Une tonne collectĂ©e en mer, dix tonnes en moins sur les plages » Ce premier Ă©tĂ© 2022 de mise Ă lâeau, Efinor Sea Cleaner va rĂ©colter les stocks dâalgues en
La prĂ©sence dâalgues vertes en Bretagne est tristement devenue un marronnier de lâĂ©té⊠Cet Ă©tĂ©, la mĂ©tĂ©o a Ă©tĂ© particuliĂšrement favorable Ă leur prolifĂ©ration, un nouveau record est attendu. Câest le cas dans la baie de Saint-Brieuc, oĂč se trouve la commune dâHillion. Le municipalitĂ© a dĂ» fermer plusieurs plages cet Ă©tĂ©. On sâintĂ©resse cette semaine Ă cette problĂ©matique Ă©cologique locale. LâĂ©cologie Ă©tant un thĂšme important dans cette Ă©lection prĂ©sidentielle. Tous les jours, on vous propose un point du vue, un regard, une opinion sur ce phĂ©nomĂšne. Notre reporter Alexandra Sirgant sillonne les plages dâHillion Ă la recherche de rĂ©ponse sur ce phĂ©nomĂšne qui dure depuis des dĂ©cennies. Pourquoi est-ce si difficile de mettre en place des mesures plus Ă©cologiques sur le terrain ? Ăpisode 1 Une mer dâalgues On retrouve Alexandra Sirgant sur une falaise de la baie de Saint-Brieuc pour constater lâĂ©tendue des algues vertes sur les plages dâHillion. Ăpisode 2 Descente sur la plage toxique Notre reporter Alexandra Sirgant se rend directement sur la plage pour observer de plus prĂšs ces algues et mesurer le taux de toxicitĂ© relĂąchĂ© par ces plantes aquatiques. Câest AndrĂ© Ollivro, un ancien Ă©lu municipal, aujourdâhui prĂ©sident de lâassociation Halte aux marĂ©es vertes, qui nous guide. Ăpisode 3 Chez Monsieur le maire Quelles sont les armes dont disposent les collectivitĂ©s locales pour rĂ©pondre Ă ce problĂšme environnemental ? Cet Ă©tĂ© Ă Hillion, plusieurs plages ont Ă©tĂ© fermĂ©es par arrĂȘtĂ© municipal pour risque sanitaire. Ă la fin du mois de juillet la municipalitĂ© a Ă©crit au prĂ©sident de la rĂ©publique. Elle est toujours sans rĂ©ponse du gouvernement. Alexandra Sirgant a pris rendez-vous avec le maire MickaĂ«l Cosson pour en parler. Ăpisode 4 RĂ©colte de rĂ©ponses Ă la ferme On parle depuis plusieurs jours du problĂšme des algues vertes sur les plages de ville dâHillion. Et de la difficultĂ© pour les agriculteurs, en partie responsables de ce problĂšme, dâĂ©voluer vers des pratiques plus respectueuses de lâenvironnement. Aujourdâhui, on tend le micro Ă ceux qui ont fait le choix de lâagriculture biologique. Câest le cas de Gwenael Ollivier, maraĂźcher Ă Ploufragan. Il a rachetĂ© lâexploitation de ses parents, anciens Ă©leveurs de lapin, pour se mettre au bio. Alexandra Sirgant a Ă©tĂ© rĂ©colter des lĂ©gumes sur sa ferme. Ăpisode 5 Questions prĂ©sidentielles Cette semaine, on a tendu le micro Ă diffĂ©rents acteurs de la commune dâHillion, pour comprendre pourquoi câest si difficile de se dĂ©barrasser des algues vertes sur les plages. Ă moins dâun an de lâĂ©lection prĂ©sidentielle, tous ces acteurs ont une idĂ©e bien prĂ©cise du rĂŽle Ă jouer des candidats et surtout du futur Pour son dernier jour sur place, Alexandra Sirgant leur a posĂ© la question. Une saison en France » câest tous les jours Ă 7h40. Alexandra Sirgantalgues vertesHillionplagesSaint-BrieucUn Nova jour se lĂšveUne Saison en France Vous aimerez aussi Le HĂ©ros du Nova jour Le HĂ©ros du Nova jour avec ChEEk Magazine, lâassociation Alternatiba, Streepress et les Ă©quipes de la Voir pour les informations sur la vie privĂ©e et lâopt-out. Micro PerchĂ© Le matin dans Un Nova jour se lĂšve, on tend notre micro Ă la rue. Ailleurs dans le monde Tous les matins dans Un Nova jour se lĂšve, les Ă©quipes de Nova Production font un tour Ailleurs dans le monde⊠et en reviennent... La grille du coq Entrons dans la course Ă lâĂlysĂ©e par la porte de derriĂšre, par la discrĂšte Grille du coq ! Tech Paf Tech Paf, câest une Ă©mission dâexploration du futur que le monde de la tech nous promet. On y aborde une mutation en cours, en...
Le goémon d'épave : ces algues sur les plages aprÚs les coups de vents étaient traditionnellement ramassées au rùteau sur les grÚves pour amender les jardins ou nourrir le bétail. C'est la récolte la plus simple et certainement la plus ancienne, ouverte à tous. à partir du XVIIe siÚcle, toutes les espÚces sont ramassées puis triées : les unes pour
/ L'info en continu PubliĂ© le 09/08/2021 - 1818 Bayonne AFP â Une micro-algue toxique, pouvant provoquer troubles respiratoires et Ă©tats grippaux, est apparue ces derniers jours sur la CĂŽte basque française, contraignant des villes du littoral Ă fermer dimanche leurs plages et interdire la baignade, des mesures toutefois en voie d'ĂȘtre levĂ©es lundi, a-t-on appris auprĂšs des analyses de l'Agence rĂ©gionale de santĂ© ARS ont permis d'Ă©tablir lundi que l'algue est l'ostreopsis siamensis, espĂšce cousine mais moins toxique que l'ostreopsis ovata, connue depuis des annĂ©es en MĂ©diterranĂ©e, oĂč elle a Ă©tĂ© par le passĂ© Ă l'origine d'intoxications et de fermetures de respiratoires, picotement des yeux, toux et nausĂ©es figurent parmi les symptĂŽmes ressentis ces derniers jours par des baigneurs, surfeurs ou promeneurs. Dimanche aprĂšs-midi, alertĂ©s par les maĂźtres-nageurs des plages, Biarritz avait pris la dĂ©cision d'interdire la baignade, comme les communes voisines de Bidart et