Demandervotre permis de conduire anglais auprùs de la DVLA. Il n’est pas obligatoire de faire une demande de permis britannique mais vous pouvez le faire auprùs de la DVLA. Il faudra remplir un formulaire D1, payer £43 et envoyer votre permis de conduire français à la DVLA. Quelques semaines plus tard, vous recevrez votre permis
Que signifie ĂȘtre honnĂȘte? ÊTRE honnĂȘte, c’est dire la vĂ©ritĂ© et se garder de toute fraude. L’honnĂȘtetĂ© exige que l’on se montre juste dans ses relations avec autrui, que l’on agisse avec franchise et probitĂ©, sans tromperie. Un homme honnĂȘte est intĂšgre. Étant toujours digne de confiance, il ne trompera jamais son semblable. Nous aimerions tous ĂȘtre traitĂ©s de cette maniĂšre, n’est-​ce pas? Dans ce cas, l’honnĂȘtetĂ© pourra-​t-​elle jamais ĂȘtre dĂ©modĂ©e? À la lumiĂšre des dĂ©finitions donnĂ©es plus haut, le chrĂ©tien comprend immĂ©diatement pourquoi quiconque affirme ĂȘtre un vĂ©ritable adorateur de Dieu se doit d’ĂȘtre honnĂȘte Jean 424. Une telle personne adore “JĂ©hovah, Dieu de vĂ©ritĂ©â€. Psaume 315; Tite 12. Logiquement, seuls des “hommes de vĂ©ritĂ©â€ ont les qualitĂ©s voulues pour le reprĂ©senter. — Exode 1821, Traduction du monde nouveau, Ă©dition anglaise Ă  rĂ©fĂ©rences, note en bas de page; voir aussi Dhorme, Chouraqui. L’honnĂȘtetĂ© touchant de nombreux aspects de notre vie, on comprend pourquoi l’apĂŽtre Paul dĂ©clara Nous sommes dĂ©sireux de nous conduire honnĂȘtement en toutes choses.’ Cela inclut nos paroles, notre attitude au travail, les questions familiales et commerciales et la soumission Ă  toutes les obligations que la loi nous impose. — HĂ©breux 1318. Dans nos paroles Les gens ne disent pas la vĂ©ritĂ©, et ce de bien des façons jugĂ©es souvent innocentes ou acceptables. Ainsi, ils falsifient le dĂ©compte de leurs heures de travail, apprennent Ă  leurs enfants Ă  mentir aux visiteurs, donnent des renseignements inexacts aux agents d’assurances ou se font porter malades pour ne pas aller travailler, et ce ne sont lĂ  que quelques exemples. Parfois, nos dĂ©clarations doivent ĂȘtre mises par Ă©crit. Pour une raison ou une autre, des personnes qui, en d’autres circonstances, ne prononceraient jamais de mensonges pensent pouvoir agir autrement quand il leur faut dĂ©clarer des revenus imposables ou remplir une dĂ©claration dĂ©taillĂ©e Ă  l’intention des douaniers Ă  une frontiĂšre. Cette forme de tromperie coĂ»te de l’argent Ă  tous les contribuables. Est-​ce faire preuve d’amour pour le prochain? De plus, les chrĂ©tiens ne sont-​ils pas tenus de rendre les choses de CĂ©sar Ă  CĂ©sar’? — Luc 2025; 1027; voir aussi Romains 131, 2, 7, 8. Lorsque nous parlons, nous voulons certainement imiter le “Dieu de vĂ©ritĂ©â€ plutĂŽt que le “pĂšre du mensonge”. Psaume 315; Jean 844. Des hommes sans scrupules useront peut-ĂȘtre d’un langage double pour donner une fausse impression ou pour tromper. Mais celui qui ment Ă  son prochain ne l’aime pas. En outre, les menteurs n’ont pas d’avenir sĂ»r. — ÉphĂ©siens 425; RĂ©vĂ©lation 2127; 2215. Au travail Faire honnĂȘtement sa journĂ©e de travail, pour laquelle on reçoit un salaire, est non seulement normal mais requis par les Écritures Colossiens 322-24. Cependant, des milliers d’employĂ©s volent du temps Ă  leur employeur en prolongeant les pauses, en arrivant en retard au travail et en le quittant avant l’heure, en passant beaucoup de temps Ă  arranger leur tenue aprĂšs le dĂ©but du travail, en utilisant le tĂ©lĂ©phone de la sociĂ©tĂ© pour de longues communications non autorisĂ©es, en s’occupant de leurs affaires personnelles pendant les heures de travail ou mĂȘme en s’accordant un petit somme. Ce genre de vol est payĂ© par tous. Pour ce qui est du vol au travail, on peut aussi parler des individus qui s’approprient des objets ou du matĂ©riel pour leur usage personnel. Certains prĂ©tendent qu’il s’agit tout simplement de complĂ©ter un salaire insuffisant, de rĂ©tablir en quelque sorte l’équilibre avec un employeur avare. Mais prendre de tels objets Ă  l’insu de leur propriĂ©taire ou du patron est en rĂ©alitĂ© une forme de vol. Dans toutes ces situations, les vrais chrĂ©tiens suivent ce conseil divinement inspirĂ© Que le voleur ne vole plus, mais plutĂŽt qu’il fasse de ses mains ce qui est de la bonne besogne, pour avoir de quoi donner Ă  celui qui est dans le besoin.’ — ÉphĂ©siens 428; Actes 2035. Mais maintenant, comment rĂ©agirez-​vous si c’est votre employeur qui vous demande de faire quelque chose de malhonnĂȘte ou d’illĂ©gal, en vous menaçant de vous congĂ©dier si vous n’obĂ©issez pas? Par exemple, facturer Ă  un client des piĂšces de rechange qui n’ont pas Ă©tĂ© montĂ©es sur sa voiture; bien emballer des marchandises d’une qualitĂ© et d’un prix infĂ©rieurs afin de les faire payer plus cher aux clients; inscrire un nouveau prix, prĂ©tendu infĂ©rieur, sur certaines marchandises, alors que le prix original Ă©tait le mĂȘme, voire infĂ©rieur. Pour de nombreux employĂ©s, c’est la responsabilitĂ© du patron, pas la leur. Mais qu’ont fait des TĂ©moins de JĂ©hovah confrontĂ©s Ă  ce genre de situation? Daryl J... raconte “Alors que j’étais responsable de rayon dans une Ă©picerie, la direction m’a demandĂ© d’augmenter la marge bĂ©nĂ©ficiaire sans augmenter les prix. Pour cela, on m’a suggĂ©rĂ© de diminuer le poids de certains produits et de prĂ©senter de fausses notes de crĂ©dit Ă  un fournisseur. Ce sont des pratiques courantes mais malhonnĂȘtes.” Daryl refusa d’user de tromperie Proverbes 2023. Quelques semaines plus tard, il Ă©tait congĂ©diĂ©. S’était-​il montrĂ© peu sage en soumettant ainsi sa famille aux consĂ©quences du chĂŽmage? Regrettait-​il d’ĂȘtre restĂ© honnĂȘte? Non, car lorsqu’un TĂ©moin, comme lui, apprit ce qui s’était passĂ©, il lui trouva un emploi. Daryl dit “Trois ou quatre semaines plus tard, je subvenais Ă  mes besoins et Ă  ceux de ma famille d’une maniĂšre honnĂȘte. Je considĂšre comme un honneur d’avoir Ă©tĂ© bĂ©ni par JĂ©hovah pour ĂȘtre restĂ© intĂšgre.” Inversement, vous pouvez obtenir un emploi prĂ©cisĂ©ment parce que vous ĂȘtes honnĂȘte. Ainsi, un agent d’une compagnie d’assurances internationale trĂšs connue conseilla au propriĂ©taire d’un grand magasin prospĂšre de Toronto Canada de mettre fin Ă  ses ennuis, les nombreux vols perpĂ©trĂ©s par ses employĂ©s, en engageant des TĂ©moins de JĂ©hovah. Il expliqua Alors que je me trouvais dans une autre ville pour y recevoir une formation d’agent d’assurances, j’ai remarquĂ© que parmi les clients il y avait une grande chaĂźne de supermarchĂ©s qui n’employait que des TĂ©moins de JĂ©hovah pour renouveler les marchandises dans les rayons le soir. Cette sociĂ©tĂ© avait eu des ennuis avec d’autres employĂ©s, mais elle n’avait rien perdu du tout depuis que la direction avait confiĂ© les clĂ©s aux TĂ©moins pour qu’ils viennent rĂ©approvisionner les rayons aprĂšs la fermeture.’ L’honnĂȘtetĂ© dans d’autres domaines Au moment oĂč il obtient l’argent dĂ©sirĂ©, celui qui emprunte se montre gĂ©nĂ©ralement humble et respectueux, et il ne cesse de rĂ©pĂ©ter en termes rassurants qu’il remboursera sa dette et d’exprimer sa gratitude pour l’aide ainsi reçue. Mais il est stupĂ©fiant de constater le changement d’attitude de certains quand vient le moment de rembourser leur dette. Ils se montrent souvent colĂ©reux ou hostiles, se plaignent d’ĂȘtre harcelĂ©s et prĂ©tendent que leur crĂ©ancier est dĂ©pourvu de toute misĂ©ricorde. Aux yeux de celui qui a empruntĂ© de l’argent, la personne qui le lui a prĂȘtĂ© de gĂ©nĂ©reuse qu’elle Ă©tait est devenue un monstre. Cependant, la Bible dit que celui qui emprunte et ne rend pas est mĂ©chant’. Psaume 3721; Romains 138. Ce serait le cas notamment si celui qui a empruntĂ© de l’argent ne faisait aucun effort pour payer ne serait-​ce que de modestes sommes afin de prouver sa bonne foi, allant peut-ĂȘtre mĂȘme jusqu’à ne plus donner signe de vie au prĂȘteur. Au sein de la famille, l’honnĂȘtetĂ© est nĂ©cessaire dans nombre de domaines le mari se doit de dire la vĂ©ritĂ© Ă  sa femme pour ce qui est de ses revenus et des questions pĂ©cuniaires; la femme, quant Ă  elle, doit dire honnĂȘtement comment elle dĂ©pense l’argent du mĂ©nage; l’un et l’autre sont tenus de se montrer intĂšgres, y compris dans les relations sexuelles, qu’ils limiteront Ă  leur conjoint; les enfants font bien de dire la vĂ©ritĂ© et d’obĂ©ir Ă  leurs parents pour ce qui est de leurs frĂ©quentations et de leurs divertissements, se soumettant Ă  ce que leurs parents leur demandent. — ÉphĂ©siens 533; 61-3. D’aprĂšs tout ce qui vient d’ĂȘtre dit, il devrait ĂȘtre Ă©vident pour tout chrĂ©tien sincĂšre qu’il est dans l’obligation de rompre avec l’injustice’, c’est-Ă -dire les Ɠuvres mĂ©chantes et les mauvais fruits qui rĂ©sultent de la malhonnĂȘtetĂ©, du mensonge, de la tromperie, de la fraude et de la corruption morale. — 2 TimothĂ©e 219; Romains 221-24. RĂ©compenses et bienfaits L’équitĂ©, la franchise ainsi que des relations avec autrui fondĂ©es sur la vĂ©ritĂ© encouragent l’honnĂȘtetĂ©. Un climat de confiance se dĂ©veloppe, ce qui engendre des pensĂ©es et des relations saines. L’honnĂȘtetĂ© permet aussi de vivre dans une atmosphĂšre de confiance plutĂŽt que sur la dĂ©fensive, qui fait perdre du temps et des forces, Ă  cause de la suspicion, des doutes et de la crainte des autres. — Voir ÉsaĂŻe 358-10. L’honnĂȘtetĂ© nous aidera Ă  avoir une bonne conscience, ce qui est indispensable pour servir le Dieu vivant par un service sacré’ qui lui soit agrĂ©able HĂ©breux 914; 1 TimothĂ©e 119. Elle procure aussi la paix de l’esprit, laquelle assure une bonne nuit de sommeil. GrĂące Ă  elle on n’est pas gĂȘnĂ© devant les autres. On Ă©vite aussi la crainte harcelante d’ĂȘtre surpris Ă  faire le mal. On sauvegarde sa dignitĂ© et le respect de soi. De ce fait, l’honnĂȘtetĂ© pourrait-​elle ĂȘtre un jour dĂ©modĂ©e ou perdre toute valeur pratique? L’honnĂȘtetĂ© nous procure donc dĂšs maintenant, Ă  nous et Ă  nos semblables, de nombreux bienfaits et rĂ©compenses. Mais avant toute autre chose, nous devrions vouloir rester honnĂȘtes non pas parce que c’est la meilleure politique ni parce qu’on nous ordonne d’ĂȘtre honnĂȘtes, mais parce que nous aimons notre PĂšre JĂ©hovah. Nous dĂ©sirons prĂ©server nos relations prĂ©cieuses avec Dieu et avoir son approbation. Nous voulons Ă©galement ĂȘtre honnĂȘtes parce que nous manifestons ainsi notre amour du prochain. Disons donc tout simplement qu’ĂȘtre chrĂ©tien, c’est ĂȘtre honnĂȘte. — Matthieu 2236-39. Le psalmiste dĂ©clare “Ô JĂ©hovah, qui sera l’hĂŽte de ta tente? Qui rĂ©sidera dans ta montagne sainte? Celui qui marche sans dĂ©faut et qui pratique la justice, et qui exprime la vĂ©ritĂ© en son cƓur .... À son compagnon il n’a rien fait de mauvais.” Psaume 151-3. Si, tout en adorant JĂ©hovah, nous menons une vie honnĂȘte, lorsqu’en toute justice il mettra fin Ă  l’actuel systĂšme de choses injuste, et lorsque la tente de Dieu sera avec les humains’, nous serons du nombre de ses hĂŽtes’ qui recevront des bienfaits Ă©ternels. Nous-​mĂȘmes ne passerons donc jamais! — RĂ©vĂ©lation 211-5. [EncadrĂ©, page 5] Votre honnĂȘtetĂ© passera-​t-​elle l’épreuve avec succĂšs? Le monde dans lequel nous vivons met Ă  l’épreuve nos convictions et notre dĂ©termination Ă  faire ce qui est droit. Il est organisĂ© de maniĂšre Ă  ce que nous fassions passer notre personne en premier, et cela aux dĂ©pens des autres. Êtes-​vous sincĂšrement convaincu que l’honnĂȘtetĂ© est toujours la meilleure politique? Vos convictions sont-​elles suffisamment fortes pour que vous restiez honnĂȘte, mĂȘme si votre honnĂȘtetĂ© est mise Ă  l’épreuve? Par exemple, que feriez-​vous si ◻ Ă©tant au chĂŽmage depuis de nombreux