lâatmosphĂšre qui Ă©mane autour de nous rend le monde plus lent. Sauf que ce n'est pas le cas. Tout va toujours aussi vite. Comme ça l'a toujours Ă©tĂ©. Tu n'as pas le temps de dire ouf que la vieillesse t'emporte. La vie dĂ©filant devant tes yeux ne se termine jamais car la mort t'emporte bien avant. Je me demande parfois si ce n'est pas possible de ralentir un peu la cadence. A quelques exceptions prĂšs, comme pour les yeux clos. Dans un tel Ă©tat, on se rappelle, on se remĂ©more. Et on se souvient de pourquoi ça ne va pas. C'est bien ça, le pire. Le souvenir est autant un alliĂ© prĂ©cieux qu'un ennemi dangereux. Il faut savoir le contrĂŽler. Encore un problĂšme. Le plus difficile n'est autre que ce iris toujours dans un pays lointain, je remarque que ses paupiĂšres s'ouvrent. Enfin. Ce moment sans regards, cet instant de silence d'Ăąme a Ă©tĂ© pesant. Long. Aussi lourd que la chaleur du dĂ©sert lorsqu'il n'y a que le sable Ă perte de vue. Oui, elle. Je la sens. Ces rayons qui chauffent mes bras. Ce sentiment d'ĂȘtre emprisonnĂ©e, Ă©touffĂ©e. Je n'ai pas d'autre issue que de marcher, de courir. De chercher de l'eau. Des traces de vies. Le paysage enfantin du parc se transforme, se mĂ©tamorphose. Je suis comme collĂ©e sur ce banc. Je ne peux plus bouger. La panique vient se coller sur mon visage. Pas moyens de fuir. De partir. Loin de cette sĂ©cheresse, dĂ©nuĂ©e de tendresse. Ma tĂȘte commence Ă tourner. J'ai envie de crier. La bouche ouverte, Une feuille. LA feuille. Le barrage. Qui vole en Ă©clats. Qui part vers d'autres lieux. La porte pour fuir est ouverte. Le tracĂ© qu'a laissĂ©e cette particule morte est comme en Ă©vidence. Je remonte Ă sa source. Aucun banc. Toujours le dĂ©sert. Et des yeux. Qui s'accrochent aux miens. Pourquoi ces organes sont-ils si importants aujourd'hui. " Parce-qu'ils sont ton essence. Ta façon de communiquer. Avec. L'autre. " En effet. C'est vrai. Ils s'accordent. Je m'y vois. Et elle le sait. Elle le sent. Elle s'interroge. Elle me comprend. J'ai envie de lui crier ce qui ne va pas. De lui dire tous mes problĂšmes. Je me tais. C'est un pacte muet. Il ne faut pas l' Simple. Rapide. Qui en plus de me dire que je ne suis pas seule, me libĂšre des dunes. Son visage me rĂ©apparaĂźt. Godric's Hollow renaĂźt de ses cendres pour moi. PhĂ©nix. Commençant par le visage de la jeune femme, terminant sur un chien. Jeune fougueux. Promener par une dame austĂšre. Bourge Ă©tant le mot appropriĂ©. Criant aprĂšs lui comme une mĂšre aprĂšs un fils inconscient. Il s'approche, court vers nous. Il ne voit rien. A peu de chose prĂšs, il venait pour faire ses besoins. Poursuit son chemin. Sa vie de chien. Monotone. Loin d'ĂȘtre la enfin optimal Ă la rĂ©alitĂ©. Fatigante. Je ressens un besoin. De soutient. Qui peut bien m'en donner ? Hormis la fille d'Ă cĂŽtĂ© ? J'intensifie mon regard et continue de poser des questions. IncomprĂ©hensibles pour les autres. Sauf que le lien hors du commun qui nous unit fait qu'elle les comprend. C'est un peu comme. Comme si je lui chuchote Ă l'oreille dans un murmure. Je suis en train de me raccrocher Ă toi. A ton regard. J'en ai besoin. C'est comme ça. MalgrĂ© mon incomprĂ©hension. J'ai envie de t'approcher. L'Ă©cart entre nous est trop grand. Ăa ne te dĂ©range pas ? Je n'attends rien de toute façon. Pas de rĂ©ponses. J' m'avance. Un peu. Je romps une partie du fossĂ©. Je dĂ©pose ma main encore un peu plus loin. A ton tour. A toi de t'approcher vers moi. Je suis un aimant aprĂšs tout. Il ne me reste plus qu'Ă attendre. Comme l'oisillon lĂ , un peu plus haut. Dans un nid bancal. Qui cherche sa maman. Une mĂšre et son enfant. Nostalgie. Il veut manger il a faim. Il rĂąle. SacrĂ©e canaille. Mais regarde un peu. La voilĂ . T'en as de la chance toi. Kohane W. UnderlindenMDJ-GestionnaireHarryPotter2005 Re Parc de Godric's HollowKohane W. Underlinden, le Sam 27 AoĂ» - 2314 L'instant semble que l'Ă©ternitĂ© pouvait ĂȘtre si belle, en mĂȘme temps. Car rien n'est plus beau que cette comprĂ©hension muette. Ces Ăąmes qui peuvent se passer de mot pour s'accorder. Communiquer. Battre au mĂȘme rythme, marcher sur le mĂȘme plan, naviguer sur la mĂȘme mer. Lieu oĂč nous ne sommes que deux. Les autres sont loin. Si loin. Ils ne nous atteindront en sont sommes dans cet endroit dont nous sommes les seules Ă possĂ©der la secret qui ne connaĂźt, ne reconnaĂźt que c'est magnifique. Magique. de -ique et non pas de hic. Car il n'y a aucun problĂšme dans tout cela. Seulement la nature. Qui a su assembler, rassembler, deux ĂȘtres, joindre deux Ăąmes identiques. Deux substances qui, Ă prĂ©sent, savent comment entrer en contact sans desserrer les lĂšvres. Le code secret le plus infaillible. Personne ne parviendrait Ă en percer le souffle devient plus saccadĂ© au fur et Ă mesure que je regarde l'inconnue du se passe quelque chose. Entre elle. Et le c'est sur le point de prendre un nouveau le pupille porte mille questions. Mille oĂč commencer ?Je ne la lĂąche pas. Car j'ai l'impression qu'au moment prĂ©cis oĂč je la lĂącherai, oĂč mes yeux se baisseront pour la quitter, ne serait-ce qu'une demie seconde, elle partira. Elle basculera. Non pas parce qu'elle le veut. Mais parce qu'elle ne peut faire sais, je sens qu'elle s'accroche Ă moi comme une naufragĂ©e s'accroche Ă une Rose, dans ce film miĂšvre du siĂšcle dernier, Titanic, s'agrippe Ă sa porte pour barboter dans l'eau glaciale du se tient Ă moi. De ce fil, de cette main a tendu les doigts. Ils se sont refermĂ©s sur mon regard. Et elle s'y tient. Alors je ne la lĂącherai je n'ai pas pu me sauver. Je n'ai pas pu sauver Rachel, Leo et que sais-je encore. Ils ont tous plongĂ©s, plus ou moins profondĂ©ment. Je ne peux rien faire pour eux hormis tenter de les garder encore un peu hors de l'eau. Alors cette fille, lĂ , je me dis que je peux peut-ĂȘtre quelque chose pour tel est le cas,je le ferai,Ă coup soudainement, ce fil invisible semble se ne se brise pas. Bien au n'en devient que plus brillant dans ce parc. Brillant mais seule moi le gosses, les parents, les vieux qui nourrissent les pigeons... personne ne le elle s' peu de vide fait que le vide, c'est une bulle. De protection. Et lĂ , la bulle a y a sa main, lĂ . Si proche. Mais pas encore sur moi. Elle va doucement. A pas de loup. continue de se raccrocher Ă moi. Ce besoin de quelqu' quelqu' toi...?Regard. lis dans ses pupilles. Elle semble me dire veux partir. Vite. Parce que maintenant, elle fait peur. Trop de proximitĂ© pour moi qui veux garder mes la distance en s'abstenant de finalement, les gestes sont encore plus forts que les pupilles parlent et leur attraction est le sais, hein ?Tu le sais que je ne peux m'y empĂȘcher alors que j'aimerais quitter ce banc, oui, mais pour aller oĂč ?Retourner lĂ -bas, dans le monde, leur monde, Ă tous. Les conventions, les beaux sourires, les c'est les autant rester elle et moi. Rester le mot autre n'existe pas. Car je suis elle, elle est et moi, nous ne sommes qu'une. A parler par le mĂȘme regard, exprimer les mĂȘmes envies, projeter le mĂȘme dĂ©sarroi au des autres pour rester avec un projet !Viens. la fixe. Sans bouger. Elle attend. Il n'y aura pas de mouvement. Pas si je n'en esquisse pas suffit d'un geste. Petit. Ă mon tour le vide. Le reste de vide. Pour lui dire je suis ne rĂ©flĂ©chis quelques millimĂštres sont comblĂ©s par mon peu. Et beaucoup Ă la fois. J'ai l'impression d'ĂȘtre collĂ©e Ă la fille. CollĂ©e Ă sa prĂ©sence. Totalement shootĂ©e Ă son regard pĂ©nĂ©trant. Je ne peux plus m'en se raccroche Ă moi. Je me raccroche Ă je sais que bientĂŽt, le fil qui nous relie sera encore plus solide. Encore plus y main s'est lancĂ©e. Toute la la dĂ©but, c'est juste effleurer la sentir. Furtivement. Comme la caresse d'une bref, c'est rapide. puis l'envie, l'attirance. Aimant Ă aimant. Plus par moins. Le cĂŽtĂ© pile et le cĂŽtĂ© besoin de quelqu' pas des autres. Parce que, tu te