PhilippeAuliac expose ses photographies de David Bowie et de ses amis Ă  la mĂ©diathĂšque Victoria, « je vois arriver deux p’tits mecs : David Bowie et Iggy Pop ! Mes idoles ! J’avais 18 ans, c’était un moment absolument incroyable ! ». 2 mai 1972: premiĂšre photo de Bowie. Au moment de faire la premiĂšre photo de ce reportage, « le 2 mai 1972 » se souvient le PubliĂ© le lundi 11 janvier 2016 Ă  17h15 Philippe Auliac a a rencontrĂ© David Bowie avec Iggy Pop un matin de 1976. La maison de disques RCA lui avait demandĂ© de se rendre gare du Nord Ă  Paris, pour suivre la tournĂ©e d'un artiste dont on n'a pas voulu lui donner le nom. Il a donc dĂ©couvert David Bowie et Iggy Pop qui descendaient du TranssibĂ©rien pour partir en tournĂ©e sur Londres. C'est Ă  Tarnac que vit Philippe Auliac aujourd'hui, il est l'un des trois photographes officiels de David Bowie . Une exposition photo de Philippe Auliac dĂ©diĂ©e Ă  David Bowie est prĂ©vue du 15 mai au 27 juin Ă  Brive. Il promet de montrer des inĂ©dits. **Bowie sur grand Ă©cran > **
Danscette fiÚvre à la fois jubilatoire et créatrice, Bowie va coécrire et coproduire la matiÚre de quatre disques remarquables sous son nom
La mort de David BowiedossierLe chanteur anglais a passĂ© trois ans dans la capitale et y enregistra trois disques majeurs. Voyage dans son Berlin Ă  lui.BiG12 heuresDavid Bowie se rĂ©veille au 155 de la Hauptstrasse, Ă  Schöneberg. Il lui suffit d'ouvrir les yeux pour que la ville et ses possibilitĂ©s lui appartiennent, lui qui a dĂ» quitter Los Angeles pour sauver sa peau et se dĂ©faire de ses addictions. C'est par fascination pour l'Ă©crivain britannique Christopher Isherwood, auteur d'Adieu Ă  Berlin, qui vivait lĂ  avant d'ĂȘtre chassĂ© par les nazis, que le Thin White Duke» a posĂ© ses valises dans le quartier gay de Berlin en 1976. Iggy Pop dort encore l'iguane loue un appartement de l'autre cĂŽtĂ© de la cour du mĂȘme immeuble, mais il n'est pas rare qu'il dorme chez son complice de dĂ©sintox, qui ne sait que faire des sept piĂšces de son que Bowie n'est plus sous coke vingt-quatre heures sur vingt-quatre, il arrive que la faim se fasse sentir. Avec le Stooges, il se rend au Paris Bar, Ă  deux pas de la Savigny Platz. C'est lĂ  que les musiciens vont, dĂšs qu'ils se sentent d'humeur festive. Le restaurant, qui sort tout droit du tableau l'Absinthe, d'Edgar Degas, est le lieu parfait pour les extravagances de ceux qui cherchent pourtant une vie plus modeste que celle des rock stars qu'ils sont dans leurs pays heuresIl est l'heure d'aller travailler. Direction le Hansa studio. David Bowie pense Ă  la chanson Hero, du groupe allemand Neu!, que Brian Eno admire tout autant. Depuis la meistersaal», la salle d'enregistrement principale, il regarde, fascinĂ©, le mur de Berlin par la fenĂȘtre. C'est lĂ  qu'il aperçoit un couple qui s'embrasse sous les miradors son producteur, Tony Visconti, et sa conquĂȘte du moment, la choriste Antonia Maass, seront les lovers», kissing by the wall». Mais les amoureux du mur sont condamnĂ©s, Ă©touffĂ©s par le mur du son que Bowie et Eno crĂ©ent dans leur chanson heuresBowie ne manque pas une occasion de nourrir sa passion pour l'expressionnisme allemand, Ă  l'honneur dans l'atmosphĂšre ouatĂ©e du BrĂŒcke museum. Entre deux tableaux de son peintre prĂ©fĂ©rĂ©, Ernst Ludwig Kirchner, il tombe sur le Roquairol d'Erich Heckel, figure chĂ©tive et difforme que son copain Iggy Pop a dĂ©jĂ  singĂ© sur la couverture de The Idiot. Qu'importe, c'est Ă  lui de la rĂ©imaginer pour la pochette d'Heroes. Roquairol