mois, vous trouviez une somme d’argent importante qui vous permettrait de payer vos factures et d’avoir quelques Ă©conomies? ◻ pour obtenir le diplĂŽme duquel dĂ©pend votre avenir sur le plan matĂ©riel, le seul moyen consistait Ă  tricher lors d’un examen important? ◻ afin d’ĂȘtre reconnu par les scientifiques, il vous fallait arranger’ les rĂ©sultats de vos recherches pour que votre rapport soit publiĂ©? ◻ Ă©tant en vacances dans un pays Ă©tranger et ayant achetĂ© un objet de valeur Ă  un prix trĂšs avantageux, vous deviez le dĂ©clarer Ă  la frontiĂšre et payer des droits de douane importants? [EncadrĂ©, page 6] Les actions honnĂȘtes ne sont pas dĂ©modĂ©es Y a-​t-​il encore des gens qui se soucient de leurs semblables? Oui, mĂȘme si des journaux rapportent certaines actions honnĂȘtes comme s’il s’agissait de faits exceptionnels, donc mĂ©ritant d’ĂȘtre signalĂ©s dans leurs pages. À Fort Wayne États-Unis, la police a tendu un piĂšge Ă  des voleurs en laissant un tĂ©lĂ©viseur haut de gamme dans une voiture dont les portiĂšres n’avaient pas Ă©tĂ© fermĂ©es Ă  clĂ©. Ils surveillĂšrent la voiture pendant plusieurs semaines pour voir ce qui allait se passer. “Nous avons constatĂ© que des gens qui passaient lĂ , voyant le tĂ©lĂ©viseur Ă  l’intĂ©rieur de la voiture, ouvraient la portiĂšre, appuyaient sur le bouton de fermeture, la claquaient et s’éloignaient.” Ils montraient ainsi qu’ils Ă©taient honnĂȘtes. Au Canada, des titres de journaux indiquaient que des sommes d’argent perdues avaient Ă©tĂ© rendues Ă  leurs propriĂ©taires parce que ceux qui les avaient trouvĂ©es avaient bĂ©nĂ©ficiĂ© de l’heureuse influence de la Bible “De bons Samaritains sauvent ses vacances.” — The Windsor Star. “HonnĂȘte, il rapporte 421 dollars.” — The Spectator. “Un commerçant retrouve ses 983 dollars, et la foi.” — The Toronto Star. Dans les trois cas susmentionnĂ©s, ce sont des TĂ©moins de JĂ©hovah qui rapportĂšrent l’argent perdu. Dans le premier cas, deux jeunes TĂ©moins, qui prĂȘchaient de maison en maison, ont trouvĂ© un porte-monnaie et l’ont rapportĂ© Ă  sa propriĂ©taire. Celle-ci dĂ©clara “Je pense qu’il n’y a pas deux jeunes garçons comme ceux-lĂ  sur un million .... Cela me redonne confiance dans la nature humaine.” Comme elle n’était que de passage dans la ville, les deux garçons auraient pu facilement garder l’argent, mais ils dirent “Il n’y a lĂ  rien d’extraordinaire; nous avons simplement fait du bien Ă  un de nos semblables.” Le deuxiĂšme exemple concerne aussi une personne en voyage. Selon le journal, “il n’y a pas eu la moindre tentation dans l’esprit [de celui qui a trouvĂ© l’argent]”. L’homme expliqua qu’il Ă©tait TĂ©moin de JĂ©hovah et, ajouta-​t-​il, “nous croyons fermement Ă  l’honnĂȘtetĂ©â€. Dans le troisiĂšme cas, la personne qui avait perdu l’argent “avoua qu’elle avait pour ainsi dire perdu toute foi dans les hommes”. Le mari de la chrĂ©tienne TĂ©moin de JĂ©hovah qui avait trouvĂ© la poche en papier marron dans laquelle Ă©tait l’argent dĂ©clara au journaliste que le point important dans tout cela, c’était de se laisser guider par la Bible. “Ma femme n’a eu aucun mal” Ă  rendre l’argent. Dans un autre cas, deux TĂ©moins de JĂ©hovah, qui prĂȘchaient de maison en maison, trouvĂšrent une enveloppe contenant la paye d’une personne. Quand ils l’apportĂšrent au commissariat le plus proche, le sergent de service leur dit que personne n’avait signalĂ© avoir perdu cet argent. Le TĂ©moin lui suggĂ©ra alors de faire savoir par la radio locale qu’on avait trouvĂ© cette somme d’argent. PlutĂŽt perplexe, l’agent de police lui demanda “Vous faites beaucoup d’efforts pour rendre cet argent Ă  son propriĂ©taire. Quelle est donc votre religion?” Quand la chrĂ©tienne lui eut rĂ©pondu, il lui dit “Je m’en doutais, car vous ĂȘtes les seuls Ă  ĂȘtre assez honnĂȘtes pour faire tant d’efforts.” Au cours de son activitĂ© de maison en maison, un TĂ©moin de JĂ©hovah, W. K..., s’entendit demander une chose inhabituelle. L’homme et la femme chez qui il avait frappĂ© Ă©taient assez malades, mais ils devaient faire le jour mĂȘme un versement Ă  la banque. Ils demandĂšrent donc au TĂ©moin s’il voulait bien le faire pour eux. Celui-ci ayant acceptĂ©, ils lui remirent 2 000 dollars en espĂšces Ă  dĂ©poser Ă  la banque. À son retour chez eux, le TĂ©moin ne put s’empĂȘcher de leur demander “Comment se fait-​il que vous m’ayez fait ainsi confiance alors que vous ne me connaissiez mĂȘme pas?” Ils lui rĂ©pondirent “Nous savons, et tout le monde sait, que les TĂ©moins de JĂ©hovah sont les seules personnes Ă  qui l’on puisse faire confiance.” S’il est vrai que dans tous les pays on trouve certainement des gens honnĂȘtes en dehors des TĂ©moins de JĂ©hovah, il semble qu’ils soient assez rares pour mĂ©riter qu’on parle d’eux. Nous pouvons ĂȘtre reconnaissants de ce que l’enseignement de la Bible sur l’honnĂȘtetĂ© ait des effets aussi bĂ©nĂ©fiques.
Pourvivre hors la loi il faut ĂȘtre honnĂȘte." Bob Dylan. C’est cette phrase mythique qui s’est imposĂ©e comme un Ă©lectrochoc dans l’esprit de MaĂźtre R., avocat au barreau de Paris. Oui! C’était bien cela, l’impĂ©rieuse nĂ©cessitĂ© d’ĂȘtre honnĂȘte envers soi-mĂȘme, de ne pas se mentir et vivre sa passion Ă  fond. Et lorsque la passion dĂ©passe le cadre juridique, cela fait une
AurĂ©lien Barrau vient de publier Le plus grand dĂ©fi de l’histoire de l’humanitĂ©, un livre fondamental pour comprendre la crise majeure Ă  laquelle nous sommes confrontĂ©s et Ă  laquelle il nous faut en urgence rĂ©pondre. Contributeur rĂ©gulier de Diacritik, AurĂ©lien Barrau a acceptĂ© de sortir de son ascĂšse mĂ©diatique » pour rĂ©pondre Ă  nos questions. Combat contre l’attentisme criminel de la majoritĂ© de la classe politique internationale, Le plus grand dĂ©fi de l’histoire de l’humanitĂ© est surtout un engagement, celui d’un citoyen indisciplinĂ© scientifique, poĂšte et philosophe qui rĂ©ussit le pari un peu fou de rendre simplement des problĂ©matiques d’une complexitĂ© extrĂȘme. AurĂ©lien Barrau montre avec force combien nous sommes face Ă  une catastrophe qui doit ĂȘtre comprise dans l’articulation de l’écologique et du social, au cƓur battant d’un systĂšme gĂ©nĂ©ral d’exploitation des ressources, des hommes, des espĂšces. Le propos est Ă©tayĂ© par des chiffres et des faits et le livre se veut tout autant un cri d’alerte » qu’un plan d’action ». Il peut ĂȘtre lu pour comprendre oĂč nous en sommes, dans le plein sens de ce oĂč », un ici et maintenant situĂ©, interrogeant notre place dans un Ă©cosystĂšme que nous dĂ©truisons ; il doit l’ĂȘtre pour les perspectives qu’il dĂ©gage et rĂ©flexions qu’il engage, un dĂ©bat dans lequel chacun a sa place et sa part. Le plus grand dĂ©fi de l’histoire de l »humanitĂ© est un hymne au divers et au multiple, Ă  la place de l’imaginaire dans le monde profondĂ©ment diffĂ©rent qu’il nous incombe d’inventer. Un Ă©lĂ©ment est immĂ©diatement frappant dans ton livre avant mĂȘme de s’intĂ©resser Ă  son contenu il est aisĂ©ment accessible, intellectuellement comme financiĂšrement. Était-ce une volontĂ© de ta part comme de celle de ton Ă©diteur faciliter ainsi sa diffusion au plus grand nombre ? Oui, nous voulions qu’il ne soit pas cher. La simple existence de ce livre est dĂ©jĂ  paradoxale puisqu’il contribue nĂ©cessairement un peu Ă  pollution qu’il dĂ©nonce
 Autant ne pas multiplier les contradictions et Ă©viter de le rendre Ă©conomiquement Ă©litiste ! Quant Ă  l’écriture, en effet, je souhaitais m’extraire un peu du langage souvent assez hermĂ©tique qui est le mien. Qu’il s’agisse de physique thĂ©orique, de philosophie ou de poĂ©sie, je brille rarement par la simplicitĂ© ! Il Ă©tait temps de faire une exception. Tes prises de position ont Ă©tĂ© extrĂȘmement mĂ©diatisĂ©es ces derniers mois, en lien bien sĂ»r avec l’appel lancĂ© dans Le Monde le 3 septembre 2018, avec Juliette Binoche et 200 personnalitĂ©s. Or la majoritĂ© des articles te prĂ©sentent comme astrophysicien, spĂ©cialiste des trous noirs, ayant par ailleurs ces engagements Ă©cologiques
 Il me semble au contraire que tout est liĂ©, sciences dures, philosophie et poĂ©sie, Ă©cologie, soit ces instabilitĂ©s » p. 34, ces univers multiples » auxquels tu te consacres, depuis des croisements disciplinaires, une indiscipline gĂ©nĂ©rale
 D’abord je dois prĂ©ciser que j’ai tentĂ© de me tenir Ă  distance de l’effervescence mĂ©diatique. J’ai refusĂ© presque toutes les invitations et je me tiens Ă  cette ligne. Non par dĂ©dain ou arrogance mais parce que je crois qu’il faut demeurer dans un certaine ascĂšse pour que la parole et la pensĂ©e gardent leur sens. L’espace public est toujours un piĂšge et risque de devenir un but plus qu’un mĂ©dium. Pour ce qui concerne les liens, je te suis pour l’ indiscipline » gĂ©nĂ©rale ! Une sorte de chaologie Ă  la pluralitĂ© irrĂ©ductible et diffractĂ©e. En un sens, les liens sont donc Ă©vidents parce qu’il ne s’agit que de rendre possibles quelques Ă©piphanies de grĂące et d’enchantement dans un rĂ©el dĂ©solĂ©. Toute pensĂ©e qui ne crĂ©e pas d’amour m’ennuie. Mais, en un autre sens, de Jean Genet Ă  Albert Einstein, en passant par Jacques Derrida, Isabelle Eberhardt et ThĂ©odore Monod
 les liens entre mes hĂ©ros sont tĂ©nus ! Laissons aussi Ă  cette diversitĂ© sa profonde hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ©. Ce livre, on vient d’en parler, est nĂ© de cet appel publiĂ© dans Le Monde en octobre 2018. Est-il liĂ© Ă  une volontĂ© de sortir de l’aspect people » auquel l’ont rĂ©duit trop de media pour poser des Ă©lĂ©ments factuels ? Tu Ă©cris qu’il s’agit d’un petit fascicule », d’une maigre contribution ». J’entends, mĂȘme sans prendre en compte ta modestie, qu’il s’agit de souligner que tu n’es qu’un citoyen dans une vaste entreprise collective, mais ce dĂ©fi » en titre, c’est aussi celui d’ĂȘtre Ă  la fois scientifique et accessible, prĂ©cis depuis une argumentation trĂšs complexe, tissant des Ă©lĂ©ments trĂšs divers. C’était un vĂ©ritable dĂ©fi formel ? Il est vrai que la tribune initiale Ă©tait assez people ». Ceci grĂące Ă  mon amie Juliette Binoche sans elle, nous n’aurions pas eu le dixiĂšme de cette visibilitĂ©. Elle a Ă©tĂ© formidable de gĂ©nĂ©rositĂ© et de sincĂ©ritĂ©. Pour autant, une question se pose qu’est-ce que ce texte – qualifiĂ© d’article ayant eu le plus grand impact dans ce domaine – a rĂ©ellement changĂ© ? Rien du tout. Tout continue Ă  empirer. Mon pĂšre m’a dit qu’aprĂšs cette mise en garde, il faudrait proposer des solutions. C’est ce que j’ai tentĂ© de faire ici. Mais il est vrai je n’ai aucune lĂ©gitimitĂ© Ă  suggĂ©rer un plan de sauvetage du monde ! De plus, je ne me pose pas comme un exemple ou un donneur de leçons, Ă©tant parfaitement conscient de mes propre faiblesses. J’essaye simplement de rĂ©flĂ©chir, avec honnĂȘtetĂ©, Ă  ce qui est possible et souhaitable. Ce geste Ă©mane juste du dĂ©sir impĂ©rieux de tenter ce qui est en mon pouvoir pour contribuer infimement » Ă  donner une derniĂšre chance Ă  la vie. Il existe beaucoup d’autres essais, souvent plus savants que le mien je recommande, par exemple, Ne plus se mentir, de Jean-Marc Gancille. Je crois qu’il faut que chacun use des armes qui sont Ă  sa disposition, puisque nous sommes bien en guerre contre la plus terrible menace de notre Histoire. Ce qui advient aujourd’hui est tellement grave que le pire serait l’inaction, le laisser aller » cynique. Disons que ce petit livre, dĂ©risoire, est un geste de panique. Je ne sais rien faire d’autre que ce genre de choses. Mais je n’y crois pas vraiment il faudrait une rĂ©volution d’ampleur planĂ©taire et rien de tel ne s’annonce. Il est une articulation nĂ©cessaire des plans environnementaux et