souviens ? L'enfer, c'est les besoin de quelqu' soit es suis besoin de toi. De cette fois, je pose ma main sur la ne s'agit plus de l'effleurer. Mais de la sentir, dans ma paume. Peau contre te sens, je me yeux ne te quittent pas. Je ne veux pas te lĂącher. Parce que le contact est dĂ©sormais Ă double mes doigts se crispent. Pour encore moins te laisser te que tu que je sache que tu ne feras rien. Tu as besoin de moi comme j'ai besoin de toi. On a besoin l'une de l'autre. MĂȘme si je ne sais comment tu t'appelles, tu ne sais comment je me ça, ce ne sont que des dĂ©tails dans notre monde Ă©loignĂ©, ce genre de chose importe sait qui on est, l'une l' Ăąmes le savent et pas grave si on ne peut y coller une Ă©tiquette. Un nom. Un mot. Un Il y a cette reconnaissance mutuelle. C'est ça qu'il ça qui est un hochement de tĂȘte. TrĂšs lĂ©ger. TrĂšs est infime. De sorte qu'on soit les seules Ă se voir, se comprendre, s' De tĂȘte. Je lui dis oui. Oui, je suis lĂ . Je serai lĂ . T'en fais pas. Je te tiens la main, ne veux plus la qu'elle est devenue ma le est bien, comme pas se d'Ă priori. Pas de se dĂ©visager. Point se tenir. L'une Ă l'autre. Pour ne me rapproche encore un peu sans jamais la lĂącher. Ni des yeux, ni du contact lĂ , la question sort du remonte, parcourt les artĂšres, le veines. Tourbillonne tandis que le regard s'illumine de cette nouvelle seule peut vent se est est s'engouffre dans les cheveux. Dans les vĂȘtements. Entre les pores de la peau. La jointure des tourne, nous gosses rient de cet air qui pourrait presque les faire parents rattrapent les emballages goĂ»ter, les journaux, les papiers qui s'en vont avec. Petites exclamations. Ouh lĂ , quel vent !Inutile. Pourquoi le dire ? Tout le monde le nous, dans notre monde. Pas souffle se heurte contre nous, s'introduit en je ne la lĂąche ma question... Et ma question se fait venir s'Ă©craser en plein devant elle. La la voie, qu'elle la lise, qu'elle la comprenne. toi, c'est quoi ton problĂšme ? GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re Parc de Godric's HollowGaĂ«lle Panyella, le Lun 26 Sep - 924 HRPG DĂ©solĂ© pour le retard et pour ce rp pas terrible La mĂšre nourrit l'oisillon. Que j'observe du coin de lâĆil. Parce que mon regard reste en contact avec E. Inconnue si lointaine et pourtant si proche. Le petit bĂ©bĂ© semble content. Je pourrais l'envier, mais c'est sa mĂšre qui est l'objet de ma jalousie. Elle est venue prĂšs de lui. De son propre chef. S'est approchĂ©e, le nourrit. Chaque jour elle l'approche. Le moineau n'a pas Ă la chercher nuit et jour pour avoir un ou deux vers de terre. Elle vient puis repars. Mais ce qui compte, c'est qu'elle est que moi, depuis toujours, je joue le rĂŽle de l'enfant qui attend patiemment sa mĂšre. Je ne m'approche pas des autres. Je ne les aborde pas. J'attends qu'ils viennent. Et parfois ça prend du temps. Je reste donc seule dans une bulle qui jamais ne se perce. Quand quelqu'un se dĂ©cide Ă venir voir le petit aiglon timide, le rond de savon Ă©clate. ĂnervĂ©e d'ĂȘtre ennuyĂ©e, je gĂąche tout. Je grogne. Je regrette. Cercle sans fin. Youhou. Apprendre Ă faire le premier main est une avancĂ©e. Un petit pas que les autres ne voient pas. Nous sommes toujours invisibles. Seuls nos vĂȘtements, peut-ĂȘtre de couleurs vives sont aperçus par l'extĂ©rieur.. Il faut des outils de scientifiques pour apercevoir la tristesse d'un regard. Un amplificateur de sons pour comprendre les battements saccadĂ©s de nos cĆurs. Des choses d'autant plus avancĂ©es pour entendre nos pensĂ©es. Approche. Aide moi. Nous sommes liĂ©es. Par un fil. Tu le peur d'approcher. J'ai fait un effort, Ă toi. Combats tes peurs. Tu peux le faire. Il y a le connu. Il y a l'inconnu. Un contact est une nouvelle chose. Allez. VoilĂ . Regards dans regards. Ătres qui se comprennent. Mains posĂ©es. Un frisson me transperce lorsque le contact Ă©tabli. A moi de la craindre. Je suis acceptĂ©e. Tu es acceptĂ©e. Nous sommes ensemble. Souffle. Une corde Ă©paisse. TrĂšs vite, le simple frĂŽlement passe en ma main dans la sienne. Elle semble en dĂ©tresse. Elle l'est. Sa poigne se serre. Je la lui rends. Je ne te laisserais pas tomber au fond du gouffre. hoches la la me soutiens. Je te soutiens. Tu t'approches un peu comble le vide qui une place pour nos es lĂ pour quelqu' simple que ça puisse paraĂźtre, le vent se lĂšve. S'Ă©tire. Il vole. Forme des tourbillons de feuilles. Les enfants tournent dans cette tornade tournante. Je me souviens. J'aimais tourner dans le vent. Lorsqu'il s'engouffre dans mes cheveux. Qu'ils s'envolent dans l'air. Dans l'air du vent. Qu'il frĂŽle ma nuque. Qu'il s'engouffre dans mes vĂȘtements. Qu'il caresse ma peau. Que j'aime ça. En fait, je ne savais plus ce que c'Ă©tait. De tourner dans le vent. J'envie un instant les pendant un instant un murmure. Silencieux et interrogateur. Elle veut savoir. Je le lui doit bien... J'exerce une pression sur ses doigts, alors que mes yeux s'embuent. Je n'ai pas une histoire extraordinaire. Il y a bien pire. Et pourtant, ça me rend. soir d'Ă©tĂ©, elle est venue me torturer. L'alcool l'embaumait toute entiĂšre. Saoule, elle s'est mise Ă jouer. Avec mon esprit. Prise par la fatigue, ses mots sonnaient comme une rĂ©alitĂ©. J'ai grattĂ© ma peau jusqu'au sang. J'ai tentĂ© le courage. J'ai rĂ©alisĂ© que mĂȘme ma propre tĂȘte en avait marre de moi. Depuis, j'ai envie... De quoi ai-je envie ? De quoi. De mort ? De fugue ? De folie ?Je serre. Encore. J'ai peur de lui faire du mal. Je tremble. Je ne lĂąche pas ses yeux. Je suis au bord du gouffre. Je vais bientĂŽt craquer. Tu le sais. Finissons l'histoire. LibĂšre-moi ; le matin, je me suis rĂ©veillĂ©e. Elle n'Ă©tait plus lĂ . RĂȘve ? RĂ©alitĂ© ? La deuxiĂšme proposition. Serpent de sorciĂšre. Je ne savais mĂȘme plus faire la diffĂ©rence entre l'imagination et... Le reste. Plus de frontiĂšres. Dans son iris, je remarque le ciel qui s'assombrit. Les nuages passent dans un temps record du gris au noir. Il fait sombre. Je ne la quitte pas du regard. Je commence pourtant Ă avoir peur. Au loin, le tonnerre gronde. Des Ă©clats de lumiĂšre m'aveuglent. Je ne t'abandonnerais pas... La pluie s'Ă©crase sur mes cheveux. Le volume qu'ils avaient obtenu par le vent se perd. L'eau les aplatis. Des gouttes tombent dans mon dos. Des gouttes s'Ă©crasent sur mes je ne sais pas si c'est la mĂ©tĂ©o orageuse ou la tristesse tĂ©nĂ©breuse qui est la cause de cette humiditĂ© sur mon visage. Kohane W. UnderlindenMDJ-GestionnaireHarryPotter2005 Re Parc de Godric's HollowKohane W. Underlinden, le Sam 29 Oct - 1217 Sorry I'm so laaaate ! Il y avait le il y a est venue. Poser son corps. Son Ăąme. Son esprit. LĂ oĂč il n'y avait plus est le sa seule prĂ©sence douloureuse. Un corps qui fait mal. Une Ăąme pourtant, elle est lĂ . Comme je suis lĂ . Moi aussi. Sa main sur la main dans la vie imbriquĂ©e Ă la temps d'un un de filles qui volent, haut, lĂ -haut. leur souffrance. Son iris me paraĂźt briller. D'un Ă©clat terne. Mais beau. comprend. Tu es lĂ pour suis lĂ pour mains mĂȘlĂ©es, signe de cette m'empĂȘches de te rattrape quand tu regards croisĂ©s, pour se soutenir l'une l' le silence, magnifique silence, comme unique lien. Ma question s'est envolĂ©e avec le a voguĂ©. Jusqu'Ă elle. Jusqu'Ă s'agripper Ă sa peau. Ses cheveux. Entrer dans son question est nous. Elle n'attend qu'une seule rĂ©ponse. Mon regard se baisse un paupiĂšres s'affaissent. Sur les deux mains de remonter le long du bras. Et capter de regard de l' mots silencieux qui traversent la bouche coeur qui s'ouvre peu Ă peu. Sur tout. La destruction. L'assassinat d'une ancienne Ă©poque plus lumineuse. Joyeuse. Je sens ses images. Ses les sens parce que j'ai la reflet dans un miroir est mon coeur qui palpite est le mon organe vital est le notre douleur ne fait plus qu'une. PartagĂ©e. Les larmes amĂšres pourraient se faire plus qu'un seul ruisseau seule