Saint-Jean-de-Luz."La prĂ©sence de cette algue est une premiĂšre Ă Biarritz", a soulignĂ© lundi la mairie. Mais des cas d'infections similaires avaient dĂ©jĂ Ă©tĂ© signalĂ©s en septembre 2020 sur des plages d' micro-algue, fixĂ©e sur d'autres algues et des enrochements, "est dĂ©crochĂ©e par la houle et se retrouve dans l'eau, parfois en surface. La cytotoxine qu'elle contient peut aussi ĂȘtre transportĂ©e par le vent, dans les embruns", explique Marc Valmassoni, chargĂ© du programme Eau et santĂ© de l'ONG Surfrider Foundation. Le rĂ©chauffement climatique est responsable de la prolifĂ©ration de ces algues, qui se cantonnaient auparavant aux eaux tropicales". Des prĂ©lĂšvements rĂ©alisĂ©s sur toute la CĂŽte basque, entre Anglet et Hendaye, sont en cours d'analyse. Mais "les faits signalĂ©s et les connaissances scientifiques Ă cette date semblent permettre une rĂ©ouverture, selon les prĂ©conisations de l'ARS", a indiquĂ© Ă la presse Emmanuel Alzuri, maire de Bidart et Ă©lu en charge du littoral Ă l'AgglomĂ©ration Pays Biarritz, "toutes les plages sont rouvertes mais nous maintenons un suivi quotidien avec ARS et prĂ©fecture et n'excluons pas des fermetures au cas par cas", a indiquĂ© Ă l'AFP le directeur de cabinet de la maire, Nicolas HĂ©nault. D'autres villes devaient rouvrir leurs plages priori les symptĂŽmes "sont bĂ©nins et passeraient tous seuls", mais ils sont proches d'un Ă©tat grippal, donc du Covid-19, et de ce fait source d'interrogations. "Aujourd'hui, on demande aux personnes qui ont ces symptĂŽmes d'aller d'abord se faire tester pour le Covid et, si c'est nĂ©gatif, de consulter un mĂ©decin", a soulignĂ© M. Alzuri. © 2021 AFP
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Unlittoral prĂ©servĂ©, entre Roscoff et les Abers, ponctuĂ© de plages de sable fin, de massifs dunaires et de roches aux formes particuliĂšres. On profite dâune balade sur ce vaste banc de sable et dâherbes de 5 km de long pour dĂ©goter des fours Ă goĂ©mon, rigoles tapissĂ©es de pierres, creusĂ©es dans le sol, oĂč, Ă une Ă©poque, les algues Ă©taient
Les algues rouges prolifĂšrent Ă Saint-Hilaire-de-Riez. D'oĂč viennent-elles ? Pourquoi ? Sont-elles dangereuses ? Par Tifenn Lorcy PubliĂ© le 7 Oct 20 Ă 1828 Des algues rouges, dimanche 4 octobre au niveau de lâavenue de la Corniche Ă Saint-Hilaire-de-Riez. ©Courrier vendĂ©en.Depuis deux semaines, les algues rouges ont recouvert les plages de VendĂ©e, notamment Ă Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Saint-Hilaire-de-Riez. Dimanche 4 octobre, Ă marĂ©e basse, on ne voyait plus le sable de la on voit des jardiniers avec des fourgonnettes passer les prendre pour amender leur potager utilisĂ©es avec parcimonie sur les cultures, elles amĂ©lioreraient la pousse des patates, ces algues rouges sont Ă©galement une matiĂšre premiĂšre prĂ©cieuse pour les industriels. Ces algues ne sont pas dues Ă la pollution ni Ă lâhomme »La sociĂ©tĂ© Thomsea, basĂ©e Ă Saint-Hilaire-de-Riez, a dĂ©veloppĂ© une filiĂšre algues. Thierry Thomazeau, son PDG, explique "On collecte les algues sur la plage de Sion depuis deux semaines. On les lave avec un machine ensuite. Elles sont envoyĂ©es chez notre partenaire Olmix. L'algue rouge est appelĂ©e Solieria chordalis. C'est une algue qui arrive sur la plage de Sion tous les hivers, quand les tempĂȘtes et la houle arrachent les brindilles depuis les fonds de l'ocĂ©an".Car cette algue pousse depuis la nuit des temps » sur les cĂŽtes vendĂ©ennes. On en voit mĂȘme sur un document qui date de 1892. Ces algues ne sont pas dues Ă la pollution, ni Ă lâhomme. Elles poussent Ă 10 mĂštres de profondeur. »Le Ceva, Centre dâĂ©tudes et de valorisation des algues, avait indiquĂ© dans une Ă©tude que sur les 100 000 tonnes dâalgues rouges qui sâĂ©chouent sur les cĂŽtes du Golfe de Gascogne, 40 000 Ă 45 000 tonnes arrivent dans la baie de Sion Ă Saint-Hilaire-de-Riez. La cĂŽte vendĂ©enne est ainsi faite quâelles glissent depuis Noirmoutier et sont piĂ©gĂ©es dans la baie de Sion », relĂšve Thierry Thomazeau. Cette annĂ©e, Thomsea collectera 2000 tonnes dâalgues sur 40 000 tonnes. Thierry Thomazeau, PDG de Thomsea, avec une algue rouge dans la main photo archive, ici sur la plage de Sion Ă Saint-Hilaire-de-Riez, lĂ oĂč sont piĂ©gĂ©es les algues rouges. ©Courrier vendĂ©en.Ces algues sont ensuite envoyĂ©es chez Olmix. Olmix a trouvĂ© un dĂ©bouchĂ© et a mis sur le marchĂ© un engrais bio, Ă base dâalgues rouges. Avec ce genre de produit, on rĂ©duit par trois le nombre de traitements sanitaires. Olmix vend aussi des produits pour lâindustrie cosmĂ©tique, » indique Thierry Thomazeau. Lâentreprise Thomsea, crĂ©e en 2003, poursuit son dĂ©veloppement. Elle dĂ©veloppe son troisiĂšme modĂšle de chalut. Il sâagit dâun chalut qui permet de rĂ©colter des macro-dĂ©chets plastique. Il peut ĂȘtre tractĂ© par un voilier, un kayak ou un catamaran. Un de nos clients est une entreprise qui pĂȘche du plastique en mer et les transforme en baskets ».VidĂ©os en ce moment sur Actu article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le Courrier VendĂ©en dans lâespace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute lâactualitĂ© de vos villes et marques favorites.