est un triste personnage, qui sort du roman Titan, de l'Ă©crivain allemand Jean Paul, aussi cynique et suicidaire que les musiciens qui ont trouvĂ© refuge Ă  Berlin et n'ont de cesse d'assassiner leurs alter ego sur heuresLe temps s’écoule inexorablement pour l’amoureux de l’art et, Ă  Berlin plus qu’ailleurs, la nuit tombe dĂ©jĂ  il est temps de se rendre Ă  Kreuzberg, le quartier turc de la ville. AprĂšs un bref passage au Luzia, une ancienne boucherie reconvertie en repaire de punks et outsiders, Bowie et Iggy retrouvent leur nouveau guide de la nuit berlinoise, le peintre Martin Kippenberger au cafĂ© Exil, au bord du canal, face Ă  Neukölln. LĂ , ils jouent au billard dans la salle enfumĂ©e qu’ils considĂšrent comme leur deuxiĂšme heuresKippenberger vient de prendre la tĂȘte du temple des punks du monde entier, le SO36, dans la Oranienstrasse. Il y fait jouer Lydia Lunch ou Throbbing Gristle et Bowie et Iggy passent leur soirĂ©e dans la fosse, comme les anonymes qu’ils sont dans cette ville de retour Ă  l'Ouest, ils s'engouffrent dans la jungle» de Berlin, le club autrefois comparĂ© au Studio 54, le Dschungel. Dans ce bĂątiment typique du Bauhaus, le club auquel Bowie rendra hommage bien plus tard dans Where are we now?, s'est posĂ© sur les cendres des performances d'Ella Fitzgerald ou Duke Ellington au sortir de la guerre. Mick Jagger insiste pour y aller dĂšs qu'il se trouve Ă  Berlin, et plus tard, Nick Cave y passera la plupart de ses soirĂ©es. Lost in time, near Kadewe.»01h30A cette heure-lĂ , Bowie insiste pourtant pour se rendre dans la discothĂšque tenue par sa maitresse dans lequel il passe le plus clair de ses nuits, Chez Romy Haag. Cette danseuse et chanteuse nĂ©erlandaise a ouvert son club Ă  deux pas de la Jungle» et y a peint les murs et le plafond en noir. Lasse de la vie nocturne berlinoise, elle invite ses amis DJ de Londres Ă  se produire dans son repaire trashy et underground. David Bowie a rencontrĂ© Romy en 1976 lors d’un de ses concerts, et ces freaks se sont reconnus, et aimĂ©s au premier regard. Pendant qu’Iggy est stoned sur le dance floor, David et Romy parlent politique et musique, non moins dĂ©foncĂ©s, dans la loge oĂč la performeuse se prĂ©pare. Ils voudraient que la fĂȘte puisse ne jamais s’arrĂȘter, elle est le sang qui coule dans leurs veines et l’alternative Ă  la rĂ©alitĂ© que les fous prennent au heuresDe retour dans la Hauptstrasse avec Romy, qui vit un moment avec lui, les amoureux refusent d'aller se coucher. C'est l'heure d'un dernier verre Ă  l'Anderes Ufer, le bar voisin de leur appartement, reconnu comme le premier Ă©tablissement gay de Berlin Ă  avoir pignon sur rue, et des grandes vitrines qui signifient qu'on ne doit plus se cacher. Where are we now ? Cettephoto de David Bowie et Iggy Pop a beaucoup circulĂ© sur le web. Il s'agit en fait d'un photo-montage, leurs visages ayant Ă©tĂ© ajoutĂ©s. Qui Informatique, 24.01.2021 15:37 ananas27 Cette photo de David Bowie et Iggy Pop a beaucoup circulĂ© sur le web. Il s'agit en fait d'un photo-montage, leurs visages ayant Ă©tĂ© ajoutĂ©s. MontrĂ©al n'a pas vu le Bowie des dĂ©buts ni Ziggy Stardust, son cĂ©lĂšbre personnage androgyne, porte-Ă©tendard du glam-rock. Mais, en prĂšs de 30 ans, Bowie a donnĂ© chez nous 9 spectacles forts diffĂ©rents, fidĂšle en cela Ă  l'artiste qui refusait de faire du surplace. 14 juin 1974 au Forum tournĂ©e Diamond Dogs On attend le rockeur de Rebel Rebel, mais Bowie est dĂ©jĂ  ailleurs. TirĂ© Ă  quatre Ă©pingles, il s'entoure de cuivres et annonce le virage blue-eyed soul de Young Americans. Un show spectaculaire, avec des gadgets visuels, une piĂšce de théùtre rock avec un dĂ©but, une fin... mais pas de rappel. 