riviĂšre de lames tranchantes. De larmes Ăąmes pourraient s'allier en ce Noir nos esprit ne devenir qu' supporte tout un lourd fardeau. Son parle d'incomprĂ©hension. Perdition. sait plus ce qui a Ă©tĂ© ou n'a pas sait plus ce qu'elle veut faire. Ne pas aller. Vers quoi. Pour quoi. Pour sa main sur la main, Ă serrer la mienne jusqu'Ă en devenir blanche. corps. Qui craque et craquĂšlent sous tant de j'aimerais pouvoir arrĂȘter. ne peux je sens que moi aussi. Ca frĂ©mit. A l' coeur tressaute. le corps ressent un frisson face au masque de souffrance qu'est ce reflet de voir ainsi, se voir en face...Ca fait encore plus mal. Et pourtant, on a besoin de se comprendre. Ton histoire m'aidera peut-ĂȘtre Ă pourquoi moi aussi j'ai si le monde tourne dans tous les sens et non plus tout la folie, la banalitĂ© dĂ©sormais ?Sont-ce les gens innocents et sains d'esprit qu'on enferme dans les asiles ?Sont-ce les fous qui bĂ©nĂ©ficient de tous les droits d'arpenter ce monde et de frapper, frapper, tuer ? Les lĂšvres se serrent un peu souhaite garder un silence encore plus profond. Tandis que la main ne me lĂąche plus. Et que son corps, son Ăąme, tout plonge mon regard dans le noie dans ses toujours serrĂ©es. Ne craque craque suis tombe fais me sens ?Je suis lĂ . Je m'approche un peu ĂȘtre presque collĂ©e Ă sente que je suis elle. Avec qu'elle me rend la pareille. Par sa simple main posĂ©e sous la mienne. CramponnĂ©e Ă moi. Ne lĂąche lĂąche est restera ensemble. Et soudain, tout devient encore plus le vois sur son teint s'est nuages menaçants au-dessus de nos grondent, grondent leur fureur. Leur incessante loin, les cris, les rires des enfants qui sentent l'orage arriver Ă grands parents qui veulent rentrer avant de se prendre l' bouge autour de nous. Tout s'active. Sans nous, nous ne bougeons pas. Sur le banc. dans sur est lĂ . Alors que le monde tourne. Et qu'on reste statiques. Les voix, les cris deviennent encore plus lointains tandis que les premiĂšres gouttes ciel se dĂ©verse. Sur sens l' s'abat. Sur le crĂąne. Les cheveux. Les Ă©paules. Trempe les vĂȘtements et dĂ©gouline sur le peut-ĂȘtre est-ce de l'eau salĂ©e, qui coulent le long des joues ?Je ne sais pas. Je ne sais coule. C'est elle. Chez moi. Tandis qu'on se coeur se dĂ©verse aussi. Toute la tristesse et l'amertume. La rancoeur et la main sur la sienne se crispe elle veux lui dire de tenir la pluie gouttes sont grosses. Et s'Ă©crasent en de gros bruits. Remplissent le flaques. Nourrissent l'herbe et les fleurs. Mouillent les personne nous. dans notre dans ce ; plus personne autour. J'ai mal. Moi je dĂ©tache mon regard du sien. Et lĂšve la les nuages noirs. Noirs de les regarde. Observe les gouttes s'Ă©craser sur moi. Et mes larmes se mĂȘler Ă j'en suis sĂ»res. Elles coulent. RiviĂšre salĂ©e. AmĂšre. Ca fait longtemps. Si longtemps que mes yeux son restĂ©s secs. A hurler, crier, se dĂ©mener. Mais jamais lĂ ... ça coule tout seul. En harmonie avec elle. Sa prĂ©sence. Qui me dit qu'elle est lĂ pour suis lĂ pour elle. Mon visage se baisse de nouveau. Pour aller reprendre contact avec mes pupilles dans les dans son lui parler, Ă mon tour. En travers les lĂšvres fermĂ©es. Cousues par trop d'horreur. Par trop de par la rage et la tristesse. Les larmes cinglantes, les larmes sanglantes. Tu sais, j'aime pas l'eau. Non, j'aime pas l' j' je n'aime prĂ©fĂšre le feu qui brĂ»le, donne du courage et de la flamme qui permet de tout ça Ă©teint cette surtout, surtout, l'eau, c'est les mauvais souvenir. Tu veux que je te raconte moi aussi ? Elle a parlĂ© pour offert ses images et ses mon tour, de parler pour elle. Seulement pour sera-t-elle la seule a savoir. Vraiment en connaissent des bouts. Jamais elle...Par ce silence qui nous unit...Elle peut savoir. Un soir. Il neigeait. Et tu sais, la neige. C'est de l'eau, en fait. Quand ça fond, c'est de l'eau. Ce soir, il neigeait. J'aimais la neige. tellement beau !Je croyais que ce soir, j'allais encore plus l'aimer. Parce que j'allais le que j'aimais tellement. Lui pour qui mon coeur Simplement me pas crissaient joyeusement sous la neige. Et j'Ă©tais heureuse. Mais tu vois, rien ne s'est passĂ© comme prĂ©vu. Le blanc de la neige est devenu rouge de vu le corps de la femme gorge s'est vidĂ©e de son sang devant moi. Sous mes Lui... Lui Ă©tait lĂ . Sans bouger. Baguette Ă la main. AprĂšs avoir incisĂ© sa jugulaire. AprĂšs l'avoir laissĂ©e femme. larmes se sont font plus amĂšres alors que mes yeux pluie, je ne la sens mĂȘme sens juste sa prĂ©sence sa main. CramponnĂ©e. Et ça, ce n'est qu'une partie de mon n'est que l'aboutissement de plusieurs autres ne sais pas si je suis tout simplement malheureuse Ă en veux monde. Ce univers m'a tout pas juste. A peine dix-sept j'ai l'impression d'avoir tout vĂ©cu. fait trop mal. Doucement, je retire ma main de la sienne. Sans jamais la quitter des tends mes vĂȘtement trempĂ© par la tends mes je l' serre contre rassurante. Je suis es lĂ . La pluie tombe pluie larmes ne sur un banc, deux Ăąmes imbriquĂ©es l'une dans l' tonne au Ă©clairs dĂ©chirent parfois le voile les vois Ă plane. Dans ce plan un dans le sur l'amĂšre mer des larmes. GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re Parc de Godric's HollowGaĂ«lle Panyella, le Jeu 3 Nov - 2250 Musique Ce sont les deux causes. Mes larmes salĂ©es se mĂ©langent Ă la pluie. Je suis trempĂ©e. MouillĂ©es de lâextĂ©rieur en premier. Parce que la nature l'a dĂ©cidĂ©. Je ne peux que respecter son choix. C'est une dĂ©esse celle-lĂ . Il n'y a pas moyen de l'arrĂȘter. Quoi qu'il arrive, elle dĂ©cidera son destin. Ăa a toujours Ă©tĂ© ainsi. Depuis la nuit des temps. Je ne pourrais jamais la stopper. Alors j'accepte cette eau qui me transperce. TrempĂ©e de l'intĂ©rieur en deuxiĂšme. Mon cĆur, mes tripes... Nous pleurons ensemble. Mes yeux, mes mains, ma poitrine. Nous pleurons. Ensemble. Et toi, toi qui m'aides, qui me serres la main. Pleures avec nous. Dans un dernier soupire. Nous sommes liĂ©es Ă que je lui livre mon histoire, elle semble dĂ©stabilisĂ©e. Je sens, je sens qu'elle a besoin de se vider ; Dans mes problĂšmes. Elle se voit. Se voit en moi. Si je suis son reflet, si je suis ton reflet, tu es le mien. Dans un miroir brisĂ©, oĂč les deux silhouettes peuvent s'enlacer. Il suffit de regarder nos mains. Signe d'une union indescriptible. Une union que seules deux personnes peuvent comprendre. Nous en sommes les maĂźtres. Il n'y a pas de barriĂšres. Que dire, que penser de plus. J'ai mes Ă©motions qui explosent, et sous ces premiĂšres gouttes, la fille meurtrie se rapproche. Seuls quelques millimĂštres nous sĂ©parent. Petits, essentiels. Pour le moment. Yeux sur nos mains, regards dans regards. FrĂ©missements, colĂšre ? Tout ce qui se passe, c'est si... Si fort. Je sais que nous devons tenir bon. Je sais que nous ne devons pas craquer. Mais c'est difficile. N'est-ce pas ? Pourquoi la lutte demande-t-elle tant d'Ă©nergie alors qu'abandonner est si facile ? Connais-tu la rĂ©ponse Ă cette affreuse question ? J'ai beau rĂ©flĂ©chir, je ne la connais pas. et j'ai cherchĂ©, encore et encore, de nombreuses rĂ©ponses. La plus importante n'est jamais venue Ă moi. Plus que cruelle, cette rĂ©alitĂ© m'afflige, t'afflige. Tu m'as permis de ne rien lĂącher. Pour le comment faire quand tu ne seras plus lĂ ?Le ciel se fait de plus en plus noir. De plus en plus sombre. Il nous soutient. Il se bat Ă nos cĂŽtĂ©s. Et ses cris se font de plus en plus rageurs. Le tonnerre rugit. Tout comme nous, il a Ă©tĂ© meurtri. CohĂ©sion avec la nature. Il n'y a plus que toi et moi, nous sommes trois. Puis, je sens que ta main se crispe elle aussi. Tu me racontes ? Vas-y, je t'Ă©coute. J'Ă©couterais toujours tes maux. Nous Ă©couterons. Les frĂ©missements de feuilles, ces petites tornades, cet ouragan qui se dĂ©chaĂźne sous nos yeux, sur notre tĂȘte, dans notre ĂȘtre. Tout ça, tout ça t'Ă©coute. Nous tendons l'oreille. Tu