Souvent, quand on parle d'algues, on a cette image négative d'amas verts ou marrons échoués sur les plages en Bretagne ou dans les Antilles. C'est trÚs dommage", déplore Philippe Potin. "Lorsqu'on les retrouve sur les plages, c'est parce qu'elles ont été arrachées à leur socle à cause de la pollution ou des activités industrielles. Elles ne sont
Du nĂ©olithique Ă nos jours. Dans le monde⊠Les macro-algues sont exploitĂ©es dĂšs le nĂ©olithique. Et pour cause en pĂ©riode de vache maigre, ces ressources littorales semblent inĂ©puisables, ramenĂ©es jour aprĂšs jour sur les plages au rythme des marĂ©es. AprĂšs analyse des cendres des foyers de ces premiĂšres populations, nous avons la preuve que les algues Ă©taient utilisĂ©es comme combustible, pratique dâailleurs encore rĂ©pandue au dĂ©but du XXĂšme siĂšcle sur nos cĂŽtes. Si lâon pense souvent aux populations asiatiques quand il sâagit de consommer des algues, nous parlons en revanche moins de leur utilisation par des populations du nord de lâEurope, grĂące Ă des habitudes quâont gardĂ©es certaines populations dans lâantiquitĂ© des Saga islandaises mentionnent que le söl Palmaria palmata, ou Dulse Ă©tait embarquĂ© Ă bord de bateaux vikings. De la mĂȘme maniĂšre, on sait que cette algue a Ă©tĂ© vendue comme aliment sur les marchĂ©s Ă©cossais jusquâau XIXĂšme siĂšcle. Pierre Arzel et Olivier Barbaroux mentionnent dans leur ouvrage Les algues », La Vie latine de GuĂ©nolĂ© » qui dĂ©crivait que lâabbĂ© de Landevenneg, durant une retraite sur un rocher, ne se nourrissait que de petits poissons et dâherbes marines. Ces deux auteurs Ă©voquent la Duilisg », consommĂ©e Ă cette Ă©poque en Irlande, appelĂ©e dulse en Angleterre et tellesk en breton le fameux söl des Islandais. Dans les pays celtiques⊠Notamment en Irlande et en Bretagne, le Chondrus crispus appelĂ© pioka en breton, ou encore Irish moss mousse dâIrlande » est depuis trĂšs longtemps utilisĂ© comme texturant dans les flans, les soupes ou ragouts Philippe Argouarch, ABP Agence Bretagne Presse â Il est Ă©galement intĂ©ressant de se pencher sur des extraits du Pen Tsâao chinois, recueil dâouvrages de mĂ©decine chinoise, alimentĂ© au fil des Ăąges, qui mentionnent les algues. Dans un chapitre rĂ©digĂ© par Sze Teu en 600 av J-C il est dâailleurs possible de lire certaines algues sont les seuls mets dignes dâun roi » Sze Teu, le secret des algues » â Leclerc V., Flocâh Au Japon, la nori du genre Porphyra, petite algue rouge toujours utilisĂ©e dans la fabrication des sushis, vĂ©ritable produit de luxe, servait Ă payer lâimpĂŽt Ă lâempereur au IVĂšme siĂšcle. Dâautres pratiques sont remontĂ©es jusquâĂ nous, et notamment celle de lâutilisation dans lâalimentation du bĂ©tail. Les noms vernaculaires des algues en disent dâailleurs long 1994 â Swine tare en NorvĂšge, signifie goĂ©mon Ă cochon et dĂ©signe lâAscophyllum nodosum. â Bezin saout en Breton, signifie goĂ©mon Ă vache et dĂ©signe Palmaria palmata. âŠEt les algues en Bretagne. Le goĂ©mon, bezhin en breton, nom donnĂ© aux algues rouge, verte ou brune, devint rapidement une source de richesse. Trois catĂ©gories se distinguent rapidement, faisant intervenir diffĂ©rentes mĂ©thodes de collectes pour diffĂ©rents usages finaux les algues dâĂ©pave bezhin torr, les algues de rive bezhin du ou bezhin trocâh et les algues de fond. On retrouve dâailleurs cette mĂȘme classification aujourdâhui, pour appliquer les spĂ©cificitĂ©s rĂ©glementaires et juridiques, que voici Algues Ă©paves ou bezhin torr. Le goĂ©mon dâĂ©pave pouvait gĂ©nĂ©ralement ĂȘtre librement ramassĂ©, et ce toute lâannĂ©e. En Bretagne comme dans de nombreux endroits du monde on a donc utilisĂ© ces algues aprĂšs les avoir sĂ©chĂ©es Ă lâair ambiants pour enrichir le fourrage en hiver par exemple, ou bien mĂ©langĂ©es et transformĂ©es en combustible. Lâutilisation de certaines espĂšces pour amender les terres est Ă©galement devenue une pratique largement rĂ©pandue Ă partir du XVIe siĂšcle. Leur qualitĂ© Ă©tait en revanche moindre par rapport aux algues de rives, directement cueillies Ă la faucille UniversitĂ© du temps libre du Tregor, 2007. Algues de rive ou bezhin trocâh. Il est tout Ă fait probable que lâon doive la richesse de la ceinture dorĂ©e de Bretagne Nord, connue comme Ă©tant une zone particuliĂšrement propice Ă la cuture maraichĂšre, Ă lâĂ©pandage rĂ©gulier du goĂ©mon gĂ©nĂ©ralement des fucus ou des ascophyllum. Le ramassage de ces algues est dâailleurs rapidement rĂ©glementĂ© au regard de lâengouement quâelles suscitent. Algues de fond. En Bretagne le XVIIIĂšme siĂšcle est une pĂ©riode au cours de laquelle sâopĂšre un tournant particulier on dĂ©couvre que de la soude on peut isoler lâiode, matiĂšre Ă forte valeur ajoutĂ©e et vendue au domaine pharmaceutique. Câest en FinistĂšre Nord, dans le pays du LĂ©on, entre la baie de Morlaix et la rade de Brest, que lâactivitĂ© goĂ©moniĂšre se dĂ©veloppe de façon la plus importante, faisant de la Bretagne la premiĂšre rĂ©gion productrice dâalgues de France depuis le XIXe siĂšcle. Algues en Bretagne â Four Ă goĂ©mon, FinistĂšre nord, M. Tredan, 2021 En 2011, 90% de la production française vient de Bretagne, essentiellement du FinistĂšre, soit 71 000 tonnes. Dont 65 000 sont rĂ©coltĂ©es en mer par trente-cinq navires goĂ©moniers; et 6000 sont rĂ©coltĂ©es Ă la main Bretagne Culture Innovation, 2012. RĂ©colter les algues ? Mais pourquoi faire ? Pour leur propriĂ©tĂ©s texturantes. Nous avons dĂ©jĂ tous mangĂ© des algues⊠TrĂšs certainement sans le savoir ! Dans les mousses, les confitures, les crĂšmes glacĂ©es, les mayonnaises, le yaourt, les soupes ou encore les sauces⊠Et plus prĂ©cisĂ©ment des alginates extraites dâalgues brunes, des carraghĂ©nanes et des agars extraites des algues rouges, qui se cachent respectivement derriĂšres les appellations E401, E407 et E406. Ces substances visqueuses et texturantes sont en effet trĂšs demandĂ©es par le secteur de lâagroalimentaire. Pour une utilisation dans lâalimentation. LâAsie est le seul continent oĂč lâalgue est Ă ce point considĂ©rĂ©e comme un aliment Ă part entiĂšre. En salades, dans les soupes, comme condiment ou snacking, elle sâinsĂšre dans la cuisine traditionnelle. Les Japonais en consomment entre 1,5 et 2,5 kg poids sec par personne et par an Q. Le Bras et al, 2015. Ailleurs dans le monde nous en sommes moins, voire peu, friand malgrĂ© la diaspora asiatique et lâintĂ©rĂȘt grandissant pour leur cuisine, lâalgue ne constitue