La crĂ©ation artistique fut pendant plusieurs siĂšcles guidĂ©e par un seul souci la recherche du beau. Au XXe siĂšcle, sous lâeffet dâartistes novateurs et anticonformistes, lâart changea radicalement dâobjectif pour se concentrer sur la recherche de lâintellect ». Fini la beautĂ©, la grĂące hĂ©ritĂ©es des codes classiques, place dorĂ©navant au concept ». A lâorigine de ce tournant, une Ćuvre qui a marquĂ© toute une civilisation Fontaine, de lâartiste Duchamp. La rĂ©volution par lâurinoir En 1917, lâartiste français Marcel Duchamp 1887-1968 suscite le scandale dans les milieux artistiques occidentaux, en exposant, sous pseudo, un objet particuliĂšrement anticonformiste, Ă la sociĂ©tĂ© des artistes de New York un urinoir ou pissotiĂšre dans son plus simple appareil, sans artifice ni apports. Contre toute attente, la sociĂ©tĂ© des artistes crie au gĂ©nie ! SĂ©duit par les explications du Français, qui voit dans le choix dâune Ćuvre, et non dans sa rĂ©alisation, lâorigine de lâart, lâinstitution amĂ©ricaine salue une âĆuvre rĂ©volutionnaireâ. Pourtant, derriĂšre une explication de lâĆuvre un peu pompeuse, truffĂ©e dâexpressions grandiloquentes telle câest sacrĂ© parce que choisi », Marcel Duchamp ne recherche, Ă lâorigine, que lâamusement, et dans une moindre mesure le scandale. TombĂ© dans le piĂšge, lâinstitution amĂ©ricaine vante pourtant les mĂ©rites intellectuels des premiers ready-mades de lâhistoire, câest-Ă -dire objets tout faits », que Marcel Duchamp utilise depuis 1913 pour susciter la polĂ©mique dans les milieux artistes parisiens. Lâartiste normand ne fait ici pourtant que sâapproprier un objet, laid, sans rĂ©el intĂ©rĂȘt Ă lâorigine, si ce nâest de rĂ©pondre Ă un besoin primaire, et souhaite lui donner une lĂ©gitimitĂ© artistique⊠seul le choix de lâobjet prĂ©side la rĂ©alisation artistique ici. Aux sources de cet engouement amĂ©ricain pour lâurinoir de Duchamp, viennent Ă©galement sâadjoindre des considĂ©rations politiques. Depuis le dĂ©but du XXe siĂšcle, lâart amĂ©ricain souhaite en effet sâaffranchir du carcan europĂ©en et imposer une nouvelle maniĂšre dâaborder lâart. Lâintelligentsia amĂ©ricaine se targue dâĂȘtre plus progressiste que sa grande sĆur europĂ©enne et en vient, pour cela, Ă tresser des louanges Ă tout ce qui sort des codes classiques. Marcel Duchamp, Roue de bicycletteâ, 1913, © ina Un hĂ©ritage duchampien⊠Tout au long du XXe siĂšcle, les artistes contemporains souhaitent sâinscrire dans le sillage de Marcel Duchamp. Ce dernier aurait, modestement, libĂ©rĂ© lâart des anciennes pesanteurs morales, et repoussĂ© les limites de la rĂ©alisation, ouvrant la voie Ă la vraie crĂ©ation ». Dans la postĂ©ritĂ© de Duchamp, câest mĂȘme quasiment tous les artistes qui se rĂ©clament du plasticien français, quitte Ă faire dâune blague » un objet de sĂ©rieux. Lâurinoir de Duchamp prend en cela parfois la forme du dogme, Ă des annĂ©es lumiĂšres pourtant de lâorigine malicieuse de lâĆuvre⊠A lire Ă©galement Lâart audacieux dâAlfons Mucha Nouvelle oeuvre dâart gĂ©ante de lâartiste C215 La nouvelle fresque dâObey qui va marquer lâhistoire de ParisIntroductionEn l917 Marcel Duchamp arrive avec Fontaine sans savoir que cette Ćuvre va rĂ©volutionnĂ© la conception de l'art. Comment se fait-il qu'un objet pourtant si courant puisse crĂ©er un nouveau courant artistique ? II. Histoire de l'artiste La Fontaine (qui porte Ă©galement le nom de L'Urinoir) est une oeuvre de Marcel Duchamp. C'Ă©tait un artiste Cet article date de plus de trois ans. Marcel Duchamp est un rĂ©volutionnaire. En dix ans Ă peine, de 1913 Ă 1923, le peintre, plasticien et homme de lettres a rĂ©inventĂ© la dĂ©finition de l'art avec ses ready-made, en français les "dĂ©jĂ prĂȘt". Pour les 50 ans de sa disparition, le Conservatoire des Arts et MĂ©tiers lui consacre une exposition dans son musĂ©e jusqu'au 24 fĂ©vrier Ă Paris. Article rĂ©digĂ© par France TĂ©lĂ©visions RĂ©daction Culture PubliĂ© le 29/01/2019 1239 Mis Ă jour le 29/01/2019 1248 Temps de lecture 2 min. Il y a un siĂšcle, Marcel Duchamp se posait une question profonde et qui allait changer l'histoire de l'art qu'est-ce qui dĂ©finit une oeuvre ? L'objet en lui-mĂȘme ? Celui qui la créée ? En 1913, Ă 26 ans, son premier ready-made qui ne s'appelle pas encore ainsi est une roue de bicyclette sur un tabouret. La roue est mobile... Voir cette roue tourner Ă©tait trĂšs