sociĂ©taux, c’est ce que montre fermement le sous-titre de ton livre, face Ă  la catastrophe Ă©cologique et sociale », ce qu’énoncent plusieurs passages — je cite la page 42 Ă  titre d’exemple, Lorsque l’écologie s’oppose au social, elle se suicide. Et Ă©choue ». Est-ce Ă  dire qu’il faut absolument sortir des visions focalisĂ©es et rĂ©ductrices qui ne s’attacheraient qu’à un Ă©lĂ©ment de la crise le climat ou la pollution par exemple pour considĂ©rer l’ensemble d’un systĂšme ? La majoritĂ© des animaux sauvages a disparu en quelques dĂ©cennies. La vie est en train de mourir sur Terre. Nous sommes prisonniers d’une spirale mortifĂšre. Et ce ne sont pas quelques Ă©nergies vertes » qui endigueront ce processus la question n’est pas seulement celle de l’origine de l’énergie mais aussi celle de son utilisation. Il faut une rĂ©volution extrĂȘmement profonde. Tendanciellement, elle rĂ©duirait notre confort – au moins tel qu’il est aujourd’hui dĂ©fini et ressenti. Il ne faut pas faire semblant de croire qu’il est possible de continuer Ă  consommer plus, tout en impactant moins. C’est scientifiquement faux. Une croissance soutenue dans un monde fini n’est pas durablement possible, c’est un rĂ©gime d’instabilitĂ© qui mĂšne au crash. Qui faut-il croire ? Celui qui prĂ©tend qu’on peut remplir indĂ©finiment un bocal de billes ou celui qui rappelle qu’un bout d’un moment, ça dĂ©bordera ? Qui est le doux dingue et qui est l’analyste crĂ©dible ? Ne laissons pas l’avenir de la vie aux mains des fous. Et la problĂ©matique ne concerne pas que le rĂ©chauffement climatique mĂȘme si le climat Ă©tait parfaitement stable nous serions quand-mĂȘme dans la 6Ăš extinction majeure essentiellement due Ă  la disparation des espaces sauvages et aux pesticides. NĂ©anmoins, beaucoup d’humains sont dĂ©jĂ  dans une situation critique et leur demander des efforts supplĂ©mentaires serait injuste et indĂ©cent. Il ne me semble donc pas y avoir d’autres issue que le partage. Et c’est presque une bonne nouvelle peut-ĂȘtre la contrainte Ă©cologique est-elle ce qui permettra enfin une vĂ©ritable avancĂ©e sociale. Nous nous sommes collectivement trompĂ©s de modĂšle et on doit collectivement l’assumer c’est-Ă -dire que ceux qui en ont les moyens doivent prendre en charge la mutation. Soyons nĂ©anmoins rĂ©aliste ce qui se profile aujourd’hui est tout l’inverse. Alors qu’il serait vital de baisser drastiquement notre consommation et d’inventer toutes sortes de nouvelles solidaritĂ©s – entre humains et non-humains –, nous observons au contraire la montĂ© des rĂ©gimes autoritaires et xĂ©nophobes, des crispations identitaires et des intolĂ©rances radicales. Nous sommes, c’est le moins que l’on puisse dire, mal partis
 Le problĂšme plus gĂ©nĂ©ral que pose la catastrophe Ă  venir est qu’elle suppose de sortir des pensĂ©es binaires et dualistes, de penser en rĂ©seau, de considĂ©rer un ensemble. Cette complexitĂ© explique-t-elle en partie l’attentisme dans lequel les citoyens comme les politiques s’enlisent ? Nous voilĂ  prisonniers d’une construction du monde qui nous apparait comme Ă©tant un donnĂ© indĂ©passable et surtout inquestionnable ». Il me semble aujourd’hui vital de travailler Ă  inventer un ailleurs. Rien ne serait pire que de croire que les choses ne peuvent pas ĂȘtre autres. Il faut rĂ©inventer de la contingence. Et oser un peu de subtilitĂ© le dĂ©fi qui se pose Ă  nous est d’une complexitĂ© incroyable. Dans une certaine mesure, toutes les solutions sont mauvaises. C’est, au sens littĂ©ral, une tragĂ©die. Mais le nier ne rĂ©sout pas le problĂšme. Jouir une derniĂšre fois, sucer jusqu’à la moelle l’os de la Terre, en laissant un territoire dĂ©vastĂ© et un futur Ă©tiolĂ©, ce n’est pas seulement un crime contre l’avenir, c’est aussi un crime contre la vie. Contre l’ontologie ou la quidditĂ© de la vie. Les scientifiques sont dĂ©sespĂ©rĂ©s ils ne comprennent pas qu’on ignore leurs conclusions pourtant parfaitement claires et infiniment tristes. Tu montres pourtant qu’il est simple de prendre une sĂ©rie de mesures, individuelles comme collectives, que tu listes. Et, cela me semble fondamental, tu soulignes que tu ne te poses ni en guide ni en donneur de leçons mais que tu te prends en exemple, en tant qu’individu tentant de faire au mieux, concrĂštement. Est-ce ainsi qu’il faut comprendre ton engagement ? Mes propres faiblesses – je n’ai pas Ă  les cacher je ne suis pas candidat aux Ă©lections et je ne prĂ©tends pas avoir de solution clĂ©s en mains ! – me donnent des exemples concrets sur lesquels rĂ©flĂ©chir. En tant qu’ĂȘtre vivant, je crois qu’il est de mon devoir de m’intĂ©resser à
 la vie. Le terme biodiversitĂ© » est pauvre et froid. C’est du merveilleux, du magique, du miraculeux qu’il faudrait parler ! Chaque espĂšce, chaque individu, prĂ©sente des spĂ©cificitĂ©s uniques et sublimes pour peu qu’un sache les observer avec un minimum de distance Ă©go-anthropo-centrique. C’est ce regard qu’il faut urgemment construire. Il n’a rien de la rĂ©pĂ©tition nostalgique d’un passĂ© fantasmĂ©. Oui, je donne dans le livre une liste d’actions individuelles et collectives qui seraient souhaitables. Mais il faut aller trĂšs au-delĂ  des petits gestes ». Et trĂšs au-delĂ  de la seule prise de conscience » politique. Il faut redĂ©finir le sens de ce qui reste de ce monde. Le sens de nos attentes, de nos plaisirs, de nos symboles. Et mĂȘme si nous nous engagions – et je n’y crois pas une seconde – sur le chemin d’un ĂȘtre-Ă -l’autre enfin respectueux, des dĂ©gĂąts immenses et irrĂ©versibles n’en resteraient pas moins inĂ©vitables. Je veux que le sĂ©rieux » change de camp. PrĂŽner une croissance infinie dans un monde fini relĂšve littĂ©ralement de l’irrationalitĂ© le plus grossiĂšre. Et criminelle. Évidemment, la connaissance, l’art, la science, l’amour
 peuvent croitre sans frein ! Mais l’exploitation mortifĂšre d’une nature confondue avec une ressource, non. Quand je parle de fin du monde » certains s’offusquent. Naturellement, la Terre continuera de tourner – en tant qu’astrophysicien je le sais bien ! – et des formes de vies perdureront. Peut-ĂȘtre mĂȘme l’humanitĂ©, en tant qu’espĂšce, survivra-t-elle, via les plus riches qui auront construit quelques citĂ©s-refuges. Mais ces milliards de milliards de vivants, humains et non humains, qui vont pĂ©rir dans la souffrance, cet Ă©quilibre dĂ©licat et fragile que nous broyons en quelques dĂ©cennies, c’est bien une fin du monde », je n’ai pas peur de l’appeler ainsi. Nous transformons la Terre en parking de supermarchĂ© les espaces vierges fondent Ă  une vitesse vertigineuse, en dĂ©charge publique l’ocĂ©an de plastique fait 3 fois la taille de la France et croĂźt exponentiellement et en Ă©tuve la pente actuelle n’est pas du tout Ă  + mais plutĂŽt Ă  +5 degrĂ©s. Est-ce vraiment ce que nous dĂ©sirons ? Serais-tu d’accord pour dire que le dĂ©fi dans lequel nous sommes, en tant qu’humanitĂ©, est de reconsidĂ©rer l’ici, de redĂ©finir notre situation dans un environnement que nous sommes en train de dĂ©truire ? En montrant que cette crise peut aussi, paradoxalement ĂȘtre une chance », qu’il faut contrebalancer la collapsologie gĂ©nĂ©rale par une forme sinon d’optimisme du moins d’ouverture Ă  des possibles. Est-ce ce que tu entends, page 46, par cette chance d’explorer un nouveau rapport au rĂ©el, enrichi de multiples possibles » ou ce que tu Ă©cris plus loin redessiner notre maniĂšre d’habiter le monde » ? Oui et non. Je suis d’accord avec le travail sur l’ici que tu Ă©voques. Sur la nĂ©cessitĂ© de totalement redĂ©finir nos liens et d’inventer de nouvelles alliances y compris avec les non humains. En revanche, je ne suis pas d’accord pour la touche d’optimisme qu’il faudrait ajouter. Je pense au contraire que la reprĂ©sentation que nous avons de la situation est beaucoup trop optimiste. Tous les indicateurs objectifs montrent que les choses empirent. Chaque annĂ©e est pire que la prĂ©cĂ©dente. Il faudrait un changement de cap Ă  180 degrĂ©s et nous continuons d’aller – de plus en plus vite – dans la direction du gouffre. Je pense justement qu’il est vital de s’extraire de l’optimisme totalement injustifiĂ© qui semble encore dominant. Je n’utilise pas le terme de collapse. Il Ă©voque un peu un mauvais film au dĂ©nouement spectaculaire et caricatural. Cela n’a pas grand sens pour moi. Les populations animales dĂ©croissent rapidement, les humains sont en risque quasi existentiel, les espĂšces disparaissent, les forĂȘts sont dĂ©vastĂ©es, la canicule gagne, la pollution tue
 C’est presque pire qu’un collapse, en fait. Oui et tu dis justement dans le livre ne pas ĂȘtre dans cette perspective, celle de la collapsologie. Ton cri d’alerte » est surtout un plan d’action », il faut doubler la thĂ©orie ou la rĂ©flexion d’une praxis. LĂ  est l’urgence, cesser de discuter des causes, d’un pourquoi et adopter des mesures, en particulier sur un plan collectif, politique ? La seule chose qui me rende un peu heureux dans cette situation c’est que nous avons le devoir de tout rĂ©inventer. C’est assez excitant. Nous sommes en demeure de reconstruire la grammaire mĂȘme de notre rĂ©el. VoilĂ  la premiĂšre mesure penser hors de l’ordre de l’ancien monde. Un exemple certains disent que j’appelle Ă  dĂ©croĂźtre » et y voient une rĂ©gression. Mais si au lieu d’évaluer la croissance sur le PIB qui est presque proportionnel Ă  l’impact Ă©cologique destructeur, on l’évaluait sur la capacitĂ© Ă  aimer, Ă  s’entraider, Ă  diminuer les inĂ©galitĂ©s, Ă  respecter la vie, Ă  s’enivrer de diversité  je serais trĂšs favorable Ă  la croissance ! Il y a aussi un travail sĂ©mantique Ă  opĂ©rer. D’autres me reprochent d’ĂȘtre un Staline vert » souhaitant imposer une dictature Ă©cologique. C’est grotesque. D’abord je n’ai aucune ambition personnelle et, surtout, j’aime la libertĂ©, comme tout le monde ! Mais la libertĂ© de dĂ©truire la nature, d’interdire un avenir pour nos enfants, d’occasionner la mort des plus pauvres est-elle souhaitable ? Les entreprises sont protĂ©gĂ©es par des lois, faut-il que la Terre ne le soit pas ? Heureusement, le droit nous empĂȘche d’agresser nos semblables et cela protĂšge notre libertĂ© individuelle. Peut-ĂȘtre – il faudrait y rĂ©flĂ©chir sereinement et sincĂšrement hors de l’invective malveillante des rĂ©seaux sociaux et des calomnies galopantes – est-il en effet sensĂ© de protĂ©ger un peu la vie grĂące Ă  la loi. Peut-ĂȘtre l’infime privation de libertĂ© qui restreindrait notre hubris consommateur nous offrirait-elle la libertĂ© de continuer Ă  vivre. Ça pourrait valoir le coup. Serais-tu d’accord avec l’idĂ©e qu’il est un engagement nĂ©cessaire de l’écrivain aujourd’hui, qui doit se situer, participer au dĂ©bat, ĂȘtre pleinement dans la citĂ©, donc dans le politique ? Comme souvent, je me sens un peu tiraillĂ©. D’un certain point de vue, je rĂ©pondrais oui Ă©videmment ». Mais d’un autre, j’aime l’idĂ©e que l’artiste soit absolument libre. Qu’il ne soit assujetti Ă  aucune considĂ©ration Ă©thique. Son rĂŽle est aussi de choquer, de s’extraire, de faire preuve d’insolence ou de subversion. Tu te dis naĂŻf », c’est l’adjectif que tu emploies. Est-ce d’abord au sens Ă©tymologique du terme naturel ? Ou est-ce un clin d’Ɠil vers le conte voltairien, une maniĂšre de souligner l’importance d’un regard candide pour observer la marche du monde, de notre Ă©poque qui exige, d’ailleurs, de nouvelles LumiĂšres ? Ou peut-ĂȘtre, justement, exige-t-il plutĂŽt un clair-obscur assumĂ©. Trop de lumiĂšre aveugle