toujours pas un ingrĂ©dient de premier choix, malgrĂ© des valeurs nutritionnelles intĂ©ressantes. La voie du complĂ©ment alimentaire reprĂ©sente donc pour lâinstant un dĂ©bouchĂ© plus sĂ»r. En effet, riches en fibres et stĂ©rols, elles permettraient de rĂ©duire le cholestĂ©rol plasmatique. Par ailleurs, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que les polysaccharides sulfatĂ©s quâelles contiennent ont des actions antitumorales et immunostimulantes. Les alginates permettent Ă©galement de chĂ©later les mĂ©taux lourds. De plus, les populations souffrant souvent de carence en iode peuvent trouver dans les algues une source intĂ©ressante de ce composĂ©. Enfin, les pigments et polyphĂ©nols sont des antioxydants connus et sont prĂ©sents dans les algues J. Person et al., 2010. Pour le secteur agricole. Comme Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment, les algues ont longtemps Ă©tĂ© utilisĂ©es comme engrais. Elles permettent en effet dâaccroitre la capacitĂ© de rĂ©tention dâeau des sols et dâapporter des minĂ©raux. Aujourdâhui, elles sont transformĂ©es pour entrer dans la composition de support de culture, engrais liquides ou solides. Des extractions plus fines des molĂ©cules dâintĂ©rĂȘts sont Ă©galement rĂ©alisĂ©es les polysaccharides sulfatĂ©s, les nutriments ou les hydrates de carbone, rentrent dans la composition de produits biostimulants, de biocontrĂŽles, ou phytosanitaires. Les composĂ©s dâintĂ©rĂȘts peuvent stimuler les dĂ©fenses naturelles des plantes, permettant ainsi de limiter les doses ou les frĂ©quences des traitements, ou encore servir dâadjuvants naturels. En nutrition animale, les algues peuvent intervenir comme complĂ©ments alimentaires, pour leurs propriĂ©tĂ©s Ă©voquĂ©es prĂ©cĂ©demment antioxydants, immunostimulants, âŠ. Des recherches sont en cours afin de mieux comprendre les mĂ©canismes dâaction de ces organismes vivants. Il ne faut pas oublier lâaquaculture, et ses besoins en fourrage » ; En effet, des productions comme celle de lâormeau par exemple, nĂ©cessite une grande quantitĂ© dâalgue 100 tonnes dâalgues fraiches pour 1 tonne produite J. Person et al., 2010. Pour la cosmĂ©tique. Câest lâun des secteurs qui donne Ă lâalgue le plus de valeur ajoutĂ©e. En plus de leurs propriĂ©tĂ©s texturantes, les algues sont une source dâingrĂ©dients actifs. On peut ainsi extraire des oligo- alginates des phycocolloĂŻdes, aux vertus anti-pollution, anti-Ă©ruption cutanĂ©e, anti-acnĂ© et antivieillissement. Les fucoĂŻdanes polysaccharides sulfatĂ©s, rĂ©duisent le vieillissement de la peau et favorisent la croissance capillaire. Pour la santĂ©. Les alginates, pour leur texture visqueuse, sont trĂšs utilisĂ©es comme antiacides pour soulager les brulures dâestomac, et interviennent dans le traitement des plaies compresses hĂ©mostatiques, pansements hydrocolloĂŻdes aprĂšs une brulureâŠ. Les agars sont utilisĂ©s dans les agents gonflants, les laxatifs ou comprimĂ©s anticoagulants. Les carraghĂ©nanes sont utilisĂ©s comme antitumoraux, antiviraux, antis coagulants, et en immunomodulation. De nombreuses recherches sont actuellement menĂ©es sur les propriĂ©tĂ©s anticancĂ©reuses ou antitumorales, ainsi que sur leur pouvoir dâanti-adhĂ©sion bactĂ©rienne, voire bactĂ©ricide ou antiviral. Comme matĂ©riaux biosourcĂ©s. On ne le sait pas toujours, mais les compresses hĂ©mostatiques, que lâon retrouve dans toutes les pharmacies et les hĂŽpitaux, sont fabriquĂ©es grĂące aux fils dâalginate de calcium, obtenus par des procĂ©dĂ©s de filage humides J. Person et al., 2010. On retrouve Ă©galement des alginates dans les colles, ciments, mortiers, ou cĂ©ramiques. Des papiers dâart ou papiers dĂ©coratifs sont dĂ©jĂ fabriquĂ©s Ă partir de pĂąte de bois et de fibres dâalgues. Il est envisageable Ă©galement de rĂ©aliser du carton avec ce matĂ©riau. Plus rĂ©cemment, des rĂ©sultats trĂšs concluants ont Ă©tĂ© obtenus avec des dĂ©chets industriels dâalgues brunes issus de lâindustrie des colloĂŻdes. Lâentreprise Algopack basĂ©e Ă Saint Malo, est Ă la pointe de cette technologie et est en mesure de proposer deux types de matĂ©riaux lâAlgopack 100% algues et lâAlgoblend 50% plastique, 50% algues. Des clĂ©s USB, des lunettes, des jouets de plages et autres objets biodĂ©gradables sont dĂ©jĂ commercialisĂ© Comme bioĂ©nergies. Ce secteur est Ă©videmment trĂšs allĂ©chant avec la rarĂ©faction des Ă©nergies fossiles, de nombreuses questions demeurent autour des biocarburants obtenus Ă partir de grandes cultures aura-t-on assez de terres arables ?. Ainsi, une biomasse prĂ©sente naturellement en abondance, et parfois en surabondance algues vertes, sargasses⊠a de quoi faire rĂȘver les industriels. Cependant les algues contiennent peu de lipides, qui les rendent inadaptĂ©es pour une production de biodiesel. On pourrait cependant extraire de lâhuile dâalgues riches en polyphĂ©nols, comme les algues brunes, par des procĂ©dĂ©s de pyrolyse. Pour les algues riches en polysaccharides, soit la majoritĂ© des grandes algues, il est possible dâimaginer des processus de fermentation pour la production de bio-alcools ou de biomĂ©thanes. Nous nâen sommes quâau stade de la recherche pour ces aspects. En lâĂ©tat actuel des choses, rien nâindique que ces mĂ©thodes seraient rentables Ă©conomiquement. Aujourdâhui, la piste la plus intĂ©ressante semble ĂȘtre celle du biogaz. En effet, la dĂ©gradation anaĂ©robie des macro-algues Ă©met de grandes quantitĂ©s de gaz. Avec le dĂ©veloppement de plateformes off-shore, on pourrait rĂȘver de voir demain le biogaz des algues converti en bioĂ©lectricitĂ© pour faire fonctionner ces infrastructures J. Person et al., 2010. Pays producteur La production des algues dans le monde. Le rapport FAO 2020 rapporte que La production mondiale de macroalgues marines, ou algues marines, a plus que triplĂ©, passant de 10,6 millions de tonnes en 2000 Ă 32,4 millions de tonnes en 2018. Algues en Bretagne â production dâalgues dans le monde â Source Le fait que la production ait connu un tel bond en Ă peine plus de vingt ans sâexplique notamment par le dĂ©veloppement rapide du marchĂ© des carraghĂ©nanes texturants alimentaires. LâIndonĂ©sie fait figure de pays pilote en la matiĂšre elle affichait un passage de 4 millions de tonnes en 2010 Ă plus de 11 millions de tonnes en 2015 et 2016, et se situait toujours Ă un niveau similaire en 2017 et 2018. Mais nâoublions pas que les algues lĂ©gumes », consacrĂ©es Ă lâalimentation humaine telles