apaisant, trĂšs rĂ©confortant, c'Ă©tait une ouverture sur autre chose que la vie quotidienne. J'aimais l'idĂ©e d'avoir une roue de bicyclette dans mon atelier. J'aimais la regarder comme j'aime regarder le mouvement d'un feu de Duchamp En 1914, Marcel Duchamp achĂšte un porte-bouteilles dans un grand magasin parisien. L'objet n'est ni beau, ni laid il provoque chez l'artiste une sorte d'"indiffĂ©rence visuelle". VoilĂ le coeur de la dĂ©marche de Marcel Duchamp. L'idĂ©e est simple mais rĂ©volutionnaire Duchamp choisit un objet existant pour en faire une oeuvre d'art. Comme il l'explique en 1967 dans une interview Ă la tĂ©lĂ©vision, une oeuvre d'art, c'est avant tout un choix. L'artiste choisit ses couleurs, ses pinceaux, sa toile, sa composition. Pour les ready-made, c'est la mĂȘme chose, sauf qu'au lieu de créér l'oeuvre, elle est dĂ©jĂ toute prĂȘte. En 1917, Marcel Duchamp fait partie de la SociĂ©tĂ© des Artistes indĂ©pendants de New York. Une sociĂ©tĂ© qui organise cette annĂ©e-lĂ son premier salon. Chaque membre peut exposer ce qu'il veut Ă condition de s'acquitter des frais d'inscription qui s'Ă©lĂšvent Ă 6 dollars. Marcel Duchamp veut exposer - sous le pseudonyme de Richard Mutt - un urinoir achetĂ© dans un magasin new-yorkais. Pour tester la prĂ©tendue "ouverture d'esprit" de ses condisciples. L'oeuvre sucite moquerie et polĂ©mique avant d'ĂȘtre finalement retirĂ©e du Salon. Alors qu'en 1912, Marcel Duchamp avait subi le scandale autour son tableau "Nu descendant l'escalier", cette fois l'artiste va orchestrer lui-mĂȘme la polĂ©mique grĂące Ă un article dans la revue qu'il a co-fondĂ©e, "The blind man". L'urinoir, sous le titre de "Fontaine" entre dans l'histoire de l'art. Dans les annĂ©es 60, les artistes du pop art vont redĂ©couvrir les oeuvres de Marcel Duchamp, et s'inspirer de ses reflexions sur la dĂ©finition de l'art. A quelques nuances prĂšs lĂ oĂč Marcel Duchamp refusait la dĂ©finition du laid ou du beau, en se focalisant sur la seule notion du choix de l'artiste pour dĂ©finir ce qu'est une oeuvre, ses hĂ©ritiers comme Andy Warhol vont utiliser des objets de consommation courante pour les transformer en objets d'art en puisant dans leur histoire personnelle, dans la culture populaire, les icĂŽnes commerciales. Lorsqu'Andy Warhol choisit une boite de soupe, c'est en souvenir de son enfance et de sa mĂšre qui entassait les conserves dans les placards de sa cuisine. Compterendu de la recherche pour ARTISTE QUI A FAIT SCANDALE AVEC SON URINOIR. Lors de la rĂ©solution d'une grille de mots-flĂ©chĂ©s, la dĂ©finition ARTISTE QUI A FAIT SCANDALE AVEC SON URINOIR a Ă©tĂ© rencontrĂ©e. Qu'elles peuvent ĂȘtre les solutions possibles ? Un total de 21 rĂ©sultats a Ă©tĂ© affichĂ©. Les rĂ©ponses sont rĂ©parties de la façon suivante : 1 solutions
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Quia fait scandale avec son "Urinoir" ? svp aide moi avec se devoir mullerv 3 weeks ago | 0 Respostas . Amelinette 3 weeks ago | 0 Respostas . Maevaeslie7 3 weeks ago | 0 Respostas . elevedu31 3 weeks ago | 0 Respostas . Bonjour, pouvez vous m'aidez s-il vous plait, mercii mael05 3 weeks ago | 0 Respostas . moniquecamas 3 weeks ago | 0 Respostas . Bonjour je
Marcel Duchamp est Ă lâorigine de lâart contemporain et en particulier des arts conceptuels, il est le prĂ©curseur et lâinspirateur des avant-gardes contemporaines. Lâartiste français dâorigine Henri Robert Marcel Duchamp naĂźt le 28 juillet 1887 Ă Blainville-Crevon. Il dĂ©cĂšde le 2 octobre 1968 Ă Neuilly-sur-Seine. Marcel Duchamp est un peintre, plasticien, homme de lettres français, naturalisĂ© amĂ©ricain en 1955. Tout lâeffort de lâavenir sera dâinventer le silence, la lenteur et la solitude.»Marcel Duchamp. Marcel Duchamp rejoint ses frĂšres Ă Paris en 1904 et suit les cours de lâAcadĂ©mie Julian. Mais son vĂ©ritable apprentissage de la peinture se fait auprĂšs de ses frĂšres et de leurs amis, rĂ©unis sous le nom de Groupe de Puteaux, principalement des artistes dâinspiration cubiste comme Fernand LĂ©ger ou Robert Delaunay. Le Nu descendant lâescalier Toutefois, trĂšs vite sa peinture sâĂ©loigne de la problĂ©matique spatiale des cubistes et sâattache Ă la dĂ©composition du mouvement, ce qui le rapproche des Futuristes italiens. Lâune de ces toiles, Le Nu descendant un escalier, le fait connaĂźtre Ă la grande exposition amĂ©ricaine de lâArmory Show, en 