 Il me semble que nous avons totalement oubliĂ© des fondamentaux tellement Ă©vidents qu’en effet la naĂŻvetĂ© est ici notre alliĂ©e. Quand nous aurons multipliĂ© par mille le dĂ©bit d’Internet et constellĂ© l’espace d’objets techniques connectĂ©s, on se rendra peut-ĂȘtre compte du caractĂšre dĂ©risoire de ces jouets face Ă  l’immensitĂ© du prix payĂ© la disparition de millions d’espĂšces et de millions de milliards d’ĂȘtres sensibles. Quand bien mĂȘme la nature reprendrait ses droits dans quelques millions d’annĂ©es, n’oublions pas que les morts ne renaĂźtront pas, que les souffrances endurĂ©es auront bel et bien Ă©tĂ© rĂ©elles. On ne peut pas reconstruire la cathĂ©drale du vivant. L’effondrement heureux est impossible ce ne sont pas des abstractions qui risquent de disparaitre. Ce sont nos enfants, nos voisins, les animaux de nos campagnes. Tu Ă©cris qu’il faut cesser d’opposer Ă©cologie et sociĂ©tĂ©, que ce sont les deux faces d’un mĂȘme systĂšme et que nous devons aller vers une ontologie plurielle », vers un systĂšme qui fasse une place rĂ©elle et pleine Ă  l’altĂ©ritĂ©, Ă  la diversitĂ©, qui pense le commun », en somme ? Pour ĂȘtre honnĂȘte, je ne sais pas trĂšs bien ce qu’il faut faire. Je suis juste certain qu’il est indispensable de regarder ailleurs. Et de sortir du mantra chacun fait ce qu’il veut ». Ça n’a aucun sens dĂšs lors que l’exercice de son plaisir Ă©goĂŻste dĂ©truit par ailleurs. Expliquer aujourd’hui que prendre 10 fois l’avion dans l’annĂ©e ou rouler dans un gros 4X4 en ville relĂšve d’un choix individuel pour ceux qui en ont les moyens !, c’est oublier que nous partageons tous la mĂȘme planĂšte et que nous sommes tous victimes potentielles de l’inconsĂ©quence d’un tel comportement. Alors, oui, je crois qu’il faut effectivement interroger toute la structure ontologique que nous avons construite autour du rĂ©el et inventer de nouveaux fondements, de nouveaux dĂ©sirs, de nouvelles entraides, de nouveaux mots, de nouveaux agencements, de nouveaux rĂȘves, de nouvelles amours
 Ton livre montre l’extrĂȘme violence de notre systĂšme envers les animaux, envers les ĂȘtres humains, envers la planĂšte. Or cette violence est sinon acceptĂ©e en tout cas en grande partie invisibilisĂ©e derriĂšre des abattoirs plus fermĂ©s que des sites militaires, une grande partie de nos dĂ©chets dĂ©versĂ©s ailleurs », etc.. N’est-ce pas en partie cette invisibilisation qu’il faut combattre, en Ă©nonçant ce qui se pratique, en documentant les faits, ce Ă  quoi s’attache d’ailleurs ton livre ? Exactement ! Travailler la hiĂ©rarchie des violences est essentiel. Ce qui nous semble parfois inacceptable pourrait apparaĂźtre, suivant d’autres schĂšmes de pensĂ©e, comme anecdotique – voire souhaitable – face Ă  la violence systĂ©mique qui opprime et dĂ©truit. Et la violence n’est pas intrinsĂšquement condamnable tout dĂ©pend de ce contre quoi elle se dĂ©ploie. En Europe occidentale, en particulier, notre longue histoire coloniale nous a conduit Ă  ne tolĂ©rer la diffĂ©rence que dans son invisibilitĂ©. Il est temps de s’extraire de cette arrogance mĂ©prisante et paternaliste. Ton livre Ă©nonce plusieurs mesures d’urgence Ă  prendre, il n’est Ă©videmment pas le lieu ici de les dĂ©tailler. C’est contraire Ă  toute saisie pertinente de la crise mais je te pose quand mĂȘme la question. Si chacun devait commencer par un engagement, ce serait lequel ? Ça serait d’oser interroger tout ce qui nous semble si Ă©vident. PlutĂŽt que de se battre pour le pouvoir d’achat », ne devrait-on pas se mobiliser pour le devoir d’aimer » ? Naturellement il n’est pas question de remettre en cause la nĂ©cessitĂ© Ă©vidente de veiller Ă  ce que les ressources matĂ©rielles de ceux qui ont dĂ©jĂ  peu ne s’étiolent pas. Bien au contraire. Il s’agit plutĂŽt de ne plus confondre la fin et les moyens. Qu’il soit – en gĂ©nĂ©ral – nĂ©cessaire de travailler pour subvenir Ă  ses besoins est Ă  peu prĂšs incontestable. Mais qu’au vingt-et-uniĂšme siĂšcle on s’enorgueillisse de vouloir allonger la durĂ©e du travail alors mĂȘme que les sociĂ©tĂ©s occidentales modernes produisent dĂ©jĂ  Ă©normĂ©ment plus que le nĂ©cessaire est assez ahurissant. Chercher du temps pour lire, Ă©crire, crĂ©er, aimer, jouer, inventer, dĂ©sirer, admirer, contester, explorer, ne serait-il pas plus
 sensĂ© ? Je voudrais poursuivre sur deux questions plus thĂ©oriques et philosophiques peut-ĂȘtre mais elles me semblent fondamentales et ce sont deux perspectives passionnantes qu’ouvre ton livre. La premiĂšre porte sur la notion de continuitĂ© » qui est au centre mĂȘme de ton propos. Notre systĂšme Ă©conomique et social a rompu avec le rythme lent des Ă©cosystĂšmes. Pour ne donner qu’un exemple, nous exploitons des Ă©nergies fossiles qui ont mis un temps infini Ă  ĂȘtre produites et nous les exploitons jusqu’à la rupture. Nous suivons une logique rĂ©ificatrice », celle d’un temps court. Et tu Ă©cris qu’il faut rĂ©inventer la continuitĂ© » p. 72, celle de l’Histoire, celle du rapport aux autres vivants, cette continuitĂ© communielle des vivants que nous avons perdue » p. 97. En quoi cette notion de continuitĂ© te semble-t-elle une des clĂ©s d’un avenir repensĂ© ? C’est sans doute mon attrait pour la pensĂ©e Ă©picurienne qui se signe ici. Un rĂ©-enchantement de l’ici et du maintenant. Une remise en cause raisonnĂ©e de la vellĂ©itĂ© universaliste des Ă©thiques trop certaines de leurs Ă©vidences. La physique Ă©picurienne invente le clinamen la trĂšs petite dĂ©viation – dite dĂ©clinaison – qui peut inflĂ©chir radicalement le devenir d’un systĂšme. L’histoire du vivant est celle d’une continuitĂ© parsemĂ©e d’infimes clinamen qui ont menĂ© aux sauterelles, aux fougĂšres, aux baleines, aux bactĂ©ries et aux grands singes. Nous sommes une espĂšce parmi tant d’autres. TrĂšs unique. Comme chaque autre. Tout le paradoxe vient que la dĂ©couverte de cette continuitĂ© dans laquelle nous nous trouvons avec la nature – concept Ă  dĂ©construire, d’ailleurs, puisque l’opposition nature/culture est sans doute la plus violente et arbitraire de toute notre histoire mĂ©taphysique – doit nous mener Ă  une discontinuitĂ© de comportement et de valeurs. Il n’est pas question de faire table rase de notre histoire. L’humanitĂ© a dĂ©couvert et inventĂ© des merveilles et personne ne souhaite renoncer aux avancĂ©es de la science et de la mĂ©decine, aux explorations des arts et des lettres. En revanche, notre rĂ©ification de la vie non-humaine, le niveau de monstruositĂ© auquel nous sommes parvenu en terme de biomasse la part des mammifĂšres libres et de l’ordre de
 5% ! Le reste, c’est de la viande en devenir n’est plus tenable. LĂ , il faut plus qu’une inflexion, il faut une rupture de notre ligne de folie qui est devenue, pour le dire comme Deleuze, une ligne de mort. Par ailleurs, tu proposes de sortir du mot Ă©cologie, trop Ă©troit, pour privilĂ©gier le terme de biophilie ». Tu pourrais expliciter ? Écologie, Ă©tymologiquement, rĂ©fĂšre Ă  la science ou Ă  la connaissance logos de la maison oikos. Par extension, cela dĂ©signe donc aussi l’étude de l’environnement. VoilĂ  qui demeure tellement anthropocentrĂ©. Ce n’est plus en terme d’environnement – comme si rien n’avait de sens ou de valeur sans ĂȘtre rapportĂ© au fait de nous entourer – qu’il faut penser. Il est temps d’entrevoir la vie elle-mĂȘme et de l’aimer. Pour elle-mĂȘme. Il n’est peut-ĂȘtre pas indispensable de savoir si les rhinocĂ©ros nous sont utiles » pour dĂ©plorer leur prochaine disparition. Derrida Ă©crivait Ă  propos de la mort de ses amis chaque fois unique, la fin du monde ». C’est un peu ce que je ressens pour la disparition des espĂšces et mĂȘme des individus dans les espĂšces
 Enfin, tu Ă©cris et cela a profondĂ©ment rĂ©sonnĂ© pour la littĂ©raire que je suis, que nous sommes des crĂ©ateurs de mondes et de systĂšmes symboliques. Je te cite, p. 91, il faut un rĂ©cit, une histoire et une iconographie de la rĂ©volution Ă©cologique ». Tu es philosophe et poĂšte, que serait, pour toi, cette nouvelle Ă©cologie du rĂ©cit ? Oh je ne suis rien du tout, moi. Juste un membre de la tribu des vivants. Un peu extĂ©nuĂ© de la violence et de la malveillance. Un peu consternĂ© de la survivance, pour ne pas dire de la rĂ©surgence, des fascismes, des sexismes, des impĂ©rialismes, des racismes, des individualismes, des suprĂ©matismes, des nationalismes, des ultra-libĂ©ralismes
 Je crois, en effet, qu’il est impossible d’espĂ©rer un retournement sans que celui-ci soit accompagnĂ© par une nouvelle mythologie et une nouvelle symbolique. C’est peut-ĂȘtre la seule belle chose de cette triste situation nous avons tout Ă  rĂ©inventer et voilĂ  qui est enthousiasmant ! La contrainte Ă©cologique peut obliger Ă  mettre en Ɠuvre la mutation sociale que nous avons Ă©tĂ© jusqu’alors incapables d’inventer. Et, en parallĂšle du politique et de l’éthique, je crois que c’est au poĂ©tique de jouer un rĂŽle majeur. Parce que le poĂšte connaĂźt les limites du texte, les rĂšgles qu’il faut suivre, mais il est aussi en droit – et mĂȘme en devoir – de rĂ©inventer la totalitĂ© de la grammaire du rĂ©el Ă  chaque ligne. Demain sera poĂ©tique ou ne sera pas. AurĂ©lien Barrau, Le plus grand dĂ©fi de l’histoire de l’humanitĂ©, Ă©d. Michel Lafon, mai 2019, 143 p., 8 €
Ceuxqui s'y installeront vivront sous perfusion de la Terre pour des siĂšcles au minimum. dĂ©montre qu'il est plus que temps d'aller sur Mars afin de dĂ©sengorger la planĂšte, car, il faut ĂȘtre honnĂȘte, ce n'est pas en mangeant des graines et en refusant d'avoir des enfants ou en ayant 1, alors qu'en contre partie la trĂšs grande majoritĂ© de la population mondiale se

Dictionnaire des citationsIl n'y a que les mots qui comptent, – le reste n'est que bavardage. [ EugĂšne Ionesco ] Chaque citation exprime les opinions de son auteur et ne saurait engager Dicocitations. citations novembre 2, 2011 FrĂ©dĂ©rick JĂ©zĂ©gou Pour rĂ©ussir dans la vie, il faut ĂȘtre honnĂȘte. PagnolLe Dico des citations← Qui sĂšme l’injustice rĂ©colte l’adversitĂ©, l’instrument de sa passion sera ce n’est pas une passion, c’est une maladie. → © 2001- 2022 FrĂ©dĂ©ric JĂ©zĂ©gou - & Dicocitations SAS - DonnĂ©es personnelles - Plan du site - Mentions lĂ©gales La base de donnĂ©es des citations est la propriĂ©tĂ© exclusive de FrĂ©dĂ©ric JĂ©zĂ©gou producteur du contenu .

ĂȘtred'accord avec quelqu'un. ĂȘtre Ă  l'affiche v. se donner, se passer, pour un spectacle. ĂȘtre en alerte v. ĂȘtre aux anges v. ĂȘtre enchantĂ©, ravi. ĂȘtre aux antipodes v. Utilisez le dictionnaire Français-Italien de Reverso pour traduire il faut ĂȘtre honnĂȘte et beaucoup d’autres mots. Vous pouvez complĂ©ter la traduction de il faut ĂȘtre honnĂȘte proposĂ©e par le dictionnaire Collins Français-Italien en consultant d’autres dictionnaires spĂ©cialisĂ©s dans la traduction des mots et des expressions Wikipedia, Lexilogos, Oxford, Cambridge, Chambers Harrap, Wordreference, Collins, Merriam-Webster ... Dictionnaire Français-Italien traduire du Français Ă  Italien avec nos dictionnaires en ligne ©2022 Reverso-Softissimo. All rights reserved.
\n\n \n\n\npour vivre hors la loi il faut ĂȘtre honnĂȘte
Ilexiste de nombreux types de panneaux solaires, mais les panneaux montĂ©s sur le toit sont particuliĂšrement pertinents car ils peuvent ĂȘtre orientĂ©s pour suivre le soleil et soigneusement pliĂ©s la nuit pour Ă©viter le vol. Pour deux personnes, un panneau de 100 watts cĂąblĂ© dans deux panneaux de loisirs de 110 ampĂšres devraient suffire Ă  s’en sortir, aprĂšs
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Enfonction du traitement chirurgical effectuĂ©, le temps de cicatrisation est de 4 Ă  6 semaines en moyenne. Dans cet article, j’ai concentrĂ© les informations qui me semblent essentielles avant d’ĂȘtre opĂ©rĂ©e d’un cancer du sein, mais aussi les astuces pour mieux les vivre.