quâUndaria pinnatifida, Porphyra spp. ou Caulerpa spp sont trĂšs consommĂ©es en Asie de lâEst et du Sud Est. Leur production est en constante augmentation. Comme Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment, le Japon, la Chine et la RĂ©publique de CorĂ©e sont parmi les plus grands consommateurs dâalgue alimentaire. Cette pratique, Ă la fois trĂšs populaire et ancienne, puisque remontant au IVĂšme siĂšcle, a nĂ©cessitĂ© le dĂ©veloppement de lâalgoculture, Ă la fois pour faire face Ă lâaugmentation de la consommation dans ces pays, mais Ă©galement pour satisfaire les besoins dans les rĂ©gions du monde oĂč cette pratique alimentaire sâest essaimĂ©e, notamment grĂące Ă lâĂ©migration de ces populations. Ces soixante derniĂšres annĂ©es, la demande sâest donc considĂ©rablement accrue. La production des algues en Europe. LâEurope contribue trĂšs peu Ă la production mondiale 2016. Alors que 90% de la demande mondiale en algue est satisfaite par lâalgoculture, cette tendance est largement inversĂ©e au seul niveau europĂ©en. Ainsi, sur les 230 000 tonnes exploitĂ©es par le vieux continent, hors algues dâĂ©chouage, plus de 98% sont des algues sauvages collectĂ©es. Etats des lieux des algues en Bretagne. La France, qui occupe la seconde place des pays exploitants en Europe et le dixiĂšme rang mondial, utilise environ 71 000 tonnes par an, issues en grande majoritĂ© des eaux cĂŽtiĂšres bretonnes, dont â Entre 65 000 et 70 000 tonnes dâalgues brunes, obtenues essentiellement par pĂȘche embarquĂ©e, grĂące Ă des bateaux Ă©quipĂ©s de scoubidous ou de peignes norvĂ©giens, et de maniĂšre plus anecdotique grĂące Ă lâalgoculture 1% â 1 500 tonnes dâalgues rouges rĂ©coltĂ©es manuellement en pĂȘche Ă pied â Entre 110 et 300 tonnes dâalgues cultivĂ©es, toutes espĂšces confondues 2016 A ces 71 000 tonnes, il faut ajouter quelques milliers de tonnes dâalgues dâĂ©chouage, rĂ©coltĂ©es grĂące Ă des tracteurs agricoles ou des rĂ©colteuses spĂ©cialisĂ©es dont â 15 000 tonnes de Solieria cordalis â Plusieurs centaines de tonnes dâalgues vertes, exploitĂ©es trĂšs majoritairement par lâentreprise Olmix. Les particularitĂ©s bretonnes sont en effet trĂšs propices Ă une telle richesse 2 730 km de cĂŽtes, des tempĂ©ratures stables de lâeau oscillant entre 8 et 18°C, des cĂŽtes rocheuses idĂ©ales pour que les algues sây cramponnent » et un fort marnage, gĂ©nĂ©rateur de diversitĂ© par un brassage des nutriments et une alternance naturelle entre haute et basse mer. 700 espĂšces dâalgues y cohabitent donc, soit 3% de la diversitĂ© mondiale. Les diffĂ©rentes formes de sourcing. Algues en Bretagne â Les diffĂ©rentes formes de sourcing dâalgues sauvages, Dr Anne Sophie Burlot Algues de fond. Le peigne norvĂ©gien a longtemps Ă©tĂ© une technique plĂ©biscitĂ©e pour la rĂ©colte des algues brunes, type laminaire. Cet outil de 1,5 m de large environ et de 300kg drague le fond marin et arrache les algues de leur substrat. Algues en Bretagne â Dessin illustrant la technique de pĂȘche utilisĂ©e par les goĂ©moniers, avec un peigne norvĂ©gien â Les impacts sur le retournement des blocs rocheux, ainsi que le bruit associĂ©, ont conduit les goĂ©moniers Ă adopter de plus en plus frĂ©quemment une autre technique celle du scoubidou. Ce dernier est un crochet en acier, suspendu a un bras hydraulique. Par un mouvement de rotation, il sâenroule autour des laminaires et les arrache, pour les ramener Ă la surface. Algues en Bretagne â Dessin illustrant la technique de pĂȘche utlisĂ©e par les goĂ©moniers, avec un scoubidou â 35 licences pour 35 bateaux sont distribuĂ©es pour la rĂ©colte. Les algues sont gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©es pour lâextraction dâhydro-colloĂŻdes. Entre 60 et 70 000 T/an sont rĂ©coltĂ©es par an, sur la pĂ©riode autorisĂ©e de mai Ă octobre. A raison de 45 ⏠la tonne environ, le chiffre dâaffaire de cette activitĂ© oscille entre 1,7 et 2,7 millions dâeuros. Algues de rive. La rĂ©colte des algues de rive Ă visĂ©e professionnelle est encadrĂ©e par une licence dĂ©livrĂ©e par le comitĂ© des pĂȘches. Plus de 70 entreprises ont recours Ă cette pratique, pour une commercialisation majoritairement en direct, en Ă©picerie fine ou en restauration. Ces entreprises emploient environ 130 rĂ©coltants dâalgues rĂ©guliers, et des saisonniers dont le nombre est limitĂ© Ă 420. Afin de prĂ©server la ressource, des bonnes pratiques » ont Ă©tĂ© Ă©dictĂ©es. On parle notamment de toujours laisser le crampon sur le rocher ce qui implique une rĂ©colte au couteau ou aux ciseaux de prĂ©fĂ©rence, ne pas tout rĂ©colter au mĂȘme endroit mais au contraire laisser des individus en place pour la reproduction, ne pas dĂ©placer les rochers, et ne pas rĂ©colter Ă proximitĂ© de sources de pollution. Des pĂ©riodes de rĂ©coltes sont Ă©galement Ă respecter pour chaque espĂšce RĂ©colte des algues de rive â Guide de bonnes pratiques, disponible ici . Ces pratiques de rĂ©colte Ă pied ont lâavantage de permettre Ă un plus large public de se familiariser avec les algues, et dâen apprendre les usages. Il va sans dire que chacun doit respecter le milieu et les techniques de rĂ©colte afin de prĂ©server la ressource. Algues Ă©paves. Cette catĂ©gorie dâalgue intĂ©resse peu les professionnels pour plusieurs raisons Les algues sont dĂ©crochĂ©es et donc potentiellement dĂ©gradĂ©es aprĂšs un sĂ©jour entre deux eaux Elles sont pleines de sables Elles peuvent ĂȘtre mĂ©langĂ©es Ă dâautres espĂšces et il est trĂšs difficile de faire le tri. Lâentreprise Olmix a pourtant rĂ©ussi Ă tirer avantage de cette ressource disponible et gratuite et ramasse des centaines de tonnes chaque annĂ©e sur lâestran, en pĂ©riode dâĂ©chouage. Tracteur amphibie, prototype utilisĂ© par lâentreprise Olmix pour le ramassage et lâexploitation des algues Ă©paves â Olmix Algues en Bretagne â Tracteur amphibie, prototype utilisĂ© par lâentreprise Olmix pour le ramassage et lâexploitation des algues Ă©paves â Olmix Algues de culture. Lâalgoculture dĂ©signe la culture en masse dâalgues. On peut y avoir recours aussi bien pour les macros que les micros-algues. Elle fait partie de lâaquaculture et est rĂ©glementĂ©e au niveau français, europĂ©en et international. Culture sur filiĂšre. Cette technique est trĂšs utilisĂ©e pour les grandes espĂšces, essentiellement dâalgues brunes. Il est nĂ©cessaire de rĂ©colter au prĂ©alable des algues dans le milieu naturel et de les emmener en Ă©closerie. Elles y sont stressĂ©es afin