1913. Ce nu provoque Ă©galement hilaritĂ© et scandale durant lâexposition. La notoriĂ©tĂ© de Duchamp aux USA est instantanĂ©e. Il nây a pas de solution parce quâil nây a pas de problĂšme».Marcel Duchamp. En 1915 il se rend aux Ătats-Unis oĂč il retrouve son ami Francis Picabia. Il y rencontre Man Ray. Ă cette Ă©poque, Marcel Duchamp Ă©labore ses Ćuvres les plus connues, comme le Grand Verre ou les Ready-Mades comme la Fontaine, mais se consacre de plus en plus aux Ă©checs, qui deviendront, au milieu des annĂ©es 20, sa principale activitĂ©. Câest Ă travers le SurrĂ©alisme quâil renoue avec lâart en organisant de nombreux Ă©vĂ©nements en collaboration avec AndrĂ© Breton. Duchamp traverse le cubisme, DADA, le Futurisme, le SurrĂ©alisme, en restant indĂ©pendant de ces mouvements⊠Dans les annĂ©es 50, une nouvelle gĂ©nĂ©ration dâartistes amĂ©ricains qui se qualifient de nĂ©o-dadaĂŻstes, tels Jasper Johns et Robert Rauschenberg, le reconnaĂźt comme un prĂ©curseur. Chacune de ses oeuvres peut ĂȘtre analysĂ©e comme fondatrice dâun mouvement de lâart contemporain. Par sa dĂ©marche singuliĂšre, il invente vĂ©ritablement lâart contemporain. En 1953 le magazine Life lui consacre un article. Câest le dĂ©but de la cĂ©lĂ©britĂ©. Le Ready-Made, inversion du regard Il sâĂ©carte de la peinture, vers 1913-1915, avec les premiers Ready-made, objets tout faits » quâil choisit pour leur neutralitĂ© esthĂ©tique Roue de bicyclette 1913, Porte bouteilles 1914, Fontaine 1917, un urinoir renversĂ© sur lequel il appose la signature R. Mutt ». La roue de bicyclette 1913. Duchamp pose une roue de bicyclette sur un tabouret mĂȘlant la mobilitĂ© et lâimmobilitĂ©. Pour lui la roue lui rappelle le mouvement du feu dans la cheminĂ©e ». Câest pour lui un antidote au mouvement habituel de lâindividu autour de lâobjet contemplĂ©. Cela dĂ©bouchera vers la participation du spectateur et lâart optique. La Fontaine soumis au salon des indĂ©pendants de New York qui se targue pourtant dâaccepter toutes les oeuvres est refusĂ© par les organisateurs de lâArmory Show. Il a pris un article ordinaire de la vie la plus prosaĂŻque qui soit et lâa placĂ© de maniĂšre Ă ce que sa signification dâusage disparaisse sous le nouveau titre et le nouveau point de vue. La Fontaine de Marcel Duchamp est une des Ćuvres les plus controversĂ©e du XXe siĂšcle. Elle constitue dâun simple urinoir en porcelaine renversĂ© signĂ© R. Mutt » et datĂ© 1917. Duchamp a eu lâidĂ©e dâutilisĂ© un objet tout fait » industriel, achetĂ© a la sociĂ©tĂ© J. L. Mott Iron Works , plutĂŽt que rĂ©aliser une sculpture fait mains, sur lequel il a seulement rajoutĂ© lâinscription R. Mutt » a lâencre est alors envoyĂ© a la SociĂ©tĂ© des artistes indĂ©pendants de New York sous le nom de il sera refusĂ© car jugĂ©e trop vulgaire , sans intĂ©rĂȘt directeur de cette sociĂ©tĂ©, Duchamp dĂ©missionne, sans cependant dĂ©voiler ses liens avec lâ ce moment la, la question Ă©tait de savoir si R. Mutt Ă©tait sincĂšre » ou si quelquâun a agi par provocation en utilisant un nom de plaisantin pour faire une blague. La polĂ©mique se dĂ©clenche principalement avec la publication dâun article anonyme paru dans la revue satirique âThe Blind Manâ, fondĂ©e Ă lâoccasion du salon par Duchamp, Henri-Pierre RochĂ© et Beatrice Wood . En dĂ©fense de R. Mutt, il est Ă©crit Les seules oeuvres dâart que lâAmĂ©rique ait donnĂ©es sont ses tuyauteries et ses ponts ». Lâarticle consiste Ă dire que lâimportant nâest pas que Mutt ait fait la fontaine avec ses mains ou non, mais quâil ait choisi un objet de la vie quotidienne en lui retirant sa valeur dâusage avec un nouveau titre et un nouveau point de vue et la crĂ©ation consiste en une nouvelle pensĂ©e de lâ Fontaine de Duchamp constitue donc une Ćuvre fondatrice dâun art nouveau, ne jugeant plus la maĂźtrise technique, mais plutĂŽt une philosophie liĂ©e Ă la nature mĂȘme de la production et son rapport Ă la sociĂ©tĂ©. Cette pensĂ©e se retrouvera par la suite dans une majoritĂ© dâĆuvres contemporaines, marquant un tournant dans lâhistoire de lâart. Il est le geste fondateur de lâ Art Contemporain lâartiste prĂ©sentera lâobjet nouveau rĂ©alisme, puis la machine Arts Techno, la nature Land Art, les problĂ©matiques Ă©cologiques qui sont Ă la fois techno-scientifiques, sociĂ©tales et politiques EcoArt. Fontaine de Marcel Duchamp, 1917, Photographie par Alfred Stieglitz Le geste du