25 fĂ©vrier 1976 au Forum tournĂ©e Station to Station Bowie vient de lancer le magistral Station to Station, dans lequel il est Ă  la fois funky, pop, prog-rock et crooner. Devenu le Thin White Duke, il annonce sa nouvelle identitĂ© d'esthĂšte un brin intello un spectacle noir et blanc, visuellement dĂ©pouillĂ©, prĂ©cĂ©dĂ© de la projection du Chien andalou de Buñuel. 3 mai 1978 au Forum tournĂ©e Heros AprĂšs avoir trouvĂ© refuge dans l'anonymat salutaire de Berlin avec son pote Iggy Pop et ses complices Brian Eno et Tony Visconti, Bowie donne un show axĂ© sur ses expĂ©riences technos allemandes. Les longues suites planantes dominent, mais Bowie puise tout de mĂȘme dans sa pĂ©riode Ziggy Stardust. 12 et 13 juillet 1983 au Forum tournĂ©e Serious Moonlight Le Bowie devenu superstar grĂące Ă  Let's Dance remplit le Forum deux soirs d'affilĂ©e avec un show propre, bien montĂ©, straight» peut-ĂȘtre, mais qui fait plutĂŽt bien le tour de sa carriĂšre. C'est Ă©galement le dĂ©but d'une longue panne d'inspiration pendant laquelle Bowie donnera l'impression de surfer sur sa gloire passĂ©e. 30 aoĂ»t 1987 au Stade olympique tournĂ©e Glass Spider Bowie tente sans succĂšs de dompter le monstre de bĂ©ton de l'avenue Pierre-de-Coubertin avec une inoffensive araignĂ©e gĂ©ante. Ce show trempĂ© dans la dĂ©mesure est de loin le moins rĂ©ussi qu'il ait donnĂ© Ă  MontrĂ©al, mais il trĂŽnera tout de mĂȘme au sommet du box-office nord-amĂ©ricain. 6 mars 1990 au Forum tournĂ©e Sound+Vision Pour ce spectacle-bilan créé Ă  QuĂ©bec deux jours plus tĂŽt, Bowie recrute le chorĂ©graphe montrĂ©alais Édouard Lock et les danseurs Louise Lecavalier et Donald Weikert. En plus d'Ă©lectriser le public, Lecavalier semble stimuler Bowie, qui dĂ©borde d'Ă©nergie et transcende son personnage tout en maĂźtrise. On en oublie le son brouillon. 1er et 2 dĂ©cembre 1991 Ă  La Brique tournĂ©e Tin Machine Bowie convie quelques centaines de fans privilĂ©giĂ©s dans un club digne du Londres des annĂ©es 60. Ayant peut-ĂȘtre humĂ© les premiers effluves du grunge, il fait table rase de son passĂ© avec le rock pesant et la distorsion de Tin Machine dont on s'accommode mieux grĂące Ă  la prĂ©sence de l'idole. 24 et 25 septembre 1997 au MĂ©tropolis tournĂ©e Earthling C'est l'un des meilleurs shows rock que tu vas voir cette annĂ©e», nous avait dit Bowie au tĂ©lĂ©phone. Et pour cause avec le guitariste Reeves Gabrels et le piano jazzĂ© de Mike Garson, Bowie met en valeur ses chansons Ă©lectros rĂ©centes, mais aussi des choses qu'il n'avait pas jouĂ©es depuis longtemps comme Quicksand. 13 dĂ©cembre 2003 au Centre Bell tournĂ©e Reality Le dernier concert montrĂ©alais de Bowie sera un grand cru, avec des versions fidĂšles de ses classiques dont All the Young Dudes et la trop rare Five Years. L'annĂ©e suivante, il ressent un malaise pendant un concert en Allemagne et doit subir une angioplastie. Jamais plus il ne se donnera en spectacle. Bowie incognito Bowie a dansĂ© dans une disco, rue Stanley, aprĂšs un show au Forum, a jouĂ© des claviers dans la pĂ©nombre pour Iggy Pop Ă  l'auditorium du Plateau en 1977 et a assistĂ© au spectacle de Laurie Anderson au Spectrum en 1984. Mais il ne s'est pas cachĂ© pour prĂ©senter Adrian Belew au vieux Club Soda en octobre 1989. PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE David Bowie en spectacle au Stade olympique de MontrĂ©al le 30 aout 1987.