Madame Caroline Proulx, ministre du Tourisme, C’est avec impatience et mais aussi apprĂ©hension que nous attendons les chiffres de l’industrie touristique pour l’étĂ© qui s’achĂšve. Ce secteur est parmi les plus touchĂ©s par les mesures sanitaires mises en place pour lutter contre la COVID-19. Certains parlent avec soulagement d’un Ă©tĂ© Ă©tonnamment chargĂ© dans certaines rĂ©gions, parce que les QuĂ©bĂ©cois ont redĂ©couvert les paysages majestueux de la GaspĂ©sie, de la CĂŽte-Nord et des Îles-de-la-Madeleine, ou encore la vie trĂ©pidante des grands espaces de Charlevoix. Tant mieux. Mais six semaines ne font pas une saison touristique, encore moins une annĂ©e. On rapporte que les restaurants ont Ă©tĂ© complets tout l’étĂ© en GaspĂ©sie, mais avec une capacitĂ© d’accueil maximale de 40 %, il n’y a pas de quoi cĂ©lĂ©brer. Et que dire de la situation Ă  MontrĂ©al! C’est un dĂ©sastre, le taux d’occupation des hĂŽtels et des restaurants est famĂ©lique. Pour ĂȘtre honnĂȘte, il n’y avait rien Ă  cĂ©lĂ©brer non plus de l’annonce du gouvernement caquiste en juin dernier qui promettait 753 millions $ pour aider Ă  la relance de l’industrie touristique ». Au-delĂ  du titre illusoire, on a rapidement compris que 92 % des sommes annoncĂ©es Ă©taient sous forme de PRÊTS. La proposition du gouvernement du QuĂ©bec pour aider nos 30 000 entreprises touristiques Ă  traverser la pire crise de toute l’histoire est donc de les endetter davantage? Des entreprises qui il y a Ă  peine un an Ă©taient florissantes sont aujourd’hui confrontĂ©es Ă  un manque inquiĂ©tant de liquiditĂ©s. Madame la ministre, ce n’est pas au beau milieu d’une pandĂ©mie que ces entreprises qui luttent pour leur survie vont rĂ©nover leur spa ou remplacer leurs fenĂȘtres comme vous le proposez. C’est d’une aide directe dont l’industrie a besoin. Finalement, du plan annoncĂ© en juin, il n’est restĂ© que 8 % des 753 millions $, soit 58,8 millions $, pour soutenir vĂ©ritablement l’industrie. Trop peu. Madame la ministre, inutile de se faire de fausses illusions ou de recourir au jovialisme qui caractĂ©rise frĂ©quemment l’action de votre gouvernement, car la saison touristique estivale 2020 est gĂąchĂ©e. Toutefois, vous avez aussi le devoir d’agir dĂšs aujourd’hui pour sauver ce qui peut encore ĂȘtre sauvĂ©; qu’allez-vous faire pour la saison du tourisme d’affaires qui s’amorce? Et pour la prochaine saison des festivals? L’industrie touristique n’a pas le luxe d’attendre des semaines avant d’ĂȘtre fixĂ©e. Il faut un plan, pas seulement des mesures Ă  la piĂšce, et il le faut dĂšs maintenant, parce que des milliers d’entrepreneurs quĂ©bĂ©cois, qui reprĂ©sentent plus de 400 000 emplois partout sur notre territoire, ont besoin de connaĂźtre la direction que vous comptez donner Ă  la relance touristique du QuĂ©bec. Parce qu’une fois qu’on a fait le triste constat qui prĂ©cĂšde, aussi bien penser Ă  l’avenir et aux beaux jours qui reviendront lorsque la pandĂ©mie sera derriĂšre nous, lorsque les festivals battront Ă  nouveau leur plein dans les rues de MontrĂ©al, quand des accents du monde entier se feront entendre dans les rues de QuĂ©bec et quand les produits et les paysages de chacune de nos belles rĂ©gions envahiront Ă  nouveau les rĂ©seaux sociaux des visiteurs du monde entier. MalgrĂ© le fait que nous soyons de formations politiques diffĂ©rentes, je vous offre mon aide afin de convaincre les ministres sĂ©niors de votre gouvernement du bienfondĂ© d’une aide directe, immĂ©diate et substantielle pour notre industrie touristique d’ici Ă  ce que les beaux jours reviennent. Car ils reviendront mais encore faudra-t-il que notre industrie touristique soit toujours en position d’accueillir et de sĂ©duire ceux et celles qui viendront nous visiter. Isabelle Melançon dĂ©putĂ©e de Verdun et porte-parole de l’opposition officielle en matiĂšre de tourisme
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Le film documentaire» – expression pratique et bon exemple de la façon dont les idĂ©es reçues, les vieilles Ă©tiquettes font leur chemin – est la branche du cinĂ©ma qui se montre tant soit peu vivante ces temps-ci. Si vous allez dans un festival spĂ©cialisĂ© dans ces films construits sur une expĂ©rience directe, vous constatez qu’il y a lĂ  plus de rĂ©flexion sur le cinĂ©ma que dans tout le lot de la grosse tombola de Cannes par exemple. Qu’est-ce que faire un film, quelle est la relation entre le film et le monde, entre l’image et ce qu’elle reprĂ©sente, etc. ? Tous ces problĂšmes sont prĂ©sents. Ces cinĂ©astes-la, confrontĂ©s a la confusion qu’est-ce que c’est que ce rĂ©el ? qu’est-ce qu’il faut dire ? quelle est ma relation Ă  ce que je vois lĂ  ? comment puis-je vous montrer ça ? », ces cinĂ©astes, qui opĂšrent gĂ©nĂ©ralement sans grands moyens, sans protection, et qui sont pris dans des situations qui ressemblent aux vraies conditions de vie, sont obligĂ©s de se colleter avec des questions essentielles et mystĂ©rieuses
 Questions essentielles et mystĂ©rieuses
 Oui. Vous pouvez croire que cette vitalitĂ© est lĂ  justement parce que, en matiĂšre de tĂ©lĂ©vision et de rĂ©cit filmĂ©, tout le monde connaĂźt les rĂšgles de construction, grosso modo ce qu’il y a Ă  dire et comment faire pour le dire. Il n’y a vraiment lĂ  aucune question qui se pose, mystĂ©rieuse ou autre, il y a plutĂŽt dĂ©monstrations. Ce Ă  quoi on doit s’attendre n’est-ce pas la dĂ©finition mĂȘme du bon produit ? ne saurait faire question. Jusqu’à ce que ça m’atteigne, ça doit ĂȘtre impeccable, sans couture, si bien Ă©tudiĂ© et dĂ©signĂ© pour faire ce que ça fait, qu’il n’y a aucun lieu d’y rĂ©sister. Son but, c’est de s’imposer de soi-mĂȘme. De se rendre indispensable. De fait, tĂ©lĂ©-visuel » veut dire sĂ©parer de son contexte 1, rĂ©duire le champ, simplifier, faire affiche », alors que le rĂ©cit filmĂ© recycle les idĂ©es familiĂšres et les Ă©motions dont on sait depuis toujours qu’elles tirent des rĂ©actions prĂ©visibles aux spectateurs humains. Les raisons de tout cela – pourquoi la tĂ©lĂ©vision est comme elle est, pourquoi nous continuons Ă  raconter toujours les mĂȘmes histoires – n’ont pas grand chose Ă  voir avec les films eux-mĂȘmes. Les films reflĂštent l’état des choses, cette bizarre impasse du Pouvoir lui-mĂȘme. Reste que les questions essentielles, mystĂ©rieuses, celles qu’il convient de se poser, sont justement celles qui sont Ă©cartĂ©es du design de plus en plus inĂ©vitable du produit filmĂ© habituel. Les questions essentielles, mystĂ©rieuses sont prĂ©cisĂ©ment celles auxquelles nous ne connaissons pas les rĂ©ponses. Ou peut-ĂȘtre ce sont celles que nous ne savons mĂȘme pas pouvoir poser. Ou peut-ĂȘtre ne savons-nous pas comment les poser. Parce que, si nous les posons dans la forme familiĂšre peut-ĂȘtre la seule forme dont nous disposons vu le langage que nous parlons et que nous utilisons pour voir, les rĂ©ponses tendront toujours Ă  venir de la mĂȘme maniĂšre, les mĂȘmes rĂ©ponses familiĂšres. Or ces questions si nous parvenons Ă  imaginer comment les poser sont celles qui se pressent aux murs de notre prison. Les murs de notre prison ? Ce que je veux dire, c’est que le RĂ©el, l’image du RĂ©el est une construction. Notre construction. La construction de quelqu’un. Disons, pour l’heure, que le monde dans lequel nous vivons » peut ĂȘtre dĂ©crit comme une sorte de studio de cinĂ©ma, bourrĂ© de dĂ©cors appelons ça le Studio CinĂ©ma de la RĂ©alitĂ©, The RĂ©ality Film Studio, et chaque dĂ©cor est accompagnĂ© des indications nĂ©cessaires Ă  bien comprendre ce que nous voyons lĂ , comment s’en servir, et comment en tirer parti. Qui a construit le studio, qui en assure la maintenance, pourquoi ? Qu’est-ce qui est arbitraire ou contingent dans sa construction ? Qu’est-ce qui correspond a une nĂ©cessitĂ© atomique, gĂ©nĂ©tique. cellulaire, biologique, psychologique, Ă©cologique, Ă©conomique, etc.. Quels aspects de sa conception correspondent Ă  notre intĂ©rĂȘt mutuel ? Quelle part profite seulement Ă  une minoritĂ© ? Comment prenons-nous connaissance des aspects qui ne sont pas vraiment nĂ©cessaires ? A quel degrĂ© d’égoĂŻsme, par exemple, peut-on renoncer sans dommage, ou quel degrĂ© d’altruisme est suicidaire ? Dans quelle mesure quelqu’un peut-il abandonner apprendre Ă  abandonner ? les soi-disants fondements de l’identitĂ© race, famille, nation, religion, etc. ? Et pour les remplacer par quoi ? Quelles autres voies y a-t-il pour dĂ©crire sa relation avec un environnement ? Ce sont lĂ  mes questions et naturellement il y en a bien d’autres du mĂȘme ordre. Mais le tĂ©moignage est massif. Les tĂ©moins sont aussi variĂ©s que la physique atomique, la neurologie, la psychologie, l’anthropologie, le marxisme, le bouddhisme, chacun Ă©voque une façon d’éprouver le rĂ©el comme non-substantiel, complexe, fragile, et liĂ© au besoin qu’a quelqu’un de le sentir de le dĂ©finir, de le voir de cette façon-la et pas autrement. Le double-jeu entre ce qui est nĂ©cessaire et ce qui est arbitraire dans ces constructions est la source de toutes les histoires. Mais, pour ce qui concerne les films, il faut remarquer que le travail intĂ©ressant, le travail tant soit peu vivant se fait dans les cas oĂč le rĂ©alisateur, et le film lui-mĂȘme, se collettent Ă  ce genre de questions. Se collettent, littĂ©ralement, au mur qu’il y a entre nous et ce qui semble ĂȘtre lĂ . Une des raisons du regain du documentaire » ces temps-ci, c’est que, par sa relation inconfortable, mal commode avec le rĂ©el », il est beaucoup plus impliquĂ©, absorbĂ© et mĂȘme Ă©tranglĂ© par le genre de problĂšmes que j’évoque. C’est lĂ  sa chance d’ĂȘtre intĂ©ressant, de pouvoir suggĂ©rer et vibrer. Il a plus de chance de montrer de brefs et denses moments de complĂšte libertĂ©. Des moments qui sont des percĂ©es dans les murs de la prison oĂč nous vivons et que nous nous sommes en partie créée. Ces moments adviennent lorsqu’on Ă©prouve la fraĂźche impression de voir pour la premiĂšre fois, une fraĂźcheur comme celle d’une fenĂȘtre qu’on ouvre dans une chambre de malade. Ce qui est vrai du documentaire » est vrai de tout travail cinĂ©matographique qui Ă©tablit cette relation confuse, trouble et troublante avec les choses comme elles sont ». Le fait de se sentir au milieu de choses qu’on peut aisĂ©ment dĂ©finir qui joue et qui est rĂ©el » ? qui contrĂŽle ? qu’est-ce qui a Ă©tĂ© prĂ©vu, qu’est ce qui a Ă©tĂ© trouvĂ© ? qu’est-ce qui est tournage, qu’est-ce qui est montage ? qu’est-ce qui est choix ou bien hasard ?, le fait de prendre littĂ©ralement comme sujet la relation au monde qui nous entoure fait accĂ©der ce genre de rĂ©alisation Ă  un riche territoire. Un film de ce type a une relation asynchrone, voire antagoniste, avec le Pouvoir et l’un de ses composants majeurs, la tĂ©lĂ©vision. Comment en irait-il autrement ? Son atmosphĂšre est essentiellement ambigĂŒe, alors que le Pouvoir dicte ça, c’est ça, point Ă  la ligne ! » Vu les conditions de production qui fonctionnent comme un systĂšme de contrĂŽle, ce genre de rĂ©alisation est inĂ©vitablement renĂ©gate et hors la loi. C’est tout aussi vrai par rapport aux histoires de long mĂ©trage, qui se prĂ©sentent comme la flotte du RĂ©ality Film Studio, Ă©normes bateaux lisses labourant les mers Ă©paisses, dĂ©plaçant l’eau plutĂŽt que se mouvant avec elle, s’imposant de tout leurs poids dans l’étroit sillon qu’ils dĂ©coupent
 Des films et leurs fabricants mĂ©ticuleusement planifiĂ©s et assemblĂ©s, dont les qualitĂ©s ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©es par une fĂ©roce compĂ©tition pour des ressources insuffisantes, et qui presque invariablement rĂ©affirment l’immuabilitĂ© des choses, du moins des choses comme on croit qu’elles sont. C’est normal ils reprĂ©sentent le Studio CinĂ©ma de la RĂ©alitĂ©. traduit de l’amĂ©ricain par François Niney 1 Ce qu’écrit ici Robert Kramer Ă©voque le pamphlet du journaliste George Trow Contexte sans contexte La tĂ©lĂ©vision travaille Ă  Ă©tablir des faux contextes et Ă  tenir la chronique du dĂ©shabillage des contextes existants ; en fin de compte, Ă  Ă©tablir un contexte sans contexte et Ă  en tenir la chronique» 1980, traduction française Fayard, Paris, 1999 Source texte Ă©crit en juillet 1993 Ă  l’occasion d’une programmation du GNCR Groupement national des cinĂ©ma de recherche sur le thĂšme Dans le rĂ©el, la fiction », Paris.
Albatros: je suis favorable Ă  la lĂ©gitime dĂ©fense obligatoirement conditionnelle, car elle permet d’ĂȘtre « lĂ©gitimement » justement exonĂ©rĂ© de sa responsabilitĂ© en cas de crime « nĂ©cessaire » Ă  sa propre survie ou celle d’un tiers, dans les limites strictes fixĂ©es par la loi, notamment la proportion des moyens de dĂ©fense et la gravitĂ© de l’atteinte.