Ready-Made de Duchamp est un geste Ă©cologique qui a une double signification tout est art, tous les hommes sont crĂ©ateurs. Lâartiste devient un modĂšle de comportement une Ă©thique de la rĂ©sistance Ă la mĂ©canisation des individus. Duchamp de lâesthĂ©tique Ă lâĂ©thique Comme le dit Pierre Restany, le geste du Ready-Made fait basculer dâun seul coup lâart de lâesthĂ©tique dans lâĂ©thique. VoilĂ que se dĂ©voile lâautre face de lâart. Lâart est un problĂšme moral liĂ© Ă la conscience de celui qui lâassume en tant que tel ». Duchamp fait passer lâart de lâesthĂ©tique des objets, Ă un art dâattitude, faisant de lâemploi de son temps, sa plus grande oeuvre dâart. On pourrait Ă©tablir entre cet art de la vie qui se poursuivra dans le mouvement Fluxus ou chez John Cage, et son esthĂ©tique de lâindiffĂ©rence, des parallĂšles avec le zen. Pour Roberto Barbanti, le geste de Duchamp dans le ready-made marque le passage du descriptif au prescriptif, du reprĂ©sentĂ© au prĂ©sentĂ© » Ce geste a une importance considĂ©rable pour les artistes qui suivront. Il rompt avec lâart classique en passant de la reprĂ©sentation Ă la prĂ©sentation. Ce sont des objets manufacturĂ©s sortis de leur contexte qui suggĂšrent une esthĂ©tique du dĂ©tournement. Avant la prĂ©occupation Ă©tait la reprĂ©sentation de la rĂ©alitĂ©, alors que les ready-made sont une prĂ©sentation de la rĂ©alitĂ©. La façon dâenvisager lâacte artistique au sein de la sociĂ©tĂ© sâest modifiĂ©e dans les annĂ©es soixantes, les diffĂ©rents courants sont issus des idĂ©es de Marcel Duchamp, par sa dĂ©marche singuliĂšre, il a inventĂ© vĂ©ritablement lâart contemporain. Il est le geste fondateur de lâart contemporain lâartiste prĂ©sentera lâobjet nouveau rĂ©alisme, puis la machine art technologique. Mais il devient un geste acadĂ©mique auquel Duchamp sâest lui-mĂȘme est aussi Ă lâorigine de lâArt Conceptuel, puisque lâessentiel est de dĂ©placer La Fontaine lâobjet lui-mĂȘme est le doigt qui montre la lune». Lâessentiel est le concept de dĂ©placer La Fontaine dans le contexte de lâart art contextuel et art conceptuel. Le geste du Ready-Made Ă lâorigine de lâart Ă©cologique Le Ready-Made est Ă lâorigine de lâart contemporain et en particulier des arts conceptuels, mais on peut voir ce geste comme la possibilitĂ© dâun art dans la nature puis dâun art Ă©cologique Duchamp fait passer lâArt de la reprĂ©sentation Ă la prĂ©sentation a â prĂ©sentation de la nature prĂ©sence Ă la nature art et nature. Installation in-situ dans la nature Land Art etc b â prĂ©sentation des processus scientifiques art â science or lâĂ©cologie est une science de tout et nâimporte quoi aussi dans le monde de lâart action sociale art sociologique, intervention Ă©cologique, eco-activisme⊠Ces Ćuvres peuvent sâexprimer sous plusieurs formes inventĂ©es ou rĂ©novĂ©es par Duchamp installation prĂ©sentation, performance prĂ©sence. Tout est art, tout peut faire oeuvre. LâacadĂ©misme post-duchampien dans lâart contemporain et dans lâart technologique Mais lâart contemporain et lâart technologique sâengluent dans ce geste. Ce geste au dĂ©but libĂ©rateur devient un geste dâenfermement acadĂ©mique. PrĂ©senter des objets ou des machines nâest plus maintenant un geste artistique, mais une rĂ©fĂ©rence compassĂ©e et dĂ©passĂ©e. Que penser dâAnge Leccia qui met deux tĂ©lĂ©viseurs Ă©cran contre Ă©cran et multiplie par vingt le prix de vente des dits tĂ©lĂ©viseurs, ou de Bertrand Lavier qui met un frigo Brandt sur un coffre-fort Fichet-Bauche ? Ces gestes se rĂ©fĂšrent au geste de Duchamp, mais nâen ont pas la portĂ©e visionnaire et libĂ©ratrice. La mĂȘme ombre du ready-made perturbe lâart technologique prĂ©senter une machine, quâelle soit machine de communication standardisĂ©e tĂ©lĂ©copieur ou un prototype Ă©laborĂ© dans un centre de recherche, ne peut suffire Ă dĂ©finir de lâart. Le geste de Duchamp peut ĂȘtre rĂ©interprĂ©tĂ© dans un contexte technologique lâesthĂ©tique de la prĂ©sentation de lâobjet devient une esthĂ©tique de la prĂ©sentation dâune fonctionnalitĂ© technologique mise en relation de sites, temps-rĂ©el, etc⊠Mais le geste de Duchamp pourrait ĂȘtre lu aussi comme celui de la fin du sens, la fin des idĂ©es, la fin de lâesprit. Ce geste Zen appelant Ă la fin du brouillage dualiste de la thĂ©orie et des discours, pourrait conduire Ă une esthĂ©tique totalitaire. En ce sens, lâart technologique comme lâart