n'es pas seule. HĂ©siter, tu peux. Je ne te jugerais pas. MĂȘme si tu romps le contact visuel quelques instants. Je ne peux pas t'en vouloir. Ăa m'est impossible. Tu regardes le ciel et ses gouttes tombantes ? Je fais de mĂȘme. Tu replonges tes yeux dans les miens ? Je fais pareil. Je remarque que tu n'aimes pas toute cette eau. Alors que c'est mon Ă©lĂ©ment, je commence Ă le haĂŻr. Si tu ne l'aimes pas, je ne peux que le dĂ©tester. Si elle t'a fait du mal, c'est qu'elle n'est pas cette base de vie que j'adulais tant. On se fait tous trahir un jour...Ton histoire passe dans tes larmes, circule dans ton sang, me parvient par des chocs violents. Les images dĂ©ferlent en moi, floues et limpides. Contradictoires. Je ne peux voir par des images concrĂštes, certes. Pourtant, j'ai pu tout observer. La douleur qui est tienne devient mienne. J'ai peur. Peur de la mort. Peur de l'abandon. Peur de la solitude. Peur de la folie. Je te comprends. Comprends enlĂšve dĂ©licatement sa main de la mienne. Aussi doux qu'a Ă©tĂ© son geste, il me fait l'effet d'une gifle. Me trahis-tu ? Je ne pourrais pas le supporter. Si tu me plantes un couteau dans le dos, je me viderai de mon sang sur ce banc mĂȘme. Heureusement, loin de toi cette idĂ©e. Un dernier contact visuel, puis tu me prends dans tes bras. Moi, blottie contre une parfaite inconnue pas si inconnue que ça. Alors que l'Ă©treinte dure, je m'accroche Ă ses vĂȘtements comme Ă une bouĂ©e. Pour ne pas me noyer face Ă cette pluie, cette tornade, ces nuages noirs, ces restons comme ça, un moment, si court et pourtant si long. Si long, et pourtant si court. Je me calme, peu Ă peu, et dans ses bras, je mâapaise. BercĂ©e par les clapotis de la pluie, par la respiration de mon reflet brisĂ©. Mes paupiĂšres se ferment, pour se rouvrir, complĂštement sĂšches de larmes. Je me dĂ©fais un peu de son Ă©treinte pour regarder l'horizon, ce parc si joyeux jadis, complĂštement dĂ©serter d'enfants maintenant. La folie prend peu Ă peu le dessus sur toutes mes Ă©motions. MalgrĂ© tout. Je fais ce que je peux pour la faire taire. Pour ne pas gĂącher ce moment. Je pose ma tĂȘte sur son Ă©paule. Reprends sa main, effleure pour une derniĂšre fois son regard et, dans un chuchotement qu'elle ne peut qu'entendre, je prononce le seul mot que mon reflet brisĂ© d'entendra jamais de ma part-Merci -FIN DU RP- Andrew EalesGryffondor Re Parc de Godric's HollowAndrew Eales, le Jeu 22 DĂ©c - 1335 -Tout est une question de point de vue - [PV avec Elenna Benson.]Deux hommes, des jets lumineux virevoltant tel un spectacle mortuaire, l'utilisation d'une dague, un seul survivant... voilĂ le rĂ©sultat de cette soirĂ©e passĂ©e dans l'obscuritĂ© de cette nuit qui semblait paradoxalement ĂȘtre des plus calmes aux yeux de quiconque. La main vengeresse que j'incarnais maintenant depuis un certain temps avait une fois de plus frappĂ©e, Ă©liminant un nom de plus Ă la liste des nuisibles de ce monde. Mais les noms Ă©taient encore nombreux, trop nombreux. D'autant plus que pour l'heure, je ne m'Ă©tais pas attaquer Ă mes cibles principales Les Mangemorts. Je ne m'Ă©tais contenter que d'Ă©liminer de faibles larves, des personnes qui n'Ă©taient pas un vĂ©ritable dĂ©fi pour moi. Mais ce que je faisait n'Ă©tait pas inutile pour autant, bien au contraire, Ă©tant donnĂ© que je punissais ceux qui avaient eu l'audace de causer du mal par le passĂ©, Ă une Ă©poque oĂč je n'Ă©tais encore qu'un enfant, ceux qui Ă©taient comme cet homme... Celui qui, en bel enfoirĂ© qu'il Ă©tait, avait prit la vie de mon pĂšre, de ma mĂšre, de mon frĂšre... celui qui fut ma premiĂšre victime et qui eu l'audace de me supplier de l'Ă©pargner... penser Ă ce chien me donnait envie de vomir... Mes meurtres Ă©taient donc totalement justifiĂ© et ne me pesaient pas sur la conscience et quand bien mĂȘme cela venait Ă ĂȘtre le cas, j'accepterais le prix. Car qui Ă part moi se chargerait d'accomplir cette tĂąche qui Ă©tait nĂ©cessaire pour libĂ©rer notre monde de l'influence de ces ordures ? Personne. Raison pour laquelle j'Ă©tais partis dans ma croisade accompagnĂ© de plusieurs disciples, disciples qui j'attendais d'ailleurs patiemment dans ce parc de Godric's Hollow pour que je puisse donc installĂ© lĂ , sur un banc, du sang sur ma chemise et de l'alcool dans le mien, attendant l'arrivĂ© de l'une de mes disciples, ma fidĂšle HĂ©lina Ă qui j'avais envoyĂ© un Patronus assez approximatif - au point oĂč je n'Ă©tais mĂȘme pas certain de bien avoir prononcĂ© le prĂ©nom de la destinatrice Ă mon sortilĂšge - dĂ» Ă mon Ă©tat d'ivresse pour lui indiquer oĂč je me trouvais et j'espĂ©rais qu'elle n'allait pas tarder Ă arriver. D'un autre cĂŽtĂ©, cela me faisait penser que je devrais, un jour, peut-ĂȘtre, envisager le fait de passer mon permis de Transplanage afin d'ĂȘtre totalement indĂ©pendant, Ă©tant donnĂ© que le fait de devoir dĂ©pendre de quelqu'un d'autre - et surtout d'une disciple - Ă©tait un peu ridicule pour un homme de ma stature. Mais bon, pour le coup, j'avais l'excuse du fait d'avoir la tĂȘte en vrac Ă cause de l'alcool, mĂȘme s'il persistait en moi assez de logique et de cohĂ©rence pour toujours ĂȘtre le maitre Ă si pour certain, cela faisait bien longtemps que je n'Ă©tais plus maitre de quoi que ce soit, que j'avais sombrĂ© dans une profonde folie alors mĂȘme que je n'avais jamais vu aussi clair de toute ma vie. Tous devaient se faire au fait que le Damien Eales adorablement gentil, naĂŻf et mĂȘme stupide avait disparu pour de bon pour laisser place Ă un homme affirmĂ© et luttant pour une vrai cause, utilisant le seul moyen efficace pour se dĂ©barrasser du mal ce qui, pour certains, donneraient l'impression que je suis exactement comme eux alors qu'ils se trompaient parfaitement. Moi, je ne faisait pas cela pour des raisons de pouvoirs ou peut-importe la connerie derriĂšre laquelle se cachaient ces enfoirĂ©s salissant l'art de la Magie Noire. Non. Moi, sâagissait de la sorte pour me dĂ©barrasser de la vermine, pour offrir un monde meilleur aux personnes qui me sont chĂšres, pour offrir un avenir digne de ce nom aux jeunes qui ne devront pas vivre dans le peur et Ă©galement pour empĂȘcher d'autres enfants d'ĂȘtre orphelin comme ce fut mon Ă cotĂ© de ça, le reste n'Ă©tait qu'un dĂ©tail pour moi. On pourrait me juger comme Ă©tant exactement comme eux, me jeter Ă Azkaban jusqu'Ă la fin de mes jours ou mĂȘme m'abattre que ça me serait complĂštement Ă©gal du moment que ma tĂąche Ă©tait accomplie. Car mes disciples Ă©taient lĂ pour ça, pour ĂȘtre suffisamment bien former pour m'Ă©pauler et surtout pour prendre ma place si jamais il m'arrivait quelque chose, mĂȘme si je ferais en sorte de survivre pour voir naitre mon monde idĂ©al. Enfin... pour l'heure, mon monde idĂ©al se trouvait dans un lit bien douillet et bien au chaud sous des draps. Ainsi espĂ©rais-je que l'on vienne rapidement me chercher, mĂȘme si en thĂ©orie, je ne devrais pas avoir Ă attendre bien longtemps Ă compter de maintenant...DAMIEN J. Elenna BensonPoufsouffle Re Parc de Godric's HollowElenna Benson, le Mar 10 Jan - 635 Rp privĂ© avec Damien J. Eales. En peu de temps parfois on fait bien du chemin...Les temps avaient bien changĂ©, mais depuis peu finalement. Aujourdâhui, la jeune femme aux cheveux de neige avait laissĂ© Ă place Ă quelquâun dâautre, Ă une femme plus forte, plus dure. Il mâarrivait de ne pas me reconnaĂźtre lorsque je me croisais dans un miroir. Jâavais gardĂ© ma mine joyeuse, mon visage de poupĂ©e et mon sourire franc mais mes cheveux sombres rendaient mes traits plus cassants. Pourtant, lorsque je me perdais dans mes pensĂ©es, mes sourcils se fronçaient et mon front se plissait, me donnant un air sĂ©rieusement trop sĂ©rieux. Je nâĂ©tais plus la gamine rĂȘveuse que jâavais pu ĂȘtre. Moi qui avais toujours voulu faire le bien, Ă©voluais dans un monde oĂč la paix rĂ©gnait, je mâĂ©tais rendue compte quelques semaines