Portrait David Bowie, l'homme aux mille visages. David Bowie a su allier musique populaire et expérimentations pour s'affirmer comme

La mort de David BowiedossierMick Rock, Vernon Dewhurst, Brian Duffy 
 Sous l’objectif des plus grands, Bowie a fait de chacune de ses pochettes une Ɠuvre d’ de corps plus travaillĂ© et photographiĂ© que celui de David Bowie. L'image fait partie du systĂšme Bowie et contribue Ă  la flamboyance de la lĂ©gende. Il faut arriver Ă  capturer l'Ɠil, c'est la clĂ© ! Avant tout, tu sĂ©duis la rĂ©tine. AprĂšs tu subvertis les autres sens », disait Bowie Ă  Mick Rock, son ami photographe dans un article de Rolling Stone Magazine. Les annĂ©es 70 sont celles des expĂ©rimentations, et Bowie travaille avec ceux qui renouvellent le genre. DĂšs 1969, pour Space Oddity, Vernon Dewhurst immortalise la tĂȘte du chanteur qu'il mixe avec un fond inspirĂ© de Vasarely. En 1971, c'est la photographie noir et blanc de Brian Ward, avec un Bowie blond, qui est colorisĂ©e Ă  l'aĂ©rographe par Terry Pastor pour Hunky le phĂ©nomĂšne Bowie est nĂ© sous l'objectif de Mick Rock, surnommĂ© the man who shot the seventies» L'homme qui a photographiĂ© les annĂ©es 70», photographe officiel de 1972 Ă  1973, au nom prĂ©destinĂ©. Ils n'ont pas 25 ans lorsqu'ils se rencontrent, et le photographe immortalise Ziggy Stardust, l'androgyne en bottes compensĂ©es et tignasse orange, en costume bleu pĂąle et ombre Ă  paupiĂšre assortie
 Il prendra aussi la cĂ©lĂšbre photo de Bowie, Iggy Pop paquet de Lucky entre les dents et Lou Reed, Ă  Londres en 1972, ainsi que celle du chanteur mimant une fellation accroupi aux pieds de Mick Ronson, son guitariste. Bowie dira de Mick Rock Il me voit de la mĂȘme façon dont je me vois.»En 1972, Brian Duffy Ă©lectrise le visage de la pop anglaise, avec une balafre en forme d'Ă©clair. Il fait partie d'un trio de photographes avec David Bailey et Terence Donovan qui rĂ©volutionne l'imagerie de la mode et de la pop. Pour l'album Aladdin Sane 1973, il shoote Bowie dans son studio avec un maquillage de Pierre Laroche en forme d'Ă©clair multicolore, fond blanc et flash puissant. La pochette rappelle Ziggy Stardust, en plus sophistiquĂ©e et commerciale. L'album passe en tĂȘte des ventes, et ce visage s'incruste dans la mĂ©moire collective. QualifiĂ©e de Mona Lisa du pop», cette image-icĂŽne a Ă©tĂ© choisie pour la couverture du catalogue de l'exposition itinĂ©rante Bowie Is» au Victoria & Albert Museum, en 2013 Ă  Londres. Brian Duffy le shootera aussi en combinaison de Pierrot pour Ashes to Ashes, en Londres, en 1972, David Bowie rencontre Masayoshi Sukita, un photographe japonais. Leur premiĂšre sĂ©ance photo a lieu trĂšs vite et les deux entament une collaboration qui durera quarante ans. On doit Ă  Masayoshi Sukita la pochette en noir et blanc de l'album Heroes de 1977 mais aussi les photographies de David Bowie en costume Yamamoto sur fond rouge. Toujours dans les annĂ©es 70, Terry O'Neill le photographie en studio avec un chien Ă©norme, furieux et excitĂ©. Bowie reste la suite, les images deviendront plus classiques, mĂȘme si ses photographes restent des personnalitĂ©s reconnues Steve Schapiro, Albert Sanchez, Jill Greenberg
. Mais impossible de garder une seule photo tant Bowie est nĂ© de ses multiples avatars. Insaisissable. Tout ce qu'il nous donne Ă  montrer est une sĂ©rie de tableaux de sa vision intĂ©rieure et de sa profonde intelligence», racontait encore Mick Rock Ă  Rolling Stone.