contemporain, doivent se libĂ©rer du geste de Duchamp, ou tout au moins cesser de le cette esthĂ©tique du non-sens, doit-on opposer une esthĂ©tique du sens et appeler Ă son retour dans lâart? Doit-on se contenter dâune esthĂ©tique purement sensorielle et perceptive? De la prĂ©sentation de lâartiste Ă sa prĂ©sence de lâart de lâĂ©thique Ă la Performance Duchamp créé un art dâattitude, qui redonne Ă lâartiste et Ă lâhomme la prééminence sur lâobjet. â Je crois en lâartiste, lâart est un mirage, dit Duchamp, JâespĂšre quâun jour, on arrivera Ă vivre sans ĂȘtre obligĂ© de travailler â. Duchamp prend position sur le rapport au temps dans notre sociĂ©tĂ©, sur la soumission au travail dans une sociĂ©tĂ© industrielle. ImmatĂ©rialitĂ© et spiritualitĂ© dans lâart. Lâart comme lâa affirmĂ© Marcel Duchamp a une â mission para-religieuse Ă remplir maintenir la flamme dâune vision intĂ©rieure â . Le propos de Duchamp est une invitation Ă une autre perception. Il met en cause la peinture rĂ©tinienne et au-delĂ la tyrannie du visuel. Comme le souligne Lyotard, â Lâoeil a besoin de croire, dâunifier, dâĂȘtre intelligent. Il aime le point, comme son vis-Ă -vis dans un miroir quâil nomme le monde â . Duchamp cherche lâinvisibilitĂ© de lâuvre dâart dĂ©jĂ dans le grand verre, qui est un retard, une projection de lâuvre elle-mĂȘme qui se situe dans une â quatriĂšme dimension â. Le Grand Verre figure lâinfigurable, il porte lâempreinte inscrite, ou lâombre portĂ©e, sur son plan, dâune figure qui ne saurait ĂȘtre quâintuitionnĂ©e » . Contrairement aux apparences, la peinture de Caspar David Friedrich se situe dans la mĂȘme paysages de Friedrich sont comme lâexplique Catherine Lepront, Des paysages les yeux fermĂ©s », câest-Ă -dire des images mentales et symboliques, plus que des peintures de paysage. On rejoint la Cosa Mentale Vinci. Selon lui La pittura e cosa mentale ». Duchamp introduit lâidĂ©e et le processus dans le champ de lâart. La pratique des Ă©checs a sans doute influencĂ© cette Ă©volution. Une partie dâĂ©checs est une chose visuelle et plastique, et si ce nâest pas gĂ©omĂ©trique dans le sens statique du mot, câest une mĂ©canique puisque cela bouge⊠Câest lâimagination du mouvement qui fait la beautĂ©, dans ce cas-lĂ . Câest complĂštement dans la matiĂšre grise ». Duchamp et lâart-temps Ălevage de poussiĂšre de Man Ray et Marcel Duchamp Man Ray et Marcel Duchamp ont pratiquĂ© lâaccumulation de poussiĂšre. Marcel Duchamp laissa ainsi sâaccumuler sur son ?uvre le grand verre une couche de poussiĂšre suffisamment Ă©paisse pour quâil puisse peindre, Ă lâaide dâun pinceau, par Ă©limination de couches successives. Aujourdâhui, la photographie Ălevage de poussiĂšre de Man Ray donne un aperçu de cette expĂ©rience. Ready-made peigne en acier â 1916 sur ce peigne sont marquĂ©es la date et lâheure Ă laquelle il choisi ce ready-made Il introduit le temps comme facteur liĂ© au hasard pour choisir ses ready-mades Ready Made peigne en acier, 17 fĂ©vrier 1916, 11h, lâheure Ă©tait ainsi inscrite sur lâobjet. Il nây avait pas dâĂ©motion liĂ©e Ă lâobjet, pas de choix de lâobjet, mais un lien avec le temps . Il faut aussi souligner les Ă©levages de poussiĂšres qui sont intimement liĂ©s au concept du temps qui sâĂ©coule. â Notons enfin que la chute de poussiĂšre est un motif trĂšs important dans la pensĂ©e chinoise bouddhiste Zen â ce qui nâa rien dâĂ©tonnant, le Bouddhisme tendant en fin de comptes Ă la maĂźtrise du temps â . La MariĂ©e mise Ă nu par ses cĂ©libataires mĂȘmes ou Grand Verre est qualifiĂ© par Duchamp de Retard en Verre. â La MariĂ©e est une projection dâun objet Ă quatre dimensions â . La notion dâespace-temps passe ainsi avec Duchamp du champ scientifique au champ artistique. Fait particuliĂšrement important prĂ©figurant lâart technologique qui est un art de lâespace-temps en osmose avec la science. Le temps, la vitesse, la dĂ©composition du mouvement sont des prĂ©occupations majeures de Duchamp. Lâart performance, lâart conceptuel et Fluxus reprendront cette recherche plastique sur le temps et lâespace. DĂ©composition du mouvement cinĂ©ma expĂ©rimental, art vidĂ©o⊠Marcel Duchamp est prĂ©occupĂ© par le temps, la vitesse et la dĂ©composition du mouvement, câest ce que lâon retrouve dans son Ćuvre majeure ânu descendant un escalierâ de 1912 oĂč il dĂ©compose gĂ©omĂ©triquement les mouvements du corps et crĂ©e des instantanĂ©es