auparavant que ma tĂąche Ă©tait bien vaine. Je ne pouvais pas y arriver, pas seule en tout cas. Alors jâessayais de limiter les dĂ©gĂąts, dâaider ceux qui en avaient besoin, de protĂ©ger ceux qui ne pouvaient le faire seuls, dâapprendre Ă ceux qui souhaitaient rejoindre notre cause. JâĂ©tais entiĂšrement dĂ©vouĂ©e Ă lâOrdre du PhĂ©nix, oubliĂ© le MinistĂšre de la Magie et ses rĂšgles qui mettaient plus souvent des bĂątons dans les roues que de lâhuile dans le Ă©tait tard, bien trop tard pour sortir mais comme depuis plusieurs mois, le sommeil ne parvenait pas Ă me prendre dans ses bras. Le voulais-je vraiment ? A chaque fois que je fermais les yeux, je revoyais ces mages noirs, je revoyais ces tortionnaires qui mâavaient fait souffrir plus quâun corps ne pouvait le supporter, tout ça pour quelques noms. Quelques noms que jâavais donnĂ©. Jâavais fini par cĂ©der. Je leur en voulais, Ă eux plus quâĂ quiconque, je voulais causer leur perte mais pas Ă nâimporte quel prix. Dans ma quĂȘte, jâavais des innocents Ă protĂ©ger. Il Ă©tait hors de question dâavoir des dommages collatĂ©raux. LâOrdre du PhĂ©nix y veillait, les Mangemorts un peu moins. Pas du tout mĂȘme. Quand mes alliĂ©s Ă©taient venus me chercher, quand ils avaient enfin rĂ©ussi Ă me retrouver, jâĂ©tais devenue une autre personne, jâĂ©tais devenue celle que je combattais avidement. Jâavais cĂ©dĂ© Ă la colĂšre, Ă la rage et au dĂ©sespoir. Jâavais laissĂ© la folie sâinsinuer dans mon esprit. Heureusement, la vie avait fait que jâavais rĂ©ussi Ă me sortir de lĂ , que mes amis avaient pu mâaider Ă redevenir celle que jâavais longuement je ne souhaitais que le bien, Ă©trangĂšre Ă la magie noire qui mâavait blessĂ©. Marchant dans les rues de Londres, accompagnĂ©e de prĂšs par Eden, je profitais du silence et du froid qui endormait mes rĂ©flexions. ArrĂȘterai-je un jour dây penser ? Oublierai-je ces instants maudits en compagnie du mal incarnĂ© ? Les mains dans les poches de mon long manteau noir, un bonnet en laine blanche bien ancrĂ© sur ma tĂȘte, je me perdais une fois de plus dans mes pensĂ©es jusquâau moment oĂč je gagnais une petite ruelle dĂ©serte. Avançant vers moi, une douce lumiĂšre argentĂ©e flottait dans lâobscuritĂ©, un petit renard blanc qui apportait un prĂ©cieux message. Il nây avait aucun nom, juste un message. Godricâs Hollow et une demande dâaide ? Encore un piĂšge ? Est-ce que les mages noirs avaient dĂ©couvert mon identitĂ© et comptaient bien mâen faire part dans un petit village perdu dans lâouest de lâAngleterre ? Je mis quelques secondes Ă me dĂ©cider et dans un souffle sonore pour marquer mon agacement je transplanais, baguette en main, la main posĂ©e sur mon chien pour qu'il suive le trajet, il commençait Ă ĂȘtre nâĂ©tais pas si bĂȘte que certains semblaient le penser, je nâavais pas atterri directement dans le parc indiquĂ© par le patronus, histoire de ne pas me faire surprendre. Baguette en main, tous les sens aux aguets, jâavançais Ă pas de loup vers le jardin pour essayer dâapercevoir la personne qui mâavait contactĂ©. Bien vite, une silhouette se dessina sur lâun des blancs entre deux buissons. Lâhomme Ă©tait assis, une chemise blanche pleine de sang sur lui, attendant patiemment son convoi privĂ©. CâĂ©tait qui lui ? Et câĂ©tait quoi ce b*rdel ? Sans plus attendre, je glissais ma baguette dans ma poche, ma main toujours bien serrĂ©e autour dâelle et mâavançais vers le gars. Jâentrais doucement dans la lumiĂšre des lampadaires, me penchant pour essayer de deviner les traits du sorcier qui fixait le sol. Un souvenir du MinistĂšre vint de suite tinter dans mon cerveau, je le connaissais, jâavais travaillĂ© avec lui." Damien ?... Câest toi ? Est-ce que tout va bien ? Jâai reçu ton patronus mais je nâai pas tout compris⊠"Jâavais changĂ©, mes cheveux nâĂ©tant plus dâun blanc immaculĂ© mais chĂątains comme ils lâĂ©taient depuis ma naissance. Les sourcils froncĂ©s, le regard inquiet, jâapprochais de lui, lâair un peu mĂ©fiante tout-de-mĂȘme. Eden, lui, suivait Ă petit trot, restant collĂ© Ă ma jambe comme le bon petit-gros chien qu'il Ă©tait... Amy ShieldsAuror en formation Re Parc de Godric's HollowAmy Shields, le Sam 18 FĂ©v - 1931 Post UniqueLe rp se dĂ©roule le 14 fĂ©vrierDeuxiĂšme Ă©tape. La premiĂšre c'Ă©tait pas mal dĂ©roulĂ©e. Il fallait juste espĂ©rer que ça allait ĂȘtre pareil ici. Nouveau Plop. Les pieds qui heurtent le sol. Sol plus ou moins mou. Sol herbeux. Ce mot existe ? Certainement. Par rĂ©flexe, Joy se mouva jusqu'Ă un arbre pour essayer de ne pas ĂȘtre vue. C'Ă©tait vide. Personne dans son champ de vision. Tant mieux. Seul les feuilles venaient briser le silence sous l'air du vent. Il ne fallait pas attendre. L'heure fatidique arrivait. Et si elle manquait le signal, elle serait seule face aux problĂšmes qui allaient lui tomber dessus. Alors il fallait faire vite. Nouvelle fusĂ©e sortie du sac. Positionnement droit par terre en plein milieu de l'herbe. Etre sortie de sa cachette Ă©tait risquĂ© mais si elle laissait la fusĂ©e sous l'arbre, elle ferait plus de mal que de bien. Alors autant se mettre en danger pour le bien de la minutes avant le lancement. Joy qui se dĂ©peche et qui se dĂ©bat avec ce qui lui reste de patience. L'envie de montrer au monde qu'ils sont lĂ . On sort la baguette. Regard Ă droite puis Ă gauche. Surveillance maximal en attendant. Si quelqu'un arrivait maintenant c'Ă©tait fichu. Comment rĂ©agirait-elle ? Aucune idĂ©e. Elle n'allait clairement pas le blesser donc elle fuirait certainement. VoilĂ pourquoi elle mit le retardateur au cas C'Ă©tait le moment. La mĂšche s'allume. Joy s'Ă©carte pour ne pas ĂȘtre blessĂ©e. Ce serait tellement bĂȘte. Sifflement ĂŽ combien jouissif. La fusĂ©e qui monte, qui s'envole. Qui va bientĂŽt exploser. Qui explose. Et lĂ le spectacle se passe, devant les yeux blancs vitreux de la PhĂ©nix. C'Ă©tait beau. Elle Ă©tait heureuse. Mais elle ne pouvait tarder. Une fois le spectacle fini, elle transplana dans un nouveau bruit sourd. Atterrissage dans les rues de Londres. Rentrer Ă l'appartement et se changer, vite. Missions rĂ©ussies. InvitĂ© Re Parc de Godric's HollowInvitĂ©, le Sam 8 Avr - 2356 LA d'Evan accordĂ© - il a le mien pour la durĂ©e de ce RP Mal Ă lâaise avec la mĂ©tamorphose alors que cela avait Ă©tĂ© sa matiĂšre de prĂ©dilection lors de ses Ă©tudes Ă Poudlard. Incapable dâune quelconque transformation en animal. VoilĂ Ă quel point elle en Ă©tait rendue, quelque peu dĂ©sespĂ©rĂ©e de ne pas atteindre SA perfection. Elle idolĂątrait cette idĂ©e de pouvoir se mouvoir, Ă peine perceptible, en animal. NĂ©anmoins elle nâavait jusque-lĂ jamais puis un jour, lâidĂ©e saugrenue dâappeler Ă lâaide lâavait pris. Puisquâelle nây arrivait pas seule elle devait â en plus de sâarmer de patience â faire appel Ă quelquâun connaissant la mĂ©tamorphose sur le bout des doigts. Et Elly savait exactement Ă qui sâadresser. Elle avait encore en mĂ©moire de vagues souvenirs de cours avec un professeur de mĂ©ta particuliĂšrement attentif aux besoins de ses ce qui avait le plus marquĂ© Elly restait bien Ă©videment le vol somptueux quâil lui avait offert Ă dos de Sombral. Vol majestueux et quelque peu troublant. A lâĂ©poque elle ne voyait pas ces crĂ©atures fantastiques et avait particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© que le professeur sorte de sa caste sociale afin dâoffrir ce moment de pur bonheur Ă lâĂ©lĂšve quâElly Ă©tait alors. Il lui avait Ă©galement donnĂ© lâenvie de persĂ©vĂ©rer dans les Ă©tudes afin de devenir Auror, et elle avait rĂ©ussi. GrĂące Ă lui ? Elly ne saurait le dire, nĂ©anmoins il avait Ă©tĂ© un soutien non nĂ©gligeable durant sa scolaritĂ© et elle espĂ©rait quâil puisse lâaider Ă devenir avait alors tentĂ© de rĂ©diger une lettre, lâavait dĂ©chirĂ©e. Elle lâavait recommencĂ©e encore et encore, afin dâĂȘtre sure que cela soit bien pris, pas mal interprĂ©tĂ©. Du haut de ses 