... il faut ĂȘtre honnĂȘte. malhonnete tu veux dire ...il ne faut pas ĂȘtre juge Presque PEMT J'ai pas compris. Phrase kikoo philosophique que mĂȘme celui qui la prononce ne connais pas son sens A partir du moment ou les lois sont injustes, les transgresser est un dĂ©but de justice Vilcrocrotte un jour, nous serons liĂ©s par la puissance du PEMT, je garde bonne foie chucknorris Bob Dylan. pense pas que c'Ă©tait un kikoo a cet Ă©poque, abruti. C'est vite arrivĂ©e Vil C'est l'abruti l'auteur Je passe pas mon temps Ă  Ă©couter de la merde moi C'est toi* C'est quoi ce minable qui pourri mon topic ?DĂ©gage gamin, retourne Ă©couter Booba. Combat de clodos Pff je ne m'abaisse pas Ă  ton niveu Owi battez vous Quel niveau ? Celui aussi bas que terre que tu as franchi ?C'est toi, petit pĂ©teux prĂ©tentieux et imbus de ta personne qui est venu pondre ta phrase merdique sur mon topic. C'est toi qui baissĂ© le niveau de ma citation au niveau de ton QI a un t'es gentil mon grand, tu remballes ton melon et tu dĂ©gages. vas y TUE LEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!!! Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ? Pourvivre hors-la-loi il faut ĂȘtre honnĂȘte. Citation de Bob Dylan sur Vivre Une citation au hasard ? >> Pour vivre hors-la-loi il faut ĂȘtre honnĂȘte. Citation de cĂ©lĂ©britĂ© Bob Dylan Artiste, PubliĂ© le 08/03/2016 Ă  1632, Mis Ă  jour le 08/03/2016 Ă  1639 DR STEPHANE DE SAKUTIN/AFP VOTRE AVIS - Nous avons interrogĂ© les internautes du Figaro sur les points nĂ©gatifs de la loi Travail. Passera, passera pas? Le projet de loi sur la rĂ©forme du travail est au centre des dĂ©bats. Et pour cause 70% des Français y sont opposĂ©s selon un sondage paru dans Le Parisien-Aujourd'hui en France, notamment Ă  cause des articles polĂ©miques sur le plafonnement des indemnitĂ©s pru'dhommales et la dĂ©finition du licenciement Ă©conomique. Si Myriam El Khomri ne dĂ©mord pas, nos internautes, eux, ne sont pas tous convaincus. Nous vous avons prĂ©sentĂ© plus tĂŽt cette semaine ceux qui soutenaient le texte. Voici aujourd'hui ce que leur rĂ©pondent les grincheux. RĂ©former ne veut pas dire tout donner au patronat » Evelyne B est d'accord pour une rĂ©forme. Mais pas n'importe laquelle Le code du travail mĂ©rite sans doute un dĂ©poussiĂ©rage' et des simplifications mais cela ne veut pas dire tout donner au patronat. Les conditions de licenciements sont assouplies et parallĂšlement les indemnitĂ©s prud'hommales sont limitĂ©es. Mais qui vĂ©rifiera que les conditions de licenciements sont rĂ©ellement respectĂ©es? Qui nĂ©gociera le temps de travail jusqu'Ă  46 heures dans les petites et moyennes entreprises? Qui vĂ©rifiera - et comment - que les heures supplĂ©mentaires sont effectuĂ©es sur la base du volontariat?» Un salaire avec des horaires modulables va crĂ©er de l'excĂšs chez les employeurs » Comme elle, Dimitri C, n'est pas contre du changement Les rĂ©formes sont trop extrĂȘmes. Je suis pour libĂ©raliser un peu le travail mais je doute que mettre des plafonds prud'homaux et crĂ©er un licenciement pour cause de difficultĂ©s Ă©conomiques' aident Ă  la baisse du chĂŽmage. Et mettre un salaire stable avec des horaires modulables va probablement crĂ©er de l'excĂšs chez les employeurs». Je crains que notre jeunesse s'Ă©xile Ă  l'Ă©tranger » GĂ©rard D. ne pense pas que c'est le Code du travail qui doit ĂȘtre modifiĂ© mais plutĂŽt la maniĂšre de penser du patronat qui a toujours cherchĂ© la meilleure maniĂšre de conserver le rapport de force en face des syndicats. Je crains que notre jeunesse dynamique s'Ă©xile Ă  l'Ă©tranger pour ĂȘtre mise en valeur dans des pays qui apprĂ©cient notre formation pointue
 Mes propos s'adressent aux grandes entreprises dont j'ai Ă©tĂ© un salariĂ© pendant trente-cinq ans. Je suis parfaitement conscient que certains syndicats occupent le terrain pour apparaĂźtre efficaces. Je comprends Ă©galement, les TPE et PME dont les dirigeants se demandent si demains leurs carnets de commandes se remplissent normalement. Mais je persiste Ă  dire que seul le MEDEF peut influencer nos politiques.» Les heures supplĂ©mentaires? Si c'est pour payer plus d'impĂŽts au bout, ça ne sert Ă  rien » Didier B est d'avis que la loi Travail est une nouvelle loi pour les travailleurs du privĂ© Que l'on fasse des heures supplĂ©mentaires, c'est bien de temps Ă  autre mais si c'est pour payer plus d'impĂŽts au bout, ça ne sert Ă  rien. Ensuite, je ne pense pas que ce soit ainsi que l'on va crĂ©er de l'emploi. Je prĂ©fĂšre que l'on regarde les 35 heures avec un battement jusqu'Ă  48 heures, c'est largement suffisant. Mais personnellement, je prĂ©fĂšre avoir une vie de famille.» OĂč se trouve l'intĂ©rĂȘt du salariĂ©? » Sarah B. juge cette rĂ©forme abĂ©rrante» Quelqu'un peut-il me dire oĂč se trouve l'intĂ©rĂȘt du salariĂ©? Dans la diminution de son salaire peut-ĂȘtre? Ou encore dans l'augmentation de ses heures de travail? Dans un plan social sans difficultĂ©s pour l'entreprise? Et faire travailler les apprentis dĂšs l'Ăąge de 14 ans jusqu'Ă  10 heures par jour alors?» En quoi rallonger la durĂ©e du travail va crĂ©er de l'embauche? » Thierry MJ n'y croit tout simplement pas Quelle diffĂ©rence entre un CDD actuel avec un futur CDI oĂč la facilitĂ© de licenciement sera plus grande? Autant rallonger la durĂ©e de CDD! Ce sera plus honnĂȘte par rapport aux employĂ©s, non? Je ne comprends pas non plus en quoi rallonger les heures de travail va crĂ©er de l'embauche? Cela va surtout diminuer les contrats de CDD!» L'article 6 me dissuade d'embaucher certaines personnes » Quant Ă  Edgar, il tique sur un article en particulier. L'article 6 de la loi Travail prĂ©voit en effet la libertĂ© au salariĂ© de pouvoir manifester ses convictions, y compris religieuses, ne peut connaĂźtre de restrictions que si elles sont justifiĂ©es par l'exercice d'autres libertĂ©s de droits fondamentaux ou par les nĂ©cessitĂ©s du bon fonctionnement de l'entreprise et si elles sont proportionnĂ©es au but recherchĂ©.» Ce qui n'a pas l'air de plaire Ă  cet internaute, puisqu'il prĂ©voit dĂ©jĂ  de ne plus embaucher des employĂ©s qui pourraient [lui] causer des soucis'» et justifie son choix sur le terme de la prudence». On essaie de faire passer cette loi Ă  la va-vite » Charabia44 pense que c'est encore une loi que l'on essaie de faire passer Ă  la va-vite, sans Ă©tude approfondie au prĂ©alable. Une loi sur laquelle on recule, on tergiverse pour finalement la modifiĂ© de telle sorte qu'elle ne reprĂ©sente plus grand chose.» Enfin, Cassandre29 conclut En plein milieu d'une nĂ©gociation chĂŽmage trĂšs tendue et surtout avec une communication totalement dĂ©faillante, il n'y avait pas pire scĂ©nario pour prĂ©senter ce texte». EnseignerĂ  des enfants “hors la loi” MĂȘme s’ils savent se rendre insupportables aux enseignants, les « enfants hors la loi » sont probablement, parmi les Ă©lĂšves dĂ©signĂ©s comme prĂ©sentant des « troubles du comportement », ceux pour lesquels nous sommes ou devrions ĂȘtre les mieux armĂ©s. Il est d’ailleurs Ă©tonnant Ă  mes Un jour en 2004, une amie m’a dit Chaque jour, tu te lĂšves tĂŽt et tu es occupĂ©e toute la journĂ©e Ă  couper du tissu, tu t’épuises, mais tu ne gagnes toujours pas d’argent. La sociĂ©tĂ© d’aujourd’hui compte sur la parole pour gagner de l’argent, comme le dit le dicton populaire “Il est mieux d’avoir une langue douce que d’avoir de gros bras et jambes.” Tu sais que je suis occupĂ©e maintenant dans le secteur de la vente directe en vendant des produits de​ maquillage. Non seulement cela m’embellit, je n’ai pas non plus besoin de faire trop d’efforts chaque jour ; je n’ai qu’à dire quelques mots Ă  mes clients et vendre mes produits pour gagner beaucoup d’argent. Pourquoi ne changes-tu pas d’emploi pour venir vendre des produits de maquillage avec moi ? » J’ai regardĂ© mon amie, elle Ă©tait vraiment plus jolie qu’avant, puis j’ai pensĂ© Ă  mon travail de couturiĂšre depuis plus de dix ans ; je n’avais pas vraiment gagnĂ© d’argent et je ne devenais pas plus jeune. Si c’était vraiment comme le disait mon amie, si en changeant de travail pour vendre des produits de maquillage je pouvais gagner de l’argent facilement et mĂȘme devenir plus jeune et plus jolie, et gagner les grandes louanges des autres, alors ce serait beaucoup mieux ! Pensant Ă  cela, je lui ai dit tout de suite que j’étais prĂȘte Ă  faire partie de la compagnie. Plus tard, aprĂšs mon inspection, j’ai commandĂ© pour une valeur de plus de 3 000 yuans de produits et j’ai commencĂ© mon travail dans l’industrie des cosmĂ©tiques en tant que consultante en beautĂ© pour cette compagnie. Une collĂšgue m’a dit qu’aprĂšs ĂȘtre devenue consultante en beautĂ©, si nous sommes en mesure de former entre huit et douze autres consultantes en beautĂ©, alors nous pouvons ĂȘtre promues pour travailler en tant que vendeuses. Mais si nous voulons ĂȘtre une vendeuse, nous devons avoir plus de clients qui commandent des produits ; c’est une condition de bonne performance. AprĂšs cela, j’ai commencĂ© Ă  me creuser la tĂȘte pour rĂ©flĂ©chir Ă  un moyen d’amĂ©liorer ma performance. J’ai consultĂ© d’autres personnes et Ă©tudiĂ© des mĂ©thodes de marketing ; j’ai frĂ©quemment invitĂ© des clients Ă  notre magasin pour essayer nos produits et les ai persuadĂ©s d’acheter les produits que je leur montrais ; quand j’avais le temps, je m’entraĂźnais Ă  parler devant le miroir pour Ă©lever la qualitĂ© de mon discours quand je m’exprimais afin de pouvoir mieux interagir avec les clients. GrĂące Ă  mon travail acharnĂ© et constant, j’ai progressivement acquis plus de clients. Afin de stabiliser la clientĂšle, je devais ĂȘtre au courant des activitĂ©s de vente promotionnelle de la compagnie et passer des appels tĂ©lĂ©phoniques pour inviter les clients Ă  assister Ă  nos ateliers oĂč ils pouvaient faire l’expĂ©rience de l’efficacitĂ© de nos produits par eux-mĂȘmes et, en mĂȘme temps, je pouvais prĂ©senter les produits de la compagnie et notre systĂšme de rĂ©compenses, nos promotions de vente, etc., attirant ainsi des clients. Je parlais souvent constamment pendant plus d’une heure sans m’arrĂȘter jusqu’à ce que les clients soient suffisamment satisfaits pour acheter les produits. Regardant l’argent que j’avais en mains et que j’avais gagnĂ© si facilement me rendait si heureuse compter sur ma parole pour gagner de l’argent Ă©tait vraiment beaucoup plus facile que de gagner de l’argent dans mon travail prĂ©cĂ©dent, un travail manuel et honnĂȘte. J’ai compris que tant que je continuais Ă  travailler dur, devenir vendeuse Ă©tait bientĂŽt atteignable pour moi. Une fois, une fille avec des boutons sur le visage est entrĂ©e dans le magasin et je me suis dit voilĂ  une opportunitĂ©. Je dois faire en sorte que cette fille ressente le besoin de paraitre belle et lui recommander des produits trĂšs rentables. Ainsi, non seulement je pourrai gagner beaucoup d’argent, mais je pourrai aussi la transformer en cliente permanente et, quand le moment sera venu, je m’arrangerai pour qu’elle m’amĂšne plus de clients, ce qui augmentera ensuite le volume de vente de mes produits, naturellement amĂ©liorant ainsi ma performance. J’ai vu que les boutons sur son visage n’étaient pas si graves, mais afin de faire de bons profits, j’ai dit d’un ton exagĂ©rĂ© Oh ! Si nous ne traitons pas immĂ©diatement les boutons sur votre visage, ils pousseront plus profondĂ©ment dans votre peau et l’endommageront, et alors il n’y aura plus aucun produit qui puisse vous guĂ©rir, ce qui affectera Ă©galement votre peau dans l’avenir. Cela pourrait devenir assez sĂ©rieux pour que votre peau reste abimĂ©e et votre visage couvert de boutons. Cela affectera non seulement votre apparence, mais Ă©galement votre avenir. Ce sera un problĂšme ! » Lorsque la fille a entendu cela, elle a eu trĂšs peur et a immĂ©diatement voulu que je lui donne n’importe quels produits qui pourraient l’aider. J’ai donc frappĂ© pendant que le fer Ă©tait chaud, sortant immĂ©diatement des produits Ă  lui montrer, et finalement elle est partie avec des produits d’une valeur de plus de 1 000 yuans. Je me suis dit il semble que si je veux gagner de l’argent, je ne