rĂ©pĂ©tition du mouvement. Cette dissolution des formes et la rupture avec la reprĂ©sentation dans la peinture classique sont des influences pour les diffĂ©rents mouvements de lâart contemporain tel que le futurisme. En effet lâart contemporain sâattache Ă dĂ©truire de plus en plus le cadre classique dans lequel sâinscrivait jusquâalors lâart, il sâappuie pour cela largement sur les nouvelles technologies et utilise les nouveaux moyens dâexpression. Cette fascination pour la vitesse et la dĂ©composition des mouvements ont amenĂ© Duchamp Ă rĂ©aliser Anemic cinema en 1925 Ă lâorigine du cinĂ©ma expĂ©rimental. Duchamp est aussi Ă lâorigine comme dâautres artistes de DADA du cinĂ©ma expĂ©rimental. En 1926, il rĂ©alise un court-mĂ©trage expĂ©rimental intitulĂ© Anemic Cinema, dâune durĂ©e de 7 minutes et signĂ© Rose SĂ©lavy, avec la complicitĂ© de Man Ray et du rĂ©alisateur Marc AllĂ©gret. Des disques en mouvement sont filmĂ©s sur lesquels sont parfois inscrits des phrases comme par exemple Lâenfant qui tĂšte est un souffleur de chair chaude et nâaime pas le chou-fleur de serre-chaude », oĂč lâabsurde, lâhumour noir et lâallitĂ©ration sont de mise. Le film fut projetĂ© en aoĂ»t 1926 en sĂ©ance privĂ©e. Dix sĂ©quences de disques optiques interrompues par les neuf disques de calembours suivants Bains de gros thĂ© pour grains de beautĂ© sans trop de benguĂ© 1 Lâenfant qui TĂšte est un souffleur de chair chaude et nâaime pas le choux fleur de serre chaude 2 Si je te donne un sou, me donneras-tu une paire de ciseaux ? 3 On demande des moustiques domestiques demi-stocks pour la cure dâazote sur la cĂŽte dâAzur 4 Inceste ou passion de famille, Ă coups trop tirĂ©s 5. Esquissons les ecchymoses des esquimaux aux mots exquis 6. Avez-vous dĂ©jĂ mis la moelle de l?aimĂ©e dans la poĂȘle de lâaimĂ©e ? 7. Parmi nos articles de quincaillerie paresseuse, nous recommanderons le robinet qui sâarrĂȘte de couler quand on ne lâĂ©coute pas 8. Lâaspirant habite Javel et moi jâavais lâhabite en spirale 9.Lâanagramme imparfait du titre annonce tout Ă la fois lâaspect tournoyant des disques optiques et les boucles de mots, contre pĂ©tries et blagues potaches. Le cinĂ©ma mâa surtout amusĂ© pour son cĂŽtĂ© optique. Au lieu de fabriquer une machine qui tourne, comme jâavais fait Ă New York, je me suis dit pourquoi ne pas tourner un film ? Ăa ne mâintĂ©ressait pas pour faire du cinĂ©ma en tant que tel, câĂ©tait un moyen plus pratique dâarriver Ă mes rĂ©sultats optiques. ⊠Non, je nâai pas fait de cinĂ©ma, câĂ©tait une façon commode dâarriver Ă ce que je ce cinĂ©ma Ă©tait trĂšs drĂŽle. On travaillait millimĂštre par millimĂštre parce quâil nây avait pas de machines trĂšs perfectionnĂ©es. Il y avait un petit rond, avec des millimĂštres marquĂ©s, nous tournions image par image. On a fait ça pendant deux semaines. Les appareils nâĂ©taient pas capables de prendre la scĂšne Ă nâimporte quelle vitesse, ça se brouillait, et comme ça tournait assez vite ça faisait un effet optique curieux. On a donc Ă©tĂ© obligĂ©s dâabandonner la mĂ©canique et de faire tout nous-mĂȘmes. Un retour Ă la main, pour ainsi dire » Duchamp entretient un rapport complice avec le cinĂ©matographe quâil poursuit en participant au film Entrâacte. Duchamp jouant contre Man Ray dans le film Entrâacte de RenĂ© Clair et Francis Picabia. Couper le son â film muet! Duchamp lâinventeur art optique, art technologiques⊠Duchamp est aussi associĂ© aux arts technologiques par ses oeuvres entre recherche technique, recherches scientifico-poĂ©tiques la quatriĂšme dimension dans Le Grand Verre. Au moment oĂč il travaille sur les esquisses du Nu descendant lâescalier 1911-12, il dĂ©couvre les expĂ©riences protocinĂ©matographiques dâĂtienne-Jules Marey. Sa Roue de bicyclette 1913 peut Ă©galement sâinscrire dans les prĂ©mices de ses travaux sur le mouvement poĂ©tico-sculptural, ce Ready-made est en effet considĂ©rĂ©e comme Ă lâorigine de lâart cinĂ©tique. La phase suivante entretient une rapport entre moteurs Ă©lectriques, disques transparents ou recouverts de motifs gĂ©omĂ©triques 1920-1923, et culminera avec les Rotoreliefs, une invention dont il dĂ©posera le brevet 1935.Il invente par ses Rotoreliefs lâ Art cinĂ©tique. Rotative plaques verres optique de prĂ©cisionâ 1920 Ćuvre qui conduit au film de Duchamp Anemic CinĂ©ma â 1925 aux origines du CinĂ©ma expĂ©rimental, et de lâOptical