21 ans, Elly rĂ©clamait encore lâaide de ses professeurs ⊠non, de son professeur de mĂ©tamorphose, le seul qui lui avait accordĂ© un minimum dâattention en dehors des cours. Elle pensait pouvoir lui faire confiance, il lui dirait sans dĂ©tour oĂč se situait le problĂšme et lâaiderait peut ĂȘtre Ă le rĂ©soudre. Lorsquâelle avait reçu sa rĂ©ponse, avec un lieu de RDV et un horaire prĂ©cis, elle avait limite sautĂ©e de joie jusquâau plafond de son appartement. LâidĂ©e dâĂȘtre aidĂ©e Ă cette tĂąche si difficile rendait Elly joyeuse. Elle transplana sur le lieu de rendez-vous, aussi impatiente quâune adolescente qui se rend Ă son premier rendez-vous. EvanSerpentard Re Parc de Godric's HollowEvan, le Dim 9 Avr - 1032 Souvenir passĂ©, souvenir prĂ©sentWith EllyJ'avais reçu une lettre Ă Poudlard. Pas une de celle Ă©crite maladroitement par un simple Ă©lĂšve me demandant des conseils. Non. Par une ancienne Ă©lĂšve, Elly. Un bout de charme blond au regard qui sculptait les sens. Que j'avais rencontrĂ© en dehors de mes cours. Je l'avais emmenĂ© faire un tour sur mon sombral et nous avions survolĂ© une partie des limites de l'Ă©cole, dans une balade qui Ă©tait restĂ© un excellent souvenir pour elle comme pour moi. Par la suite, nous avions eu une conversation enrichissante, au delĂ de la nature et plus particuliĂšrement la faune, oĂč elle m'avait contĂ© son envie de devenir Auror. J'avais pris plaisir Ă me souvenir de cette journĂ©e, au moment oĂč j'avais parcouru ses mots soigneusement calligraphiĂ©s. Qui respiraient un respect certain et avaient su interpellĂ© mon attention. Je ne l'avais pas revue depuis quelques temps. Elle devait avoir bien changĂ©. Bien que j'imaginais qu'elle devait ĂȘtre toujours aussi resplendissante. Alors, Ă sa demande qui concernait l'animagie, je lui avais rĂ©pondu favorablement. Je lui avais fixĂ© un rendez-vous dans un lieu reculĂ©, oĂč l'on ne serait pas embĂȘtĂ©s pour s'exercer convenablement. Et pendant un week-end, pour que je puisse ĂȘtre entiĂšrement Ă elle. Mes animaux Ă©taient restĂ©s chez moi. Mes deux baguettes, ma longue cape sombre, tout de noir arrivĂ© au lieu que j'avais fixĂ© un peu en avance, comme toujours. J'avais choisi un petit coin Ă l'Ă©cart, un oĂč une arche de pierre offrait un passage sous un saule pleureur, vers un petit coin entourĂ© d'arbres. L'espace n'Ă©tait pas vaste tel un jardin, mais il Ă©tait suffisant et relativement tranquille. Les arbres offrant une belle muraille contre les regards indiscrets, et par le soleil prĂ©sent, les oiseaux s'en donnaient Ă cĆur joie pour faire entendre leur satisfaction de ce beau ma cape que je dĂ©posais sur une roche esseulĂ©e non loin de l'arche pour qu'elle y repose tranquillement. Le soleil brillait encore comme un phare dans une mer apaisĂ©e. Pas un nuage n'obscurcissait cette partie de l'Angleterre. La nature environnante clamait sa BeautĂ© Ă l'Ćil qui l'observait avec la dĂ©licatesse qu'elle mĂ©ritait. AprĂšs quelques minutes, la belle arriva sous l'arche en repoussant quelques branches. Je gratifiais son arrivĂ©e d'un grand sourire et allait vers elle pour lui dĂ©poser une bise bien venue. Sa beautĂ© semblait croĂźtre avec l'Ăąge, Ă en rendre envieuses les Ă©toiles les plus belles. Quelques annĂ©es Ă©taient passĂ©es. Bien des choses devaient avoir changer pour Bonjour Elly. Tu es toujours aussi ravissante. J'ai Ă©tĂ© surpris par ta demande soudaine, et pour autant ravi de pouvoir te venir en aide !Je restais prĂšs de la belle, souriant. Ses cheveux brillaient Ă la lumiĂšre et semblaient avoir la douceur d'une Ă©toffe chatoyante. Son regard lui, paraissait emprunt d'un mĂ©lopĂ©e plus envoĂ»tante encore, qu'il ne l'avait Ă©tĂ© lors de notre toute premiĂšre rencontre. InvitĂ© Re Parc de Godric's HollowInvitĂ©, le Dim 9 Avr - 1042 A peine remise de son transplanage, Elly fut soufflĂ©e par la beautĂ© du lieu. Un endroit juste idyllique, presque paradisiaque, bercĂ© par les piaffements dâoiseaux en tout genre. Abasourdie, la jeune femme sâavança prĂšs dâune arche, dĂ©gageant quelques branches afin de se frayer un chemin. Les effluves du printemps lui prenaient les narines, envahissant ses poumons dâun air de puretĂ© et de fraicheur quâelle avait oubliĂ©. Un vague souvenir des PyrĂ©nĂ©es oĂč elle vivait enfant, bien loin du brouhaha, de la pollution ou de la grisaille la vue que la nature lui offrait, Elly repĂ©ra une silhouette quâelle connaissait bien â celle de son ancien professeur de mĂ©tamorphose, tout de noir vĂȘtu. SoulagĂ©e quâil fĂ»t Ă lâendroit convenu, elle sâĂ©tait approchĂ©e, et avait reçu des salutations des plus amicales de la part de son ancien enseignant. Cela fit dâailleurs un drĂŽle dâeffet Ă la jeune femme, elle le voyait toujours comme une figure dâautoritĂ© et il lui imposait un profond respect. Un peu intimidĂ©e, la jeune femme rĂ©pondit- Bonjour Monsieur âŠNouveau malaise, propulsĂ©e des annĂ©es en arriĂšre, la jeune femme se revoyait Ă Poudlard oĂč elle nâosait pas â ou peu â parler aux professeurs. Elle Ă©tait pourtant devenue une Auror aguerrie, elle avait grandie, mĂ»rie, Ă©tait une jeune femme remplie de conviction, de principe et de valeur. Elle nâĂ©tait plus une adolescente perdue arrivant tout juste dans une nouvelle Ă©cole de sorcellerie, elle se reprit donc aussitĂŽt- Bonjour Evan ⊠Je suis dĂ©solĂ©e pour le dĂ©rangement âŠElle Ă©tait Ă nouveau partie pour sâexcuser, puis pris conscience des paroles de lâhomme en face dâelle. Venait-il de dire quâelle Ă©tait ravissante ? Cette idĂ©e colora de rouge les joues de lâAuror, touchĂ©e par ce compliment sans doute anodin pour son interlocuteur. Elle plongea son regard dans le sien, observant les moindres mouvements de sa part â dĂ©formation professionnelle hĂ©ritĂ©e du MinistĂšre. Il Ă©tait tout sourire et cela le rendait ⊠charmant. Elly secoua sa tĂȘte, elle nâĂ©tait pas lĂ pour Je nây arrive pas, cela ne fonctionne pas, je ne sais pas comment faireSa voix sâĂ©tait brisĂ©e au milieu de sa phrase, le fait dâavouer son Ă©chec Ă©tait humiliant pour Elly. Elle reconnaissait quâelle nâĂ©tait pas capable de faire sa transformation, dâĂ©voluer en animal, de prendre possession de lui et de ses capacitĂ©s. La jeune femme retint un frisson de souffrance, espĂ©rant que son ancien enseignant nâa pas remarquĂ© ce mouvement corporel. EvanSerpentard Re Parc de Godric's HollowEvan, le Dim 9 Avr - 1148 Je laissais un lĂ©ger rire s'enfuir quand elle m'appela Monsieur. Limite gĂȘnĂ© bien que je ne laissais rien paraĂźtre. Pour moi cette barriĂšre n'avait plus lieu d'exister. Nous n'Ă©tions plus prof Ă©lĂšve. Et quand bien mĂȘme cela aurait toujours Ă©tĂ© le cas, j'Ă©tais du genre Ă tutoyer tout le monde et j'aimais qu'on le fasse Ă©galement avec moi. Finalement elle se rattrapa, m'appelant par mon prĂ©nom, et cette fois je lui envoyais un sourie Aucun problĂšme !Nos regards se heurtĂšrent quelques secondes, oĂč divers sentiments se mĂȘlĂšrent. A la fois toujours l'amusement, mais aussi l'envie Ă©trange que de poursuivre un jeu de sĂ©duction avec elle. Je ne la connaissais que peu aprĂšs tout, et quelques annĂ©es sĂ©paraient notre derniĂšre entrevue. Je ne pouvais croire que sa beautĂ© Ă©tait seule, tel un arbre en fleur qui n'aurait trouvĂ© aucun oiseau pour y faire son nid. Ses joues lĂ©gĂšrement empourprĂ©e me laissĂšrent un sourire satisfait et j'eus du mal Ă dĂ©crocher de ses yeux, avant qu'elle ne reprenne. Elle me fit part de son Ă©chec, de son incapacitĂ© Ă arriver Ă sa transformation. Je perçus clairement sa dĂ©ception, qui me rappelait celle de Lilou que j'avais croisĂ© quelques semaines plus tĂŽt pour les mĂȘmes raisons. J'avais dĂ©jĂ rĂ©ussi Ă aider et Ă guider sur ce chemin lĂ , je pouvais certainement le refaire. Et si cela pouvait me rapprocher de la belle, j'avais tout Ă y gagner. J'allais prĂšs d'elle et posais une main rĂ©confortante sur son Ă©paule. Puis je parlais d'une