DavidBowie aurait fĂȘtĂ© ses 75 ans en ce dĂ©but d'annĂ©e 2022. Pour marquer l'Ă©vĂ©nement, la Fnac des Ternes vous invite Ă  partir du 7 janvier Ă  redĂ©couvrir l'univers de l'OVNI de la culture pop rock Ă  travers un pop-up store dĂ©diĂ©. Une exposition Ă©phĂ©mĂšre, des disques et des goodies exclusifs, la Bowie Mania ne s'Ă©teint pas. Et voici notre top des albums de Bowie

InstallĂ© Ă  Bernay Eure depuis quatre ans, l'artiste Christophe David expose Ă  l'Eveil Normand une sĂ©rie de peintures intitulĂ©e IcĂŽnes », du 17 janvier au 11 fĂ©vrier prochain. Par Juliette Boffy PubliĂ© le 21 Jan 22 Ă  802 L’artiste Christophe David Ă  la galerie de l’Éveil murs de la galerie de l’Éveil Normand se sont parĂ©s d’une dizaine de cĂ©lĂ©britĂ©s, lundi 17 janvier. Christophe David, artiste bernayen originaire de Paris expose sa nouvelle sĂ©rie de peinture sur toile intitulĂ©e IcĂŽnes ». Je souhaitais reprĂ©senter des artistes qui ont marquĂ© diffĂ©rentes Ă©poques, qu’ils soient acteurs, musiciens
 » Parmi les portraits, on pourra notamment retrouver Robert De Niro, David Bowie, Mick Jagger, Iggy Pop et bien d’autres encore Ă  venir dĂ©couvrir. Je travaille Ă  partir d'une photo, oĂč je fais ressortir les niveaux de gris selon trois tonalitĂ©s. Ensuite, je dessine les traits sur la toile, de façon gĂ©omĂ©trique, et j'utilise la technique de l'aplat. » Cette derniĂšre consiste Ă  appliquer de la peinture de façon uniforme sur une surface plate, de façon Ă  faire ressortir les diffĂ©rentes parties chromatiques d’un tableau, par exemple. De prĂšs, cela paraĂźt trĂšs abstrait. Plus on s’éloigne et plus les visages se dessinent. » En parallĂšle, l’artiste expose Ă©galement plusieurs petits formats rĂ©alisĂ©s Ă  l’encre de et musicienMais Christophe David n’a pas toujours mĂ©langĂ© ses pinceaux aux toiles. S’il dessine depuis sa plus tendre enfance et a notamment fait ses armes dans la bande dessinĂ©e, l’artiste de 53 ans, passĂ© par les Beaux-Arts de Versailles, a Ă©galement Ă©tĂ© percussionniste professionnel durant une grande partie de sa vie. En plus d’ĂȘtre musicien, j’ai aussi Ă©tĂ© graphiste sur Paris et j’ai rĂ©alisĂ© des expositions de photographies, au Palais de Tokyo Ă  Paris notamment. Cela fait seulement quelques annĂ©es que je me suis mis Ă  la toile. »Comptez entre 150 et 500 euros pour vous offrir l’une des Ɠuvres de l’artiste, disponibles Ă  la galerie de l’Éveil Normand jusqu’au 11 en ce moment sur Actu[email protected]Cet article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre L'Éveil Normand dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites.