Art ou Op Art â Ces plaques optiques font lâobjet dâun dĂ©pĂŽt de brevetâŠType de dĂ©marche technoscientifique qui se prolongreont dans le robot et le synthĂ©tiseur de Paik et dans les Arts technologiques. Rotoreliefs â 1935 La MariĂ©e mise Ă nu par ses cĂ©libataires, mĂȘme Le Grand Verre â 1915/1923Oeuvre intĂ©grant la 4Ăšme dimension lâespace et le temps â mĂ©canisme Duchamp et les Ă©checs image Duchamp jouant contre Man Ray dans le film Entrâacte de RenĂ© Clair et Francis Duchamp contre John Cage Ă Toronto. Duchamp arrĂȘte sa production artistique aprĂšs Le Grand Verre et se consacre aux Ă©checs. La participation du spectateur, lâoeuvre ouverte Ce sont les regardeurs qui font les tableaux»Somme toute, lâartiste nâest pas seul Ă accomplir lâacte de crĂ©ation car le spectateur Ă©tablit le contact de lâuvre avec le monde extĂ©rieur en dĂ©chiffrant et en interprĂ©tant ses qualifications profondes et par lĂ , ajoute sa propre contribution au processus crĂ©atif.» Marcel Duchamp Marcel Duchamp, Erratum musical 1913 Le principe en est simple, dit-il Installez-vous face Ă un clavier, nâimporte lequel et pressez chaque touche lâune aprĂšs lâautre, au hasard compte tenu du fait quâaucune note ne doit ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ©e, sans modulation, ni accentuation particuliĂšre ». On trouve le descriptif dâune bande son pour Le Grand Verre La MariĂ©e dans La BoĂźte Verte, recueil de notes publiĂ©es en 1934 et reprises dans Duchamp du signe. Les prĂ©mices dâune musique minimale et alĂ©atoire furent ainsi exprimĂ©s dans La BoĂźte Verte, livre publiĂ© en 1934, mais dont la conception remonte aux annĂ©es 1912-1915. âChaque touche de clavier du piano correspond Ă un numĂ©ro de 1 Ă 88. Un petit papier tirĂ© au hasard porte un numĂ©ro. Le pianiste joue la note sĂ©lectionnĂ©eâ. On peut y voir les prĂ©mices, voire lâinfluence quâune telle conception de la musique a pu jouer 50 ans plus tard chez Fluxus et chez John Cage. Erratum musical, interprĂ©tĂ© ici par Stephane Ginsburgh, se compose des 88 notes dâun clavier de piano jouĂ©es dans un ordre alĂ©atoire, sans rĂ©pĂ©tition ni accent. Duchamp et le cinĂ©ma Duchamp est aussi Ă lâorigine comme dâautres artistes de DADA du cinĂ©ma 1926, il rĂ©alise un court-mĂ©trage expĂ©rimental intitulĂ© Anemic Cinema, dâune durĂ©e de 7 minutes et signĂ© Rose SĂ©lavy, avec la complicitĂ© de Man Ray et du rĂ©alisateur Marc AllĂ©gret. Des disques en mouvement sont filmĂ©s sur lesquels sont parfois inscrits des phrases ? comme par exemple Lâenfant qui tĂšte est un souffleur de chair chaude et nâaime pas le chou-fleur de serre-chaude », oĂč lâabsurde, lâhumour noir et lâallitĂ©ration sont de mise. Le film fut projetĂ© en aoĂ»t 1926 en sĂ©ance privĂ©e. Anemic cinema, court mĂ©trage rĂ©alisĂ© avec la collaboration de Man Ray et Marc AllĂ©gret, 1926 Dix sĂ©quences de disques optiques interrompues par les neuf disques de calembours suivants Bains de gros thĂ© pour grains de beautĂ© sans trop de benguĂ© 1 Lâenfant qui TĂšte est un souffleur de chair chaude et nâaime pas le choux ? fleur de serre chaude 2 Si je te donne un sou, me donneras-tu une paire de ciseaux ? 3 On demande des moustiques domestiques demi-stocks pour la cure dâazote sur la cĂŽte dâAzur 4 Inceste ou passion de famille, Ă coups trop tirĂ©s 5. Esquissons les ecchymoses des esquimaux aux mots exquis 6. Avez-vous dĂ©jĂ mis la moelle de lâaimĂ©e dans la poĂȘle de lâaimĂ©e ? 7. Parmi nos articles de quincaillerie paresseuse, nous recommanderons le robinet qui sâarrĂȘte de couler quand on ne lâĂ©coute pas 8. Lâaspirant habite Javel et moi jâavais lâhabite en spirale 9.Lâanagramme imparfait du titre annonce tout Ă la fois lâaspect tournoyant des disques optiques et les boucles de mots, contre pĂ©tries et blagues potaches. Le cinĂ©ma mâa surtout amusĂ© pour son cĂŽtĂ© optique. Au lieu de fabriquer une machine qui tourne, comme jâavais fait Ă New York, je me suis dit pourquoi ne pas tourner un film ? Ăa ne mâintĂ©ressait pas pour faire du cinĂ©ma en tant que tel, câĂ©tait un moyen plus pratique dâarriver Ă mes rĂ©sultats optiques. ⊠Non, je nâai pas fait de cinĂ©ma, câĂ©tait une façon commode dâarriver Ă ce que je ce cinĂ©ma Ă©tait trĂšs drĂŽle. On travaillait millimĂštre par millimĂštre parce quâil nây avait pas de machines trĂšs perfectionnĂ©es. Il y avait un petit rond, avec des millimĂštres marquĂ©s, nous