voix posĂ©e qui se voulait rassurante pour elle. - Devenir animagus n'est pas chose aisĂ©e ! Avant tout il faut que tu gardes confiance en toi ! Que tu acceptes l'Ă©chec comme une Ă©tape du processus ! Nul n'a rĂ©ussi Ă se transformer du premier coup, ce qui compte c'est de positiver et de persĂ©vĂ©rer pour arriver Ă ce que tu souhaites ! Alors essaie de ne pas laisser de place au doute dans ton esprit !Je me taisais quelques instants. Il Ă©tait essentiel pour moi qu'elle assimile ce que je lui disais. Je ne doutais nullement de ses compĂ©tences, au contraire, mais la mĂ©tamorphose humaine Ă©tait quelque chose de difficile et douloureux, il fallait y ĂȘtre prĂ©parĂ©. Je repris d'une voix toujours aussi Hormis cela, il est impĂ©ratif que tu gardes en visuel ton animal intĂ©rieur lorsque tu souhaites te transformer ! Tu dois arriver Ă faire le vide sur tout le reste. Exclure le vent qui Ă©bouriffe tes cheveux, oublier les oiseaux qui discutent dans les arbres. Tu ne dois voir que ton objectif final, ton animal intĂ©rieur !Je faisais une nouvelle pause, lui faisant un sourire. Je voulais qu'elle se sente en confiance, qu'elle comprenne que, dans tous les cas, je serais lĂ pour l'accompagner, et qu'il ne fallait pas qu'elle ait peur d'Ă©chouer. - Garde Ă l'esprit que la premiĂšre transformation est la plus douloureuse. Ton corps va opĂ©rer plein de changements, tes muscles, tes os, ta perception de ce qui t'entoure. C'est tous ces paramĂštres qui vont changer, et certains non sans douleur ! Mais il faut que tu l'acceptes, que tu comprennes, que c'est essentiel dans tous les cas pour arriver Ă la finalitĂ© ! Quoi qu'il en soit, garde Ă l'esprit que je suis lĂ , et qu'il ne t'arrivera rien. ĂchouĂ© une fois n'est pas un Ă©chec, c'est baisser les bras qui l'est. Alors garde confiance en toi, et je suis sĂ»r que tu y arriveras ! J'avais terminĂ© avec un nouveau sourire, quittant ma main de son Ă©paule, tout en restant relativement prĂšs d'elle. Elle dĂ©gageait une aura entre douceur et conviction. Quelque chose me disait que, malgrĂ© sa difficultĂ© actuelle, elle Ă©tait devenue une sorciĂšre accomplie, comme je m'Ă©tais vu lui prĂ©dire des annĂ©es plus tĂŽt. En plus d'ĂȘtre toujours un tableau de charme captivant. InvitĂ© Re Parc de Godric's HollowInvitĂ©, le Lun 10 Avr - 035 Tandis quâelle avait chassĂ© toute sa douleur et son incomprĂ©hension face aux Ă©checs successifs quâelle affrontait, elle avait posĂ© son regard sur lui et lui destinait toute son attention. PrĂȘte Ă Ă©couter le moindre de ses conseils, si infimes soient-ils. Elle tenait Ă rĂ©ussir, elle devait rĂ©ussir. Cela pourrait assurer sa survie lors de ses missions futures. Ce nâĂ©tait pas habituel pour lâAuror de prendre la fuite, mais la possibilitĂ© de se retrouver coincĂ© devait Ă©galement faire partie de ses plans. Tout en lui donnant ses conseils, il avait posĂ© sa main sur son Ă©paule. Ce contact impromptu quâElly nâavais pas vu venir lâavais complĂštement Ă©lectrisĂ©. Elle sentait chaque parcelle de son corps se tendre pour retenir le frisson quâil avait provoquĂ©. Devant tant de rĂ©action quâelle ne comprenait pas vraiment, la jeune femme arqua un sourcil. Basculant sa tĂȘte pour regarder la main quâil venait de poser, alternant son regard entre sa main et son visage Ă lui. - ⊠et certains non sans douleur ! Mais il faut que tu l'acceptes, que tu comprennes, que c'est essentiel dans tous les cas pour arriver Ă la finalitĂ© ! Quoi qu'il en soit, garde Ă l'esprit que je suis lĂ , et qu'il ne t'arrivera rien. ĂchouĂ© une fois n'est pas un Ă©chec, c'est baisser les bras qui l'est. Alors garde confiance en toi, et je suis sĂ»r que tu y arriveras !Initialement, lâAuror Ă©tait trĂšs attentive aux paroles de son ancien professeur, nĂ©anmoins le contact physique â bien quâanodin â lâavais fait dĂ©rivĂ© de son principal problĂšme actuel sa transformation en animal. Ainsi donc il disait que ce serait douloureux, quâil fallait tout oublier autour dâelle. Difficile mais pas contact physique entre lui et elle ne se faisait plus, il avait laissĂ© tomber sa main ailleurs, ce qui fit soupirer de soulagement Elly. Difficile dâobtenir sa concentration la plus pure lorsque quelquâun â dont vous ignorez pratiquement tout mais pour lequel vous avez le plus profond respect â maintiens une telle Ă©chapper Ă un nouveau rapprochement de la sorte, elle glissa lĂ©gĂšrement sur le cĂŽtĂ©, esquissant un sourire. Elly avait lâimpression dâavoir effectuĂ© un petit pas de danse. NĂ©anmoins, elle se rappela que câĂ©tait quelque chose qui se faisait Ă deux, et gĂ©nĂ©ralement le but nâĂ©tait pas de fuir lâ Donc ⊠je dois juste me concentrer ? Elle avait appuyĂ© ironiquement sur certains mots, ne comprenant pas trop lĂ oĂč elle avait Ă©chouĂ© les premiĂšres fois. Elle savait que cela faisait mal, elle lâavait expĂ©rimentĂ© suffisamment seule dans son appartement Ă Londres. Notamment le jour de son dĂ©mĂ©nagement â express car elle nâavait pas grand-chose. Elle sâĂ©tait essayĂ© Ă la transformation dans son salon, elle avait souffert pendant des jours aprĂšs, certains os sâĂ©tant brisĂ©s sous le choc et nâĂ©taient pas revenus Ă leur position » initiale sans lâaide dâun mĂ©dicomage du MinistĂšre, qui lâavais dâailleurs regardĂ© dâun drĂŽle dâair. De mauvaise grĂące, elle tourna le dos Ă son ancien aĂźnĂ© plus expĂ©rimentĂ©. Elle allait tenter, une nouvelle fois. EspĂ©rant que ce ne serait pas la fois » de trop, qui brise le moindre de ses os en une minuscule charpie impossible Ă remettre. Cette idĂ©e lui parcouru lâĂ©chine en un long tressaillement. Vider son esprit. Visualiser lâanimal. Se sentir exister en lui. Le sentir exister en elle. Ne faire plus quâun dans la chair et la conscience. Elle ferma les yeux, inspira dâune profonde bouffĂ©e de cet air si pur ⊠se concentra durant de longues minutes, imaginant chaque dĂ©tail de sa transformation, tentant dâoublier le vent qui caressait son visage, oubliant la prĂ©sence du professeur derriĂšre elle. Oubliant tout, jusquâĂ ses missions, jusquâĂ sa famille. Elle Ă©tait en phase de concentration extrĂšme mais elle Ă©choua malgrĂ© tout, lamentablement. Incapable de rĂ©ussir sa transformation en animal, Elly sâĂ©croula sur le sol. De colĂšre, de rage, de fatigue aussi. Se concentrer sur autant de temps requiĂšre de lâesprit une capacitĂ© de soliditĂ© quâElly nâavais peut ĂȘtre pas aprĂšs tout. FigĂ©e au sol, sentant lâherbe sous ses doigts, la jeune femme ravalait ses larmes tout en murmurant- Je suis dĂ©solĂ©e, je nây arriverais pas. EvanSerpentard Re Parc de Godric's HollowEvan, le Lun 10 Avr - 1800 Je gardais un Ćil attentif sur elle. Je lui avais fait un simple signe d'approbation de la tĂȘte Ă sa question sur la concentration. Bien que d'autres Ă©lĂ©ments entraient aussi en compte. Mais j'avais besoin de la motiver et de voir, ce qui arrivait, oĂč n'arrivait pas, lorsqu'elle allait essayer de se transformer. Voir pour mieux comprendre le blocage, analyser pour mieux l'aider. Il Ă©tait bien loin, le temps oĂč j'avais Ă©tĂ© animagus panthĂšre noire. Pourtant jamais le processus que j'avais effectuĂ© pour y arriver ne m'avait quittĂ©. Je savais encore ce que cela faisait, que d'ĂȘtre possĂ©dĂ©, par l'instinct animal, que de se sentir prĂ©dateur, que d'interprĂ©ter le monde Ă des sens nouveaux. Elle me tourna le dos, je continuais de l'observer. Elle Ă©tait un tableau, que je devais noter. Non de charme, sinon la note aurait Ă©tĂ© Ă©vidente au premier regard, mais je devais scruter, ce qui n'allait pas, oĂč Ă©tait l'Ă©chec, oĂč serait la rĂ©ussite. Ătre la pierre qui manque Ă son Ă©difice, ĂȘtre le pont Ă sa traversĂ©e, l'eau pour qu'elle s'abreuve et s'Ă©panouisse. Des minutes s'effilĂšrent, oĂč je voyais le combat intĂ©rieur qu'elle menait, les yeux clos, comme livrĂ©e Ă elle-mĂȘme et rien d'autre. Le vent murmurait, les oiseaux toujours Ă©taient lĂ , quelques