QuandBowie joue les pygmalions pour Lou Reed et Iggy Pop. SĂ©rie « 1972, l’annĂ©e oĂč Bowie devient Ziggy Stardust » (5/6). Cette annĂ©e-lĂ , Bowie produit l’album de Mott the Hoople « All
AccueilArtsIl a immortalisĂ© les vies de David Bowie, Iggy Pop, Blondie, Daft Punk, Queen, Snoop Dogg ou encore Lou photographe britannique Mick Rock, connu pour avoir immortalisĂ© nombre de lĂ©gendes et surnommĂ© “le photographe des annĂ©es 1970”, est mort, selon une annonce publiĂ©e sur son compte Twitter. “C’est avec le cƓur lourd que nous annonçons que notre bien-aimĂ© renĂ©gat psychĂ©dĂ©lique Mick Rock a fait le voyage jungien vers l’autre cĂŽtĂ©â€, indique cette dĂ©claration, en rĂ©fĂ©rence au psychanalyste Carl Jung.“Ceux qui ont eu le plaisir de vivre dans son orbite savent que Mick Ă©tait bien plus que l’homme qui a photographiĂ© les annĂ©es 1970â€Č”, son surnom, selon la mĂȘme source. “C’était un poĂšte de la photographie, une vĂ©ritable force de la nature qui passait ses journĂ©es Ă  faire exactement ce qu’il aimait, toujours Ă  sa façon dĂ©licieusement outrageuse.” Les circonstances de la mort du photographe, qui Ă©tait nĂ© Ă  Londres en 1948, n’ont pas Ă©tĂ© du twitt...Photographe emblĂ©matique de la scĂšne rock, Mick Rock, auteur de cĂ©lĂšbres portraits de Lou Reed, Iggy Pop, les Sex Pistols ou Blondie, s’est fait connaĂźtre au dĂ©but des annĂ©es 1970 avec les tout premiers portraits de David Bowie. Pendant prĂšs de deux ans, il avait Ă©tĂ© le photographe officiel du chanteur britannique, pour qui il avait rĂ©alisĂ© les pochettes de disques, les affiches ou encore les vidĂ©os de “Life on Mars” et “Space Oddity”.Mick Rock s’était fait aussi le chroniqueur de l’existence du flamboyant et dĂ©cadent Ziggy Stardust, alter ego “glam” de David Bowie entre 1972 et 1973, qui avait croisĂ© la route de Lou Reed, Iggy Pop, Roxy Music ou Marianne Faithfull. On lui doit de nombreuses pochettes d’albums, dont celle, trĂšs connue, de l’album Queen II du lĂ©gendaire groupe la variĂ©tĂ© d’artistes qu’il avait immortalisĂ©e Ă©tait bien plus large, avec notamment Snoop Dogg, Daft Punk ou Ozzy Osbourne. “Ce n’est qu’un au revoir mon ami et camarade Mick Rock. Le poĂšte visionnaire”, a tweetĂ© Johnny Marr, guitariste du groupe anglais The Smiths, avec une photo de lui se faisant tirer le portrait par le en langues mĂ©diĂ©vales et modernes de la prestigieuse universitĂ© de Cambridge, Mick Rock avait dĂ©veloppĂ© un intĂ©rĂȘt pour la photographie durant ses Ă©tudes, prenant des clichĂ©s de la scĂšne rock arts avec AFPÀ voir aussi sur Konbini PhilippeAuliac a a rencontrĂ© David Bowie avec Iggy Pop un matin de 1976. La maison de disques RCA lui avait demandĂ© de se rendre gare du Nord Ă  Paris, pour suivre la tournĂ©e d'un artiste dont on n'a pas voulu lui donner le nom. Il a donc dĂ©couvert David Bowie et Iggy Pop qui descendaient du TranssibĂ©rien pour partir en tournĂ©e sur Londres.
David Bowie s'est Ă©teint le 10 janvier 2016, quelques jours Ă  peine aprĂšs la sortie de son album Blackstar, et de son 69e anniversaire. Le chanteur britannique est sans conteste l'artiste qui a le plus influencĂ© la musique pop ces 50 derniĂšres annĂ©es. Au-delĂ  de sa science musicale, il Ă©tait connu pour son extravagance vestimentaire, notamment liĂ©e Ă  son obsession pour les alter egos, et la frontiĂšre entre les codes masculins et fĂ©minins. En cela, il a Ă©tĂ© prĂ©curseur du glam rock, genre musical nĂ© au dĂ©but des annĂ©es 70. Dandy moderneRien ne lui semblait impossible. David Bowie a touchĂ© Ă  tous les styles musicaux, mĂȘlant pop, jazz, rock, folk, Ă©lectro, disco avec brio. Le chanteur londonien s'est aussi dĂ©marquĂ© par son look. Sans en avoir conscience, David Bowie a participĂ© Ă  la crĂ©ation du mouvement glam