peux pas ĂȘtre si honnĂȘte et je dois prendre les points faibles des clients et les exagĂ©rer en fonction de leurs prĂ©fĂ©rences, car c’est ce qu’il faut pour les inciter Ă  acheter nos produits. AprĂšs cela, j’ai appris Ă  utiliser diffĂ©rentes mĂ©thodes avec diffĂ©rents types de clients afin de vendre nos produits et, en consĂ©quence, ma performance au sein de la compagnie s’est amĂ©liorĂ©e de plus en plus. J’ai travaillĂ© dur pendant quatre ans pour finalement ĂȘtre promue au rang de vendeuse, mais ce n’était pas facile de conserver ce poste. Selon les rĂšgles non Ă©crites de la compagnie notre performance est basĂ©e uniquement sur les commandes, plus notre performance est bonne, plus nos salaires sont Ă©levĂ©s et plus notre rang est Ă©levĂ©, plus nous recevrons de rĂ©compenses. Pour atteindre ces objectifs et amĂ©liorer notre performance en tant que vendeuses, nous utilisions une mĂ©thode de rĂ©compense pour encourager les conseillĂšres en beautĂ© Ă  commander des produits. Parfois, lorsque les conseillĂšres en beautĂ© ne passaient pas de commandes, nous devions utiliser notre propre argent pour acheter des produits afin de pouvoir atteindre nos objectifs de performance. Ainsi nous nous retrouvions avec un surstock de produits et, aprĂšs une longue pĂ©riode sans ĂȘtre vendus, ces produits atteignaient leur date pĂ©remption. Afin de maintenir notre performance, nous rĂ©duisions le prix de ces produits qui allaient bientĂŽt ĂȘtre pĂ©rimĂ©s pour les vendre aux clients. Une fois, une de mes collĂšgues a vendu Ă  une cliente un produit sur le point d’ĂȘtre pĂ©rimĂ©, puis son visage est devenu rouge comme une fleur Ă©panouie. Cela a agacĂ© la cliente qui est venue voir ma collĂšgue pour lui faire des problĂšmes ; cette derniĂšre Ă©tait si effrayĂ©e qu’elle ne savait pas quoi faire. AprĂšs en avoir discutĂ©, elle a fini par dĂ©dommager la cliente, ce qui a finalement mis fin Ă  l’ennui. Lorsque cela est arrivĂ©, j’ai pensĂ© que chaque mois, afin de rĂ©aliser mes propres objectifs de performance, moi aussi je vendais des produits surstockĂ©s qui Ă©taient sur le point d’ĂȘtre pĂ©rimĂ©s, et comment ces produits bientĂŽt pĂ©rimĂ©s n’avaient aucune garantie de la compagnie de sorte que si par hasard un client avait un problĂšme de peau aprĂšs avoir utilisĂ© un de ces produits et m’intentait une action en justice, qu’est-ce que j’allais faire ? Cela me rendait de plus en plus mal Ă  l’aise, me faisait tellement peur que mon cƓur s’est mis Ă  battre trĂšs rapidement, et je me suis dit qu’à partir de ce moment je ne vendrais plus de produits sur le point d’ĂȘtre pĂ©rimĂ©s. Mais ensuite j’y ai rĂ©flĂ©chi un peu plus si je ne vends pas tous les produits, mes objectifs de performance ne seront pas atteints et je n’aurai plus les qualifications requises pour ĂȘtre vendeuse et avant de m’en rendre compte, je serai rĂ©trogradĂ©e Ă  conseillĂšre ordinaire en beautĂ©. Cela voudrait dire que le rĂȘve de devenir riche vers lequel je tendais depuis si longtemps deviendrait une chimĂšre et que tout le travail acharnĂ© que j’avais investi depuis tant d’annĂ©es ne rimerait Ă  rien. En rĂ©flĂ©chissant au passĂ© et Ă  l’avenir, je me suis rendu compte que pour conserver mes qualifications en tant que vendeuse, je ne pourrais pas changer beaucoup. Si d’autres pouvaient le faire, pourquoi pas moi ? Donc, j’ai continuĂ© Ă  suivre cette rĂšgle commerciale non Ă©crite. En 2012, une de mes amies m’a amenĂ© Ă  croire en Dieu Tout-Puissant et, depuis lors, j’ai souvent lu la parole de Dieu, priĂ© Dieu et Ă©changĂ© avec mes frĂšres et sƓurs. Au cours de l’échange, tous les frĂšres et sƓurs parlent ouvertement avec cƓur, discutant de ce qu’ils savent et de leur expĂ©rience de la parole de Dieu, et j’aime beaucoup les Ă©couter. Un jour, j’ai lu la parole de Dieu qui dit Vous devez savoir que Dieu aime ceux qui sont honnĂȘtes. En substance, Dieu est fidĂšle, et ainsi Ses paroles sont toujours fiables ; Ses actions, en plus, sont irrĂ©prochables et incontestables, ce qui explique pourquoi Dieu aime ceux qui sont absolument honnĂȘtes avec Lui » Trois admonitions », La Parole apparaĂźt dans la chair. Par les paroles de Dieu, j’ai dĂ©couvert que Dieu est fidĂšle et qu’Il aime les gens honnĂȘtes. Dieu nous demande Ă  tous d’ĂȘtre des gens honnĂȘtes, de ne pas mentir, de ne pas tromper les autres. J’ai pensĂ© Ă  tous les mots malhonnĂȘtes que j’avais utilisĂ©s tous les jours pour tromper les clients alors que je conduisais mes affaires et essayais de rĂ©aliser un profit que je gagnais en trompant la confiance de mes clients. J’avais utilisĂ© des mĂ©thodes malhonnĂȘtes pour gagner de l’argent. C’étaient toutes des expressions de malhonnĂȘtetĂ©. Si je continuais dans cette voie, comment Dieu pourrait-Il m’aimer ? Maintenant, je crois en Dieu, je dois ĂȘtre comme mes frĂšres et sƓurs et m’habituer Ă  ĂȘtre honnĂȘte et Ă  dire la vĂ©ritĂ©. C’est ainsi que je pourrai rendre Dieu heureux et obtenir Son approbation. Mais dans la vie rĂ©elle, face aux profits, ĂȘtre honnĂȘte n’était pas aussi facile que je l’avais imaginĂ©. Un jour, une cliente est venue me voir avec une liste de produits de maquillage qu’elle voulait, d’une valeur de 7 000 yuans. J’ai regardĂ© la liste et constatĂ© que nous n’avions pas dans notre magasin tous les produits qu’elle voulait, alors je me suis demandĂ©e ce que je devais faire. Devrais-je lui dire la vĂ©ritĂ©, ou
 J’ai ressenti un conflit intense dans mon cƓur je crois en Dieu maintenant ; dire un mensonge ne correspond pas Ă  la volontĂ© de Dieu ; je ne peux plus continuer Ă  tromper les gens comme je le faisais auparavant, mais si je dis la vĂ©ritĂ© Ă  cette cliente, il va sans dire que je ne pourrai pas rĂ©ussir une vente avec elle cette fois-ci, et elle ne reviendra peut-ĂȘtre pas la prochaine fois, dans quel cas je n’aurai pas la possibilitĂ© de faire de l’argent avec elle. HĂ©las, mentir n’est pas conforme Ă  la volontĂ© de Dieu, mais ne pas mentir revient Ă  abandonner plus de 2 000 yuans qui Ă©taient sur le point de me tomber entre les mains. Si mes collĂšgues dĂ©couvraient cela, ils riraient sĂ»rement de moi, alors autant le faire cette fois, et la prochaine fois, je ne le ferai pas. Alors je suis allĂ©e voir la cliente et j’ai dit Je suis une spĂ©cialiste des soins de la peau. Si vous suivez mes conseils et utilisez les produits que je recommande, je vous garantis que votre peau s’amĂ©liorera. » Je me fiais Ă  mon beau discours, parlant avec la cliente pendant plus d’une heure jusqu’à ce qu’elle soit enfin prĂȘte Ă  acheter les produits que je lui avais recommandĂ©s. J’ai donc rassemblĂ© au hasard une collection de produits de haute qualitĂ© d’une valeur de 7 000 yuans Ă  lui donner. AprĂšs son dĂ©part, j’ai regardĂ© l’argent que j’avais en main, mais je ne me sentais pas le moins du monde heureuse. J’avais trĂšs honte de ne pas avoir pratiquĂ© l’honnĂȘtetĂ© comme Dieu l’exige. AprĂšs plusieurs jours, la cliente m’a appelĂ©e Ă  l’improviste demandant de retourner les produits. Elle a dit qu’elle ne se sentait pas Ă  l’aise d’utiliser les produits que j’avais rassemblĂ©s pour elle. J’ai tout essayĂ© pour la convaincre, mais son esprit ne pouvait ĂȘtre changĂ©. AprĂšs cet incident, une cliente aprĂšs l’autre voulait retourner ses produits. Alors que cette sĂ©rie d’évĂ©nements malheureux s’abattaient sur moi, j’ai commencĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  ces choses afin de tirer profits moi-mĂȘme, j’ai toujours utilisĂ© des mots malhonnĂȘtes pour tromper mes clients afin qu’ils achĂštent des produits. Cela ne correspond pas Ă  la volontĂ© de Dieu, mais je l’ai fait pour conserver mes qualifications en tant que vendeuse. En dĂ©pit d’ĂȘtre pleinement consciente de la vĂ©ritĂ©, je me suis dĂ©libĂ©rĂ©ment opposĂ©e Ă  elle et continuĂ© Ă  utiliser des mĂ©thodes de tromperie pour mener mes affaires. Dieu est pur et saint, comment pouvait-Il me permettre de dire une chose et d’en faire une autre ? Ces Ă©vĂšnements me sont arrivĂ©s rĂ©cemment ; tout Ă©tait de ma faute ; je rĂ©coltais ce que j’avais semĂ©. C’était le traitement et la discipline de Dieu et c’était Dieu qui me sauvait. Mais je ne comprenais pas, avec les profits sous les yeux, pourquoi je voulais agir selon la parole de Dieu, mais ne le pouvais pas. Tout ce que je pouvais faire, c’était de prier et de chercher devant Dieu. Ensuite, j’ai vu dans la parole de Dieu oĂč il est dit Une fois l’homme contaminĂ© par cette tromperie, c’est la mĂȘme chose que quand quelqu’un se met aux jeux d’argent et devient flambeur. Inconsciemment, tu approuves ton comportement de tromperie et tu l’acceptes. Inconsciemment, tu considĂšres la tromperie comme Ă©tant un comportement commercial lĂ©gitime et le moyen le plus sĂ»r de survivre et de gagner ta vie. Tu penses qu’en le faisant, tu peux t’enrichir rapidement. Au dĂ©but de ce processus, les gens n’acceptent pas ce type de comportement, qu’ils mĂ©prisent, de mĂȘme que cette façon de faire. Ensuite, ils en font personnellement l’expĂ©rience et l’essaient Ă  leur façon, puis leur cƓur se met Ă  changer progressivement. Alors, quelle est cette transformation ? C’est une approbation et une admission de cette tendance, de cette idĂ©e inculquĂ©e en toi par la tendance sociale. Sans t’en rendre compte, si tu n’escroques pas les gens quand tu fais affaire avec eux, tu as le sentiment que tu es dĂ©favorisĂ© ; si tu n’escroques pas les gens, tu as l’impression d’avoir perdu quelque chose. Sans que tu le saches, cette tromperie devient ton Ăąme, ton pilier et un type de comportement indispensable qui est un principe dans ta vie. Une fois que l’homme a acceptĂ© ce comportement et cette façon de penser, son cƓur subit-il une transformation ? Puisque ton cƓur a changĂ©, ton intĂ©gritĂ© a-t-elle changĂ©, elle aussi ? Ton humanitĂ© a-t-elle changĂ© ? Ta conscience a-t-elle changĂ© ? Oui. L’homme tout entier subit un changement qualitatif, de son cƓur Ă  ses pensĂ©es, au point qu’il en est complĂštement transformĂ©. Ce changement t’éloigne de plus en plus de Dieu, tandis que tu deviens de plus en plus conforme Ă  Satan, que tu lui ressembles de plus en plus » Dieu Lui-mĂȘme, l’Unique VI », dans La Parole apparaĂźt dans la chair. Les paroles de Dieu ont dĂ©voilĂ© l’énigme dans mon cƓur. J’ai compris qu’avec mes propres profits sous les yeux, je ne pouvais pas mettre les paroles de Dieu en pratique, je ne pouvais pas vivre comme le genre de personne honnĂȘte que Dieu requiert, et la raison en Ă©tait que j’avais Ă©tĂ© profondĂ©ment corrodĂ©e par les mauvaises tendances de la sociĂ©tĂ© et m’était fiĂ©e au poison de Satan pour vivre. Chacun pour soi, Dieu pour tous. » Un homme meurt pour de l'argent ; un oiseau meurt pour de la nourriture. » Comme un gentilhomme ne peut sortir d'un esprit Ă©troit, un vrai homme ne manque pas de venin. » De tels poisons de Satan Ă©taient dĂ©jĂ  profondĂ©ment enracinĂ©s en moi, ce qui me rendait incapable de pratiquer la vĂ©ritĂ© en dĂ©pit d’en ĂȘtre pleinement consciente et me faisait perdre mon sens innĂ© du bien et du mal lorsqu’il s’agit d’ĂȘtre une personne normale, ce qui m’éloignait plus en plus de Dieu. J’ai pensĂ© Ă  la façon dont j’avais aveuglĂ©ment suivi la tendance de la sociĂ©tĂ© Ă  faire passer l’argent avant tout, et Ă  l’idĂ©e qu’ĂȘtre honnĂȘte et disposĂ© Ă  peiner n’était pas aussi bien qu’utiliser des mĂ©thodes de tromperie pour gagner de l’argent rapidement, ce qui m’avait amenĂ©e Ă  changer d’emploi pour ventre des produits de maquillage oĂč, depuis le dĂ©but, j’avais poursuivi la philosophie de vie de Satan d’une maniĂšre oĂč Il est mieux d'avoir une langue douce que d'avoir de gros bras et jambes. » Dans la conduite de mes affaires, je m’étais fiĂ©e Ă  mon beau discours, utilisant toujours des mots malhonnĂȘtes pour tromper mes clients, disant tout ce qu’il fallait pour atteindre mes objectifs. Je me suis dit que cet acte de dĂ©ception Ă©tait normal, que tout le monde le faisait, que je serais dĂ©savantagĂ©e si je ne le faisais pas, ce qui m’a amenĂ©e Ă  oublier ma conscience qui me disait ce que je devais faire et Ă  ne pas pratiquer la vĂ©ritĂ© mĂȘme si j’en avais conscience. Il