tournions image par image. On a fait ça pendant deux appareils nâĂ©taient pas capables de prendre la scĂšne Ă nâimporte quelle vitesse, ça se brouillait, et comme ça tournait assez vite ça faisait un effet optique curieux. On a donc Ă©tĂ© obligĂ©s dâabandonner la mĂ©canique et de faire tout nous-mĂȘmes. Un retour Ă la main, pour ainsi dire ». Duchamp entretient un rapport complice avec le cinĂ©matographe En 1918, il apparaĂźt comme figurant dans Lafayette, We Come! de LĂ©once Perret un homme blessĂ©.En 1924, il participe au tournage dâEntrâacte de RenĂ© Clair dans ce court-mĂ©trage expĂ©rimental et comique, Duchamp apparaĂźt en joueur dâĂ©checs face Ă Man 1944, il est âlâartisteâ dans le film expĂ©rimental de Maya Deren, Witchâs 1947, il participe Ă la direction artistique du film RĂȘves Ă vendre VO Dreams That Money Can Buy dâHans Richter, pour un Ă©pisode sur une musique de John Cage. La boĂźte verte puis la boĂźte en valise le multiple dâartiste BoĂźte verte Edition de notes sur la mariĂ©e⊠â 1934 image image Etant DonnĂ© de Marcel Duchamp aux origines de lâinstallation Etant donnĂ©s 1La chute dâeau 2Le gaz dâĂ©clairage â 1946 â 1968 Etant donnĂ©s 1La chute dâeau 2le gaz dâĂ©clairage est la derniĂšre oeuvre de Marcel Duchamp, sorte de testament posthume rĂ©alisĂ©e dans le plus grand secret de 1946 Ă 1968 mort de Marcel Duchamp le 2 Octobre 68. Elle a Ă©tĂ© montrĂ©e le 7 juillet 1969 au musĂ©e de Philadelphie sans aucune cĂ©rĂ©monie dâinauguration, ni dĂ©claration Ă la presse. AppelĂ©e par Marcel Duchamp environnement» ou sculpture- construction». Description Une vieille porte de grange avec deux trous Ă hauteur des yeux. A travers un trou pratiquĂ© dans le mur du fonds de la grange le spectateur-voyeur peut voir la mise en scĂšne suivante Une jeune femme nue se tient couchĂ©e sur des brindilles et des feuilles sĂšches, ses jambes Ă©cartĂ©es dĂ©couvrent un sexe imberbe. Elle tient une lampe. Dans le fond une chute dâeau, et un paysage de collines et de bois. Cette piĂšce est la conclusion de lâoeuvre de Marcel Duchamp, lâartiste dont se rĂ©clament tous les artistes majeurs des annĂ©es 70 et 80. Lâartiste qui a vĂ©ritablement initiĂ© lâart contemporain dans de nombreux aspects, ce que Pierre Restany appelle Lâautre face de lâart. Duchamp laisse un carnet dâinstructions pour remonter cette Ćuvre Ă partir des piĂšces dĂ©tachĂ©es dans son atelier. Chronologie 1904 Marcel Duchamp rejoint ses frĂšres Ă Paris et suit des cours Ă lâAcadĂ©mie Julian. 1909 Il commence Ă rĂ©aliser des toiles inspirĂ©es de CĂ©zanne et frĂ©quente les cubistes dissidents », comme Gleizes et Metzinger, qui se rĂ©unissent rĂ©guliĂšrement chez son frĂšre Jacques Villon Ă Le Nu descendant lâescalier voir photo ci-contre est retirĂ© du salon des IndĂ©pendants et est exposĂ© au salon de la Section dâor organisĂ© par les frĂšres Duchamp, Ă commence Ă travailler au Grand Le Nu descendant lâescalier est exposĂ© Ă lâArmory Show, New York. Duchamp apparaĂźt comme lâun des principaux reprĂ©sentants de lâavant-garde Il se rend aux Etats-Unis oĂč il retrouve son ami Francis Picabia. Rencontre avec Man Ray qui restera son ami toute sa vie Il envoie au comitĂ© de sĂ©lection de la SociĂ©tĂ© des Artistes indĂ©pendants, dont il fait partie, sa Fontaine, sous le pseudonyme de Richard Mutt. Lâobjet est refusĂ©, ce qui donnera lieu Ă la publication dâune sĂ©rie dâarticles oĂč il justifie son acte, intitulĂ©s The Richard Mutt RentrĂ© Ă Paris, il collabore avec les De retour Ă New York, il fonde avec Man Ray et Katherine S. Dreier, riche hĂ©ritiĂšre philanthrope, un organisme visant Ă promouvoir lâart contemporain en achetant des ?uvres Ă de jeunes artistes. Suite Ă une blague de Man, ils lâappellent la SociĂ©tĂ© En collaboration avec Man Ray, il publie le premier et unique numĂ©ro de New York Dada. Une dadadate » selon Man Duchamp abandonne son Grand Verre, et la rumeur court quâil abandonne mĂȘme lâ Il participe au tournage du film avant-gardiste Entrâacte de RenĂ© Clair. Dans la premiĂšre scĂšne du film, il joue aux Ă©checs avec Picabia sur le toit du théùtre des Duchamp, par son attitude prĂ©occupĂ©e par le temps, la vitesse et la dĂ©composition des mouvements, il est amenĂ© Ă faire du cinĂ©ma expĂ©rimental, appelĂ© l'âOptical cinĂ©maâ, avec son film unique Anemic Le Grand Verre est exposĂ© au MusĂ©e de Brooklyn. Câest Ă cette occasion que la glace