rock, apparu au dĂ©but des annĂ©es 1970 au Royaume-Uni. Il est dĂ©rivĂ© du dandysme, cette recherche de l'Ă©lĂ©gance et du raffinement masculin trĂšs populaire dans les classes bourgeoises dans l'Angleterre de la fin du 18e siĂšcle. Le glam rock y ajoute une bonne dose de folie. Photo issue de la pochette de "The Man Who Sold The World", album de Bowie sorti en 1970 CrĂ©dit Instagram/David Bowie D'allure androgyne - trĂšs grand, mince, le visage aux traits osseux - David Bowie en a jouĂ© notamment au dĂ©but de sa carriĂšre. InspirĂ© par Marc Bolan, membre du groupe il adopte un style théùtral. Il n'hĂ©site pas Ă  porter des robes, Ă  laisser pousser ses cheveux, Ă  se maquiller, Ă  porter des talons, des chaussures compensĂ©es. Le tout, saupoudrĂ© de paillettes. La provocation ne l'effraie pas. Le glam rock sous les traits de Ziggy Stardust"Je pense que le glam rock est une trĂšs belle maniĂšre de me dĂ©crire, et c'est encore plus sympa d'en ĂȘtre l'un des chefs de file, dĂ©clare Bowie au Telegraph le 4 novembre 1972. J'Ă©tais trĂšs seul jusqu'Ă  prĂ©sent. Il y a un sentiment de sĂ©curitĂ© Ă  faire partie d'une tendance. Avec un peu de chance, si je continue Ă  travailler dur, je pourrai y rĂ©sister." À ses cĂŽtĂ©s, il peut compter sur Iggy Pop, qui deviendra l'un de ses amis les plus proches, Alice Cooper, Lou Reed ou encore Roxy Music. C'est sous les traits de Ziggy Stardust, sa persona scĂ©nique la plus connue, que David Bowie donne une identitĂ© Ă  ce look dĂ©calĂ©. À cette Ă©poque, il sort l'un de ses albums majeurs The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars 1972. En 2002, David Bowie se souvient avec amusement de cette Ă©poque, pour le Daily News "RĂ©cemment, je regardais une vieille couverture du New Musical Express, datant de 1973. J'y figure avec Mick Jagger, qui vient de tomber un peu trop tard dans le glam rock, ndlr. Il porte une combinaison avec des Ă©paulettes, et s'est mis quelques touches de maquillage et de mascara. Je suis sur l'autre moitiĂ© de la page avec ce costume bien coupĂ© avec des motifs de mains partout. On regarde ça et on se dit 'Mais qu'est-ce que ça voulait dire tout ça ?' Mais ça rendait vraiment bien, et c'Ă©tait trĂšs excitant. Mon Dieu, cette pĂ©riode ne se rĂ©pĂ©tera jamais. C'est un grand doigt d'honneur Ă  tout ce qui Ă©tait survenu auparavant." Chef de fileDavid Bowie a montrĂ© que chacun pouvait ĂȘtre ce qu'il voulait. Son assurance Ă©tait libĂ©ratrice. Elle Ă©tait un signal fort pour toutes les exclues ne trouvant pas leur place dans un monde encore trĂšs binaire Ă  l'Ă©poque, notamment parmi la communautĂ© Lesbienne-Gay-Trans et Bi. David Bowie cultive le look androgyne au dĂ©but des annĂ©es 1970 CrĂ©dit Le chanteur a Ă©galement eu une influence importante sur le monde artistique. Dans les annĂ©es 90, il rencontre un jeune groupe, nommĂ© Placebo. Il les prend sous son aile et les invite Ă  jouer en premiĂšre partie de ses concerts. Brian Molko, chanteur de Placebo, est l'un des hĂ©ritiers glam rock de David Bowie, par son androgynĂ©itĂ© cultivĂ©e et son ambiguĂŻtĂ© sensuelle. Ils signent le duo Without You I'm Nothing en 1999. David Bowie bien entourĂ© pour ses 50 ans CrĂ©dit Pete Hurst Le trio est mĂȘme invitĂ© aux 50 ans de Ziggy Stardust, fĂȘtĂ© sur la scĂšne du Madison Square Garden, Ă  New York. Ce soir-lĂ , le photographe Kevin Mazur immortalise la brochette de stars du rock qui se sont pressĂ©es autour de David Bowie. On y voit Kim Gordon et Thurston Moore de Sonic Youth, Billy Corgan des Smashing Pumpkins, Robert Smith de The Cure, Dave Grohl de Foo Fighters et Nirvana, en plus des membres de Placebo. Autant de personnalitĂ©s qui ont Ă©tĂ© influencĂ©es par David Bowie.
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