Ă©tait clair que les diffĂ©rents poisons que Satan m’avait inculquĂ©s s’étaient profondĂ©ment enracinĂ©s dans ma moelle osseuse et Ă©taient devenus ma vie. Dans mon cƓur, tout ce que je voulais faire Ă©tait pour mon propre intĂ©rĂȘt ; tant que quelque chose impliquait directement mes bĂ©nĂ©fices, je commençais Ă  rĂ©sister Ă  ma conscience et Ă  la vĂ©ritĂ© pour mentir aux gens. Toutes mes actions et tous mes comportements ont vĂ©ritablement amenĂ© Dieu Ă  me dĂ©tester, et il Ă©tait facile de constater que les rĂšgles de survie de Satan s’opposaient directement Ă  la vĂ©ritĂ©, qu’elles rĂ©sistaient Ă  la vĂ©ritĂ© et qu’elles rĂ©sistaient Ă  Dieu. Dieu a suscitĂ© ce genre d’environnement pour me traiter et me discipliner afin que je puisse changer mon tempĂ©rament corrompu, me dĂ©barrasser de mes maniĂšres de mentir et de tromper, que je puisse vivre comme une personne honnĂȘte et ne plus me fier aux rĂšgles de survie de Satan pour vivre. Il a rĂ©veillĂ© mon cƓur engourdi et m’a permis de voir clairement mon apparence laide corrompue par Satan. Il m’a amenĂ©e Ă  me mĂ©priser et Ă  retourner Ă  Lui. Dieu est vraiment juste et saint ! Dieu est fidĂšle. Dieu aime les gens honnĂȘtes et Il bĂ©nit les gens honnĂȘtes. Ce n’est qu’en cherchant Ă  ĂȘtre une personne honnĂȘte que nous pouvons atteindre le salut de Dieu. Une fois que j’ai compris les intentions de Dieu, je L’ai priĂ© pour prendre une rĂ©solution Ă  l’avenir, je ne dirais plus de mensonges pour tromper les gens et je ne ferais plus de choses qui vont Ă  l’encontre de ma conscience. Un jour, une cliente a appelĂ© pour dire qu’elle voulait une caisse de produits VC d’une valeur supĂ©rieure Ă  900 yuans. Je lui ai demandĂ© de venir la chercher au magasin. Ce n’est qu’à son arrivĂ©e que j’ai dĂ©couvert que nous n’avions pas en stock les produits qu’elle souhaitait, mais je lui ai promis que si elle attendait quelques jours, je les obtiendrais et les lui enverrais. AprĂšs quelques jours, elle a appelĂ© de nouveau au sujet des produits et je me suis dit quand une cliente s’enquĂ©rait de certains produits, je lui vendais toujours ceux qui Ă©taient sur le point d’ĂȘtre pĂ©rimĂ©s, mais maintenant je ne peux plus mentir pour tromper les gens. Mais alors j’ai continuĂ© ma rĂ©flexion si je ne peux pas lui envoyer ces produits rapidement, il est fort probable que je perde une cliente, ainsi que de l’argent ! Alors, que devrais-je faire ? Envoyer des produits qui Ă©taient sur le point d’ĂȘtre pĂ©rimĂ©s serait trompeur et Dieu ne serait pas heureux. AprĂšs avoir hĂ©sitĂ© un moment, j’ai priĂ© Dieu de me donner une direction, de me faire pratiquer la vĂ©ritĂ© et de m’empĂȘcher de mentir aux clients. AprĂšs avoir priĂ©, j’ai pensĂ© Ă  la parole de Dieu qui dit Vous devez savoir que Dieu aime ceux qui sont honnĂȘtes » Trois admonitions », dans La Parole apparaĂźt dans la chair, dans La Parole apparaĂźt dans la chair. Dans tout ce que tu fais et tout ce que tu dis, sois capable de rectifier ton cƓur et d’ĂȘtre juste dans tes actions, et ne sois pas guidĂ© par tes Ă©motions et n’agis pas non plus selon ta propre volontĂ©. Ce sont des principes selon lesquels les croyants en Dieu doivent se comporter » Quelle est ta relation avec Dieu ? », dans La Parole apparaĂźt dans la chair. Sous l’illumination et la direction des paroles de Dieu, je suis parvenue Ă  comprendre les exigences de Dieu. Il espĂšre que je peux pratiquer la vĂ©ritĂ© et ĂȘtre une personne honnĂȘte, ce qui est le principe que je dois maintenir dans mon comportement. Je peux sentir Dieu Ă  mes cĂŽtĂ©s examiner chacun de mes gestes, et cette fois je ne dĂ©cevrai plus Dieu, je dois dire la vĂ©ritĂ© Ă  cette cliente. J’ai donc appelĂ© la cliente Les produits VC que vous avez demandĂ©s ne sont pas encore arrivĂ©s. Si vous en avez besoin tout de suite, j’ai chez moi une caisse de produits qui seront bientĂŽt pĂ©rimĂ©s. Je peux vous la laisser au rabais. Si vous les voulez demain, alors vous pouvez venir les voir au magasin. » Le lendemain, la cliente est venue voir les produits et elle les a pris sans dire un mot. Puisque j’avais trahi ma chair et dit la vĂ©ritĂ©, je me sentais trĂšs en paix et libĂ©rĂ©e de toute anxiĂ©tĂ© dans mon cƓur. AprĂšs avoir vĂ©cu cet incident, je me suis sentie trĂšs Ă©mue dans mon cƓur et j’ai constatĂ© que tant que je me comportais conformĂ©ment Ă  la parole de Dieu, que je parlais aux clients avec vĂ©ritĂ© selon les faits et que je me conduisais comme une personne honnĂȘte, je pouvais vraiment ĂȘtre heureuse. Alors seulement je pourrais obtenir la vraie libĂ©ration et la vraie libertĂ© ! Je rends grĂąces Ă  Dieu ! AprĂšs cela, j’ai lu la parole de Dieu oĂč il est dit Avoir le discours et le comportement d’un ĂȘtre humain normal, c’est parler de maniĂšre cohĂ©rente, dire “oui” quand on veut dire “oui” et “non” quand on veut dire “non”. Tiens-t’en aux faits et parle normalement. Ne triche pas, ne mens pas » Augmenter le calibre permet de recevoir le salut de Dieu », dans La Parole apparaĂźt dans la chair. J'ai aussi lu l'Ă©change du supĂ©rieur, qui disait Pour te conduire comme une personne honnĂȘte, il y a trois principes le premier, tu dois ĂȘtre une personne sincĂšre ; le deuxiĂšme, ne recours pas Ă  des astuces ; le troisiĂšme, ne sois pas traitre. Si tu respectes ces trois principes, alors tu seras une personne honnĂȘte. Être une personne sincĂšre, c’est ĂȘtre intĂšgre et honnĂȘte, parler honnĂȘtement et agir avec sincĂ©ritĂ©, lĂ  oĂč un est un et deux est deux​ » Échanges et sermons du supĂ©rieur. La parole de Dieu et l’échange de l’homme m’ont montrĂ©e la voie Ă  suivre pour devenir une personne honnĂȘte. Que ce soit dans notre vie quotidienne ou professionnelle ou lorsque nous nous associons Ă  d’autres personnes, nous devons toujours dire ce que nous pensons et agir comme tel, ne pas tromper les autres, ne pas mentir et faire en sorte qu’un soit un et deux soit deux. Ce sont les choses que Dieu exige que les gens qui ont une humanitĂ© normale possĂšdent. Alors j’ai pris une rĂ©solution Ă  ce moment mĂȘme dorĂ©navant, que je sois en prĂ©sence de frĂšres et sƓurs ou de mes clients, je vais vivre en me fiant Ă  la parole de Dieu, m’entrainer Ă  ĂȘtre une personne intĂšgre et honnĂȘte et accepter l’observation de Dieu. Un jour, j’ai rencontrĂ© une cliente et elle m’a dit Mademoiselle Wu, ma peau est si sĂšche ; les produits que j’utilise depuis quelque temps n’ont rien changĂ©. J’ai entendu dire que les produits que vous rassemblez sont meilleurs pour amĂ©liorer la peau. Pouvez-vous s’il vous plait me donner un ensemble de produits de haute qualitĂ© ? L’argent n’est pas un problĂšme. » Quand je l’ai entendue dire cela, je me suis dit un ensemble de produits de haute qualitĂ© Ă  un prix entre 4 000 et 5 000 yuans pourrait me rapporter plus de 1 000 yuans, mais si je rassemble un ensemble de produits appropriĂ©s pour sa peau, ça ne coutera que 1 000 yuans et un peu plus et je ferai seulement un profit d’environ 400 yuans. Juste au moment oĂč je n’étais pas certaine du choix Ă  faire, j’ai pensĂ© Ă  la parole de Dieu qui dit Aujourd’hui, tu es en mesure de satisfaire Dieu en Ă©tant attentif au moindre dĂ©tail. Tu satisfais Dieu en toutes choses, tu as un cƓur qui aime vraiment Dieu, tu donnes ton cƓur sincĂšre Ă  Dieu et, bien qu’il y ait des choses que tu ne puisses pas comprendre, tu peux te prĂ©senter devant Dieu pour corriger tes intentions et chercher la volontĂ© de Dieu, et tu fais tout le nĂ©cessaire pour satisfaire Dieu » Ce n’est qu’en aimant Dieu que l’on croit vraiment en Dieu », dans La Parole apparaĂźt dans la chair. Je suis juste, Je suis digne de confiance et Je suis le Dieu qui examine les profondeurs du cƓur de l’homme ! Je rĂ©vĂ©lerai immĂ©diatement qui est vrai et qui est faux » Chapitre 44 » de DĂ©clarations de Christ au commencement, dans La Parole apparaĂźt dans la chair. C’est vrai ! Dieu est un Dieu juste et fidĂšle, il est aussi un Dieu qui examine le plus profond du cƓur de l’homme. Je dois agir conformĂ©ment Ă  la volontĂ© de Dieu, je ne peux plus faire des choses qui humilient le nom de Dieu en vue de protĂ©ger mes propres intĂ©rĂȘts. Alors, je lui ai dit Les produits de la plus haute qualitĂ© ne sont pas appropriĂ©s Ă  votre peau, ils vont la rendre pire. L’ensemble le mieux appropriĂ© Ă  votre peau que je recommanderais est d’un peu plus de 1 000 yuans. Ces produits commenceront Ă  rĂ©parer votre peau en profondeur, ce qui amĂ©liorera progressivement votre peau. » En agissant de cette maniĂšre, je me suis sentie beaucoup plus Ă  l’aise en mon esprit. La cliente m’a dit Mademoiselle Wu, vous ĂȘtes une si bonne personne, ce que vous dites est si honnĂȘte, je vais vous envoyer d’autres clientes pour qu’elles achĂštent vos produits. » J’ai souri, disant Ce n’est pas que je sois une bonne personne, c’est juste que nous devrions agir comme des personnes honnĂȘtes, alors seulement nous aurons la paix de l’esprit. » Peu de temps aprĂšs, la cliente est revenue chercher les produits et elle m’a Ă©galement prĂ©sentĂ© quelques-unes de ses amies et je leur ai rassemblĂ© des produits appropriĂ©s Ă  leur peau. Graduellement, mais sĂ»rement, la plupart des clientes m’ont fait de plus en plus confiance, elles m’ont toutes apportĂ© de l’argent me demandant de leur commander des produits, de sorte que je ne subissais aucune pression pour trouver les fonds nĂ©cessaires Ă  ces transactions. De cette façon, je me suis conduite comme une personne honnĂȘte, comme une personne qui a vraiment agi conformĂ©ment aux exigences de Dieu, et les affaires se sont amĂ©liorĂ©es. Je savais que c’était la bĂ©nĂ©diction de Dieu ; non seulement Dieu m’a accordĂ© des choses matĂ©rielles, mais, plus important encore, il m’a enseignĂ© Ă  me conduire. Dans le monde rĂ©el, il est vraiment bon de me conduire comme une personne honnĂȘte conformĂ©ment Ă  la parole de Dieu ! Je me suis souvenue de mon passĂ©, comment je suivais les tendances perverses de Satan​ pour mes intĂ©rĂȘts personnels et poursuivais la philosophie de vie de Satan d’une maniĂšre qui dĂ©montre​ que Il est mieux d'avoir une langue douce que d'avoir de gros bras et jambes. » Je pensais que je ne pouvais pas rĂ©ussir sans dire de mensonges, que je ne pouvais pas gagner beaucoup d’argent sans dire de mensonges et, en consĂ©quence, j’étais manipulĂ©e par Satan jusqu’à ce que je ne vive plus ni comme une personne ni comme une bĂȘte ! J’avais changĂ© de plus en plus pour devenir une personne sans humanitĂ©, une personne sans conscience ni raison ; j’avais perdu l’intĂ©gritĂ© et la dignitĂ© qu’il faut avoir dans son comportement. Dieu n’était pas content, je n’étais pas digne de confiance en tant que personne, chaque jour je me comportais comme une voleuse dans la crainte d’avoir des ennuis n’importe quand et d’ĂȘtre poursuivie en justice par quelqu’un. Ma vie Ă©tait trĂšs Ă©prouvante et fatigante. Mais Dieu savait que Satan m’avait profondĂ©ment corrompue et, pour me sauver, Il m’a mis dans un environnement qui me disciplinerait, avec des paroles pour me diriger et me guider, afin que je puisse voir clairement la laideur de ma propre corruption, afin que je puisse me mĂ©priser et me tourner vers Lui et pratiquer la vĂ©ritĂ© comme une personne honnĂȘte. Lorsque j’ai agi conformĂ©ment aux paroles de Dieu, lorsque je me suis conduite comme une personne honnĂȘte, lorsque j’ai jouĂ© mon rĂŽle dans la conduite de mes affaires, j’ai reçu la direction et la bĂ©nĂ©diction de Dieu. Dans cette expĂ©rience, j’ai vu que l’intention de Dieu Ă©tait de me sauver et de me conduire sur le droit chemin de la vie. Je suis reconnaissante du fond du cƓur pour ce genre d’amour et de salut que Dieu m’a donnĂ©. DorĂ©navant, je me conduirai certainement comme une personne honnĂȘte conformĂ©ment Ă  la parole de Dieu, vivant comme une personne vraie afin de satisfaire Dieu et de tĂ©moigner de Dieu ! RecommandĂ© En m’exerçant Ă  ĂȘtre honnĂȘte, je ne travaille plus contre la conscience Étant une personne honnĂȘte, j’ai obtenu la bĂ©nĂ©diction de Dieu hyyGZsU.
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  • pour vivre hors la loi il faut ĂȘtre honnĂȘte