part, dans des arbres qui devaient avoir quittĂ© les limites de son esprit. J'imaginais, que les formes n'Ă©taient plus, que les couleurs Ă©taient toutes transparentes, que les nuages Ă©taient poussiĂšres, dans son imaginaire. J'Ă©tais silencieux, comme elle. Pendu Ă sa lutte intĂ©rieure, espĂ©rant qu'elle rĂ©ussisse au moins une transformation partielle. Mais rien ne vĂźnt. J'affichais une moue lĂ©gĂšrement triste. Pour elle. J'avais vu ce dont j'avais besoin, mais la vĂ©ritĂ© qu'elle allait devoir affronter pourrait peut-ĂȘtre la freiner. Je la vis, tomber au sol comme la feuille de l'arbre, qui se demande quelle va ĂȘtre sa destinĂ©e. Je m'approchais d'elle et flĂ©chissais mes jambes, regardant sa dĂ©tresse qui Ă©tait visible et palpable. Des larmes salĂ©es s'Ă©chappant de ses yeux emprunt Ă l'Ă©chec. - Je suis dĂ©solĂ©e, je nây arriverais Chuuut...J'avais posĂ© ma main droite sur son Ă©paule, et de mon pouce gauche j'allais essuyer une larme au bord de ses yeux, qui Ă mon sens ne devaient pas avoir Ă se parer de ce manteau humide, avant de passer une main tendre dans sa chevelure. - Tu y arriveras... Tu n'es pas trĂšs loin... J'ai confiance en toi. La concentration n'est pas tout, enfin, quelque part si. Mais il y a un Ă©lĂ©ment essentiel Ă incorporer en plus, c'est peut-ĂȘtre ce qui te fait dĂ©faut... Ton animal intĂ©rieur. Il faut que tu arrives Ă ne voir plus que lui. A ne faire qu'un avec, que ce que tu visualises soit ce qu'il est. Quelque part, que tu anticipes ainsi, que tu vois, ta mĂ©tamorphose avant qu'elle ne se me taisais un peu, la regardais sans ciller, pour ĂȘtre sĂ»r qu'elle garde bien Ă l'esprit tout ce que je lui disais. Et je continuais, d'une voix toujours A ce moment lĂ , tu n'es plus Elly, mais tu es ton animal. Tu n'es plus ton regard mais tu es le sien. Tes sens ne t'appartiennent plus. Enfin, tu dois voir la mĂ©tamorphose dans son entiĂšretĂ©. Imaginer et sentir se transformer ton corps, comme tes sens. La transformation ne sera pas sans douleur, mais c'est un tout. Tu dois garder en unique objectif ton animal, et te voir le devenir. Quoi qu'il en coĂ»te. Si Ă un moment tu doutes, c'est fini et tu n'y arriveras pas. Mais je suis sĂ»r que tu peux le faire... Je me relevais et lui tendais ma main pour qu'elle s'en empare, l'aidant alors Ă se relever lentement. Je la fixais un instant dans les yeux, comme cherchant Ă y voir de la confiance en elle. Je lĂąchais alors sa main et pointais ma baguette sur elle et informulais un Revigor pour qu'elle se sente recouvrir l'Ă©nergie disparue en RĂ©essaye. Garde confiance en toi. Moi j'ai confiance en toi. La persĂ©vĂ©rance est la clĂ© pour maitriser tout aspect de la magie. Tu en as la capacitĂ©, je le sais et tu le sais. Visualise ton animal, pense-le, soit-le. InvitĂ© Re Parc de Godric's HollowInvitĂ©, le Mar 11 Avr - 050 Elle Ă©tait Ă©croulĂ©e, assise au sol. Telle une enfant perdue. Elle sâĂ©tait effondrĂ©e au pire moment, avait montrĂ© sa plus grande faiblesse Ă un ancien professeur quâelle estimait beaucoup. Qui avait cru â et qui croyait encore â en elle. Elle Ă©tait Ă©cĆurĂ©e contre elle-mĂȘme, dĂ©goutĂ©e de cette magie qui se refusait Ă elle. Elle avait acquis, avec patience et labeur, les sortilĂšges les plus complexes, les potions les plus dangereuses. Et cette fichue transformation qui se refusait Ă elle. Elle Ă©tait abasourdie par la dĂ©faite, par sa perte. Ses oreilles souffraient dâun Ă©trange son, comme si elle sâĂ©tait pris une explosion en plein nez. Et puis, subitement, elle sentit, cette nouvelle main posĂ©e sur son Ă©paule. Il Ă©tait revenu, sâĂ©tait rapprochĂ© dâelle et avais Ă nouveau posĂ© sa main sur son Ă©paule. Une nouvelle fois, le corps dâElly sâarqua, prĂȘte Ă rĂ©agir â pas spĂ©cialement de maniĂšre positive â Ă ce quâelle considĂ©rait comme une atteinte Ă son espace vital. Tout allait beaucoup trop vite pour elle, Ă peine avait-elle laissĂ© Ă©chapper un frisson quâelle ressentait un nouvel effleurement ⊠dâabord discrĂštement, sur sa joue, comme pour retenir ses larmes dâatterrir au sol ⊠puis dans ses cheveux. Et elle nâentendait toujours pas ce quâil disait. Elle le fixait du regard comme un animal sauvage prĂȘt Ă mordre. PrĂȘt Ă lâ il lui tendit sa main pour la relever, Elly lâavais saisi sans rĂ©flĂ©chir, sans arriĂšre-pensĂ©e et puis une fois debout, un nouveau regard, un nouvel affrontement visuel. Une colĂšre montait en elle, colĂšre quâelle retenait depuis trop longtemps. ColĂšre que dâavoir Ă©tĂ© passive dans sa vie, et que de lâĂȘtre lĂ , face Ă lui qui multipliait les contacts physiques. Pour qui se prenait-il ? Pensait-il pouvoir profiter de sa condition, du fait quâil avait Ă©tĂ© le professeur dâElly dans le passĂ© ?Elle avait eu vent de sa rĂ©putation Ă Poudlard, la rumeur circulait plus vite que les fantĂŽmes dans les couloirs de lâĂ©cole de sorcellerie. Mais Elly ne serais pas de celle qui se laisse atteindre par ce Don-Juan des temps modernes. Elle sentait le sang lui bouillir les temps, la chaleur gagnait chacune de ses veines, elle voulait lui faire du mal. Le repousser loin. Elle figea son regard dans le sien, regardant son visage. Elle le lacĂ©rerait sâil le fallait. Oui, câĂ©tait ça. Il fallait que ce soit ça, quâelle lui fasse regretter ses gestes, ce rapprochement quâelle ne souhaitait pas. Tandis quâElly sentait Ă©clater sa colĂšre en elle, ses iris sâalignĂšrent Ă la verticale, sa prunelle sâĂ©largis, lâanimal qui sommeillait en elle Ă©tait en phase de rĂ©veil et le rĂ©veil nâallait pas ĂȘtre de tout regardait encore lâenseignant avec un air de dĂ©fi, attisĂ© par la haine et le reproche. Elle lui ferait payĂ© â mĂȘme si lâEllycoptĂšre humaine hurlais que ce nâĂ©tait pas ce quâil fallait faire, que ce nâĂ©tait pas ça, quâil cherchait juste Ă lâaider ⊠lâanimal avait pris possession dâelle. CâĂ©tait lui qui rĂ©gissait Ă prĂ©sent Ă lâintĂ©rieur dâElly et il ne faisait nul doute quâil Ă©tait son exact opposĂ© ⊠tout en complĂ©mentaritĂ©. Le corps dâElly subissait une transformation non nĂ©gligeable, ses vĂȘtements fusionnant avec sa peau, lui arrachant des hurlements de douleur, comme si elle Ă©tait brulĂ©e Ă vive et quâelle ne pouvait rien faire pour changer cela. La douleur dâune fourrure qui apparaissait â dâabord sur son dos, puis sur ses bras, ses jambes ⊠non, sur ces pattes ⊠Un nouveau gĂ©missement de douleur, une bĂȘte qui se secoue. Elly qui lutte Ă lâintĂ©rieur, lutte contre la douleur, lutte contre la rancĆur, lutte pour Ă©viter lâattaque quâelle sent Ă©minente. Et puis soudainement, plus rien. La symbiose de deux esprits qui sâaccordent sur un seul but. La symbiose de deux corps en total accord. Et puis, dans la ligne de mire de lâanimal, cet homme. Cause des troubles et des soucis, cause de ce ressentiment profond que lâanimal nâarrive pas Ă contrĂŽler, rage totalement folle et incomprise, est fin, comme si la silhouette de la jeune femme sâĂ©tait muĂ©e dans les courbes de la crĂ©ature. Le poil est soyeux, peut ĂȘtre doux, pour le confirmer il faudrait pouvoir passer sa main sur lâanimal enragĂ©. Le dos est grisĂątre, mais sur la tĂȘte on peut reconnaitre le coloris des cheveux dâElly, mĂȘlant Ă un ton cuivrĂ©, pour parfaire la bĂȘte se dĂ©bat, Ă mi-chemin entre le renard commun et le loup, un Renard de Magellan avait pris forme Ă la place dâElly. PrisonniĂšre de ses instincts prĂ©dateurs et de son irrestible besoin de chasse quâelle ressentait. Besoin de chasse et de vengeance, dâailleurs. Elle Ă©tait habitĂ©e par cette exaspĂ©ration quâil lui faisait ressentir, alors sans un seul souffle, museau Ă terre, elle sâapprocha. PrĂȘte Ă lâattaque. Un dernier regard vers sa proie, et la voilĂ sautant, tout croc dehors, sur lâhomme qui avait pourtant tentĂ© de lâaider. Re Parc de Godric's HollowContenu sponsorisĂ©, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
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