de les pousser Ă produire des spores qui sont rĂ©cupĂ©rĂ©es et cultivĂ©es en ballons ou en photo biorĂ©acteurs, jusquâĂ atteindre le stade de sporophyte ou gamĂ©tophyte. Enfin, des cordelettes sont plongĂ©es dans le ballon ou le photo biorĂ©acteur pour que les nouveaux individus puissent sây fixer. Les cordelettes ainsi ensemencĂ©es sont enroulĂ©es autour de plus grosses cordes, ancrĂ©es au fond de la mer et soutenues par des bouĂ©es. Ces bouĂ©es peuvent ĂȘtre immergĂ©es pour limiter lâeffet visuel et une gĂȘne Ă©ventuelle des bateaux figure ci-aprĂšs, ou Ă©mergĂ©es. Algues en Bretagne â Descriptiopn de la filiĂšre subflotante utilisĂ©e pour la culture des laminaires â Source Les algues sont rĂ©coltĂ©es en remontant les fils. En Bretagne, câest lâentreprise Algolesko qui sâest lancĂ©e dans lâaventure Il faut noter Ă©galement que la lĂ©gislation française nâautorise aucun produit fertilisant ou phytosanitaire sur ce type de cultures. Les algues ne peuvent compter que sur les nutriments naturellement prĂ©sents dans le milieu. Il est particuliĂšrement intĂ©ressant dâinstaller ces cultures dans des zones eutrophisĂ©es par exemple, afin que les algues puissent capter le phosphore et lâazote en excĂšs. Un contrĂŽle de la qualitĂ© de lâeau doit cependant ĂȘtre rĂ©alisĂ© avant chaque implantation. Culture multi trophique intĂ©grĂ©e. Pour pallier un Ă©ventuel manque de nutriments, des solutions existent la culture MTI Multi Trophique IntĂ©grĂ©e pourrait ĂȘtre comparĂ©e au principe de cultures associĂ©es » Ă terre. Mais ici il sâagit dâassocier des activitĂ©s dĂ©jĂ bien connues, comme la conchyliculture ou lâĂ©levage de poisson par exemple, Ă la culture dâalgue. Les dĂ©chets des uns nourrissent les autres, qui en Ă©change amĂ©liorent la qualitĂ© sanitaire de lâeau. Lâensemble permet de rĂ©crĂ©er un Ă©quilibre, proche de ce que lâon peut trouver dans les rĂ©cifs naturels. Si cette technique est dĂ©jĂ explorĂ©e dans certains pays, comme le Mexique ou la NorvĂšge, elle commence tout juste sur nos cĂŽtes. Culture off-shore. Une autre voie dâassociation les cultures en parcs Ă©oliens. Si la France finit par dĂ©velopper ce genre de projet, les zones qui seront créées seront soumises Ă une rĂ©glementation particuliĂšre en matiĂšre de pĂȘche et de navigation, et frĂ©quentĂ©es rĂ©guliĂšrement par des professionnels pour la maintenance. Les points dâaccroches sous-marins seront nombreux et permettront dây installer du matĂ©riel de culture. En mer du nord, des expĂ©rimentations ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© menĂ©es. Algues en Bretagne â Croquis issu du Livre Turquoise, et al. 2010, reproduit avec la permission de BH Buck, AWI Bremerhaven, Allemagne Culture en marais. Les zones de marais salĂ©s sont un milieu propice pour certaines espĂšces dâalgues. Les algues vertes filamenteuses types Chaetomorphes, CladophoracĂ©es, Enteromorphes ou les UlavacĂ©es Ulva sp., Monostroma spp, sây trouvent naturellement. Certains marais Ă lâabandon pourraient donc parfaitement convenir pour lâactivitĂ© dâalgoculteur. Dâautant plus que des effets positifs sur la faune et la flore ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© remarquĂ©s dans le cadre de tests les marais, nettoyĂ©s puis entretenus, redeviennent un lieu de vie pour de nombreuses espĂšces, jusque-lĂ dĂ©rangĂ©es par lâenvasement. Cultures en bassins. Une solution pour sâaffranchir en partie des contraintes naturelles et contrĂŽler la production pourrait ĂȘtre la culture en bassin. Directement sur la cĂŽte ou plus dans les terres pour limiter les conflits dâusages, des entreprises ont dĂ©jĂ expĂ©rimentĂ© ce concept. Lâeau est renouvelĂ©e par le cycle naturel des marĂ©es. Les algues sont lavĂ©es, sĂ©chĂ©es Ă basse tempĂ©rature puis broyĂ©es. Lâune des principales algues cultivĂ©es est lâUlva sp. A Saint Pol de LĂ©on, Jean-François Jacob convertit actuellement deux hectares de serres horticoles en bassins de production. Il espĂšre y produire des macro-algues brunes et des crevettes en circuit fermĂ© Algues vertes en Bretagne tous co-responsables ! Câest quoi les algues vertes ? Les phĂ©nomĂšnes de prolifĂ©ration dâalgues sont provoquĂ©s par une combinaison de facteurs la tempĂ©rature, lâensoleillement et une quantitĂ© importante de nitrates, dont se nourrissent les algues eutrophisation. On connait depuis plusieurs annĂ©es le phĂ©nomĂšne des marĂ©es vertes, touchant plus particuliĂšrement les cĂŽtes nord bretonnes. Les marĂ©es vertes. Le phĂ©nomĂšne appelĂ© marĂ©e verte, consistant en lâĂ©chouage de plusieurs tonnes dâalgues vertes, est dĂ©pendant de la prolifĂ©ration Ă©voquĂ©e Ă lâinstant et des conditions de gĂ©omorphologies et courantologies particuliĂšres. Les baies avec un fond de couleur claire, en pente douce et agitĂ©es de courants faibles sont des lieux trĂšs favorables. La premiĂšre marĂ©e verte a Ă©tĂ© observĂ©e en 1971, dans la baie de Saint Michel en GrĂšve 22. En sâĂ©chouant en tas, les algues pourrissent, Ă©mettant un gaz toxique lâhydrogĂšne sulfurĂ© H2S. Câest Ă ce dernier que lâon doit lâodeur caractĂ©ristique dâĆuf pourri qui plane sur les plages en Ă©tĂ©. Lâodeur dĂ©sagrĂ©able nâest quâanecdotique au regard des effets induis par une exposition importante Ă ce gaz. LâINRS Institut national de recherche et de sĂ©curitĂ© pour la prĂ©vention des accidents du travail et des maladies professionnelles dĂ©taille les consĂ©quences dâune toxicitĂ© aigĂŒe soit les effets nocifs rĂ©sultant de lâexposition Ă une seule forte dose ou dâune seule exposition sur lâHomme comme suit âą A 100 ppm3 une irritation des muqueuses oculaires et respiratoires se traduisant par une conjonctivite, une rhinite, voire un ĆdĂšme pulmonaire retardĂ©. Ces manifestations peuvent sâaccompagner de cĂ©phalĂ©e, nausĂ©e, sialorrhĂ©e Ă©coulement de salive et perte de connaissance brĂšve. âą A partir de 500 ppm une rapide perte de connaissance est suivie dâun coma parfois convulsif, accompagnĂ© de troubles respiratoires, dâun ĆdĂšme pulmonaire, de trouble du rythme cardiaque, de modification tensorielle. Si lâexposition nâest pas interrompue, la mort survient rapidement. âą Aux concentrations supĂ©rieures Ă 1000 ppm la mort survient en quelques minutes. On peut se retrouver confrontĂ© Ă de telles concentration au milieu de tas dâalgue, notamment en marchant sur des poches de gaz. En 2009, lâEtat français reconnait les risques sanitaires liĂ©s aux Ă©manations du sulfure dâhydrogĂšne. Cette affaire qui relĂšve de la santĂ© publique est un dossier complexe dont hĂ©ritent les communes du bord de mer. Elles sont dans lâobligation de ramasser les algues Ă©chouĂ©es sur les plages dans un dĂ©lai de 36h, sous peine de devoir les fermer. Quoi quâil en soit, il est formellement dĂ©conseillĂ© de marcher sur des tas dâalgues vertes Ă©chouĂ©es ou de les remuer. Les algues vertes ne constituant pas une pollution en tant que telle et nâest absolument pas dangereuse du moment quâelle reste fraiche ; câest bien le gaz qui se dĂ©gage hydrogĂšne sulfurĂ©, qui peut provoquer des intoxications. En cas de symptĂŽmes, sâĂ©loigner rapidement de la zone dâĂ©manation du gaz et contacter un medecin. Retrouvez dâautres informations sur les algues dans cette excellente vidĂ©o des 5 Minutes Bretonnes. Bibliographie. De A Ă B ADEBIOTECH. Compte rendu COLLOQUE ALGUES ET FILIERES DU FUTUR » », 2010. ANGER Emilie. Lâencadrement juridique relatif Ă lâexploitation des algues ». MĂ©moire de stage de fin dâĂ©tude master 2 Juriste Conseil des CollectivitĂ©s territoriales. Dans le cadre du projet FAR LITTORALG », 2015, 90p. Arzel Pierre. Lâexploitation des algues en Bretagne. In Ătudes rurales, n°133-134. 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Lerapport sur l'Ă©valuation du plan algues vertes de Bretagne a Ă©tĂ© remis aux ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture. PubliĂ© par Eau et riviĂšres, le document dresse un panorama mitigĂ© des actions mises en Ćuvre. Le rapport d'Ă©valuation du plan 2010-2015 de lutte contre les algues vertes en Bretagne a Ă©tĂ© publiĂ©, ce lundi 29 juin.
Et de trois ! AprÚs deux premiers plans de lutte contre les algues vertes qui ont mobilisé prÚs de 110 millions d'euros au cours de la décennie écoulée sans vraiment éradiquer cette pollution, un troisiÚme sera annoncé avant la fin de l'année. Il portera sur les années 2022 à 2027. Elaboré sous l'autorité de la préfecture de Région, il est issu de dix-huit mois de travaux et six mois de négociations intenses ». Sans attendre sa publication et son montant précis, les élus du Conseil régional de Bretagne se verront présenter en séance pléniÚre jeudi 30 juin les recommandations de la Chambre régionale des comptes de Bretagne. Bandes enherbéesLe rapport des magistrats publié l'an dernier préconise des incitations financiÚres suffisantes pour sécuriser les transitions conduites par les exploitations agricoles ». L'Etat prend acte de cette demande et prévoit de doubler les aides individuelles. L'enveloppe devrait atteindre les 8 millions d'euros par an pendant 5 ans contre la moitié au cours du précédent plan. En contrepartie, il est prévu une meilleure gestion des épandages et de l'herbe en favorisant les prairies. Egalement au menu, une politique fonciÚre mieux adaptée pour éviter les extensions. Des bandes enherbées le long des cours d'eau, des haies, serviront de piÚges à nitrates ». Des contrÎles beaucoup plus drastiques sont aussi annoncés dans les exploitations situées sur les 8 principaux bassins-versants afin de limiter les fuites d'azote. Il est scientifiquement démontré qu'elles sont à l'origine de la prolifération du nitrate dans l'eau qui nourrit les algues vertes. Ces contrÎles ont baissé de 73 % dans le précédent plan ! Le budget global du troisiÚme plan n'est pas encore calé, l'Etat évoquant de 15 à 22 millions d'euros annuels, mais il serait deux à trois fois plus élevé que le précédent. Loïg Chesnais-Girard, le président du Conseil régional de Bretagne va accompagner l'Etat, à un niveau au moins égal aux 12 millions d'euros engagés dans le second », précise l' les élevagesEtat et Région marchent néanmoins sur des oeufs dans cette lutte contre les algues vertes, car une partie importante de l'économie bretonne repose sur les filiÚres d'élevage, notamment la production porcine et bovine. S'il est prévu la poursuite de la mutation du systÚme agricole », la vocation de l'élevage, indique encore la préfecture de région sera conservée dans toutes les régions de Bretagne ». Vice-présidente de la Chambre d'agriculture de Bretagne, chargé de l'environnement, Edwige Kerboriou qui exploite un élevage de 90 vaches laitiÚres prÚs de Lannion CÎtes d'Armor, indique qu'il est compliqué de mobiliser les agriculteurs pour ce nouveau plan. Dans la baie de Lannion, nous avons sérieusement réduit la présence de nitrates dans l'eau, avec un taux de 20 mg par litre contre 35 mg il y a dix ans », indique Edwige Kerboriou. Les exploitants ont notamment travaillé sur la fertilisation afin de n'utiliser que ce dont la plante a besoin afin d'éviter le ruissellement », poursuit celle qui tente de convaincre les producteurs d'aller encore plus faut diviser par deux le nombre des élevages en Desmares-Poirrier ConseillÚre régionale Europe Ecologie Les Verts Mais cela arrive à un mauvais moment. Ceux qui ont mis en place des mesures agroenvironnementales et produisent du lait bio ne gagnent plus suffisamment leur vie », se désole Edwige Kerboriou. Difficile donc de les inciter à prendre plus de précautions, malgré les aides », insiste Edwige Kerboriou. Elles peuvent atteindre de à euros par an, par à ces atermoiements, l'élue régionale Europe Ecologie Les Verts Claire Desmares-Poirrier n'y va pas par quatre chemins. Pour se mettre en conformité avec les attentes de l'Europe concernant la directive nitrate, il faut arriver à une charge maximum de 10 mg de nitrate par litre d'eau, donc diviser par deux le nombre des élevages en Bretagne » pas effondrer le modÚleLa région est encore trÚs loin du compte. Le Ceva - Centre d'études et de valorisation des algues - qui se charge d'analyser tous les mois l'évolution des surfaces d'algues vertes en mer et sur le sable, indique que l'an dernier, hectares étaient couverts de ces ulves ». Cette année, la concentration pourrait baisser, mais ce sera insuffisant ». En Bretagne, la moyenne de charge en nitrates est de l'ordre de 30 mg par litre d'eau. Pas question pour le Président de la Bretagne de remettre en cause les fondements de l'agriculture bretonne située au premier rang français de l'élevage de porcs et de vaches laitiÚres. Effondrer le modÚle serait une erreur, mais il faut continuer de le transformer », insiste Loïg Chesnais-Girard. Il envisage la création d'une fonciÚre qui fera des acquisitions dans les versants les plus fragiles. Les terres seront ensuite redistribuées aux plus vertueux des agriculteurs.
LaprolifĂ©ration des algues vertes en bretagne est bien un des symptomes de lâeutrophisation des eaux littorales = trop de nutriments (azote+ phosphore ) qui arrivent des terres vers la mer. Et en bretagne ces apports de nitrates viennent Ă plus de 90% de monde agricole ( ammonitrates + dĂ©jections des animaux ). Et il y a dâautres
PubliĂ© le 4 juil. 2017 Ă 101En ce dĂ©but d'Ă©tĂ©, les algues vertes prolifĂšrent le long du littoral de la Manche. Pour ne pas faire fuir les touristes, les collectivitĂ©s s'empressent de les ramasser, car elles polluent les plages. SpĂ©cialisĂ© dans la conception de machines adaptĂ©es aux conditions extrĂȘmes, B2MH Concept, basĂ© Ă Plouigneau, dans le FinistĂšre, vient de crĂ©er une nouvelle gĂ©nĂ©ration de ramasseuse d'algues. La mise au point de cet automoteur de rĂ©colte d'algues vertes a rĂ©clamĂ© huit mois de R&D. La machine peut ramasser 1 tonne d'algues par minute », prĂ©cise Fabrice Morin, prĂ©sident de B2MH. Elle intervient non pas sur le sable, mais dans l'eau, et dispose d'un systĂšme d'Ă©gouttage au passage des algues sur un tapis. L'objectif est d'Ă©viter de les abĂźmer. De plus, l'engin est Ă©quipĂ© de chenilles pour limiter ses impacts sur la faune marine. L'Ă©quipe de B2MH a montĂ© sur le vĂ©hicule un moteur Mercedes de 320 chevaux et une cabine, puis s'est chargĂ©e de concevoir et fabriquer l'ensemble des autres piĂšces. Long de 9 mĂštres et large de 3,8 mĂštres, l'engin a Ă©tĂ© homologuĂ© par les services des mines et peut donc circuler sur les routes afin d'intervenir, si besoin, tous les jours, de plage en plage. Les algues rĂ©cupĂ©rĂ©es dans l'eau sont peu chargĂ©es en sable et peuvent ĂȘtre transformĂ©es. Elles deviennent polluantes et difficilement valorisables quelques heures aprĂšs leur Ă©chouage sur la plage ou les rochers. AprĂšs rĂ©colte par la machine de B2MH, elles sont immĂ©diatement transfĂ©rĂ©es par camion dans l'usine d'Agrival, Ă PlouĂ©nan, filiale de la Sica de Saint-Pol-de-LĂ©on. C'est elle qui se charge de nettoyer et raffiner ces algues vertes utilisĂ©es par Olmix, comme Ă©lĂ©ment nutritif naturel pour l'alimentation du de crĂ©ation 2005PrĂ©sident Fabrice MorinChiffre d'affaires 1,5 million d'euros en 2016Effectif 8 personnesSecteur machinismeComment affronter la montĂ©e des incertitudes ?Inflation, hausse des taux dâintĂ©rĂȘt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour Ă©voluer dans un environnement de plus en plus complexe, lâexpertise de la rĂ©daction des Echos est prĂ©cieuse. Chaque jour, nos enquĂȘtes, analyses, chroniques et Ă©dito accompagnent nos abonnĂ©s, les aident Ă comprendre les changements qui transforment notre monde et les prĂ©parent Ă prendre les meilleures dĂ©couvre les offres
PrĂšsde 10 000 tonnes ont Ă©tĂ© ramassĂ©es depuis le mois d'avril 2021, et les algues vertes reviennent Ă chaque marĂ©e. C'est comme vider la mer avec un dĂ© Ă
BretagneBrest ENTRETIEN. En Bretagne, « lâexploitation des algues est trĂšs rĂ©glementĂ©e » En 2022, en Bretagne, au maximum, 77 entreprises ï»żauront une
Venezen apprendre plus sur les algues de notre littoral ! Apportez un contenant si vous souhaitez repartir avec une rĂ©colte. Vous serez accompagnĂ© de ChloĂ©, animatrice de Bretagne Vivante. A partir de 10 ans. DurĂ©e environ 2h. Animation offerte par la mairie de Plougasnou. â Gratuit
Lesalgues ascophyllium sont rĂ©coltĂ©s sur un pĂ©rimĂȘtre allant des plages de Roscoff dans la baie de Morlaix et jusque dans l'Aber Wrac'h. Chargement . Vider le panier pour continuer. Oui Annuler. Vider le panier pour continuer. Oui Annuler. Livraison / Click & Collect . Retrait en magasin & Livraison. Le Click & Collect. Sans minimum de
LintĂ©rĂȘt des Français pour les plats japonais Ă base dâalgues tĂ©moigne de sensibilitĂ©s alimentaires ouvertes aux influences asiatiques. Si lâalgue est cultivĂ©e sur les littoraux chinois (10 millions de tonnes en 2010), en France, la Bretagne dĂ©veloppe cette culture sur lâestran. Les algues bretonnes sont aussi rĂ©coltĂ©es et distribuĂ©es dans des magasins
tpeX. 6zl5k00tvp.pages.dev/4466zl5k00tvp.pages.dev/1926zl5k00tvp.pages.dev/5866zl5k00tvp.pages.dev/3756zl5k00tvp.pages.dev/2376zl5k00tvp.pages.dev/1576zl5k00tvp.pages.dev/3256zl5k00tvp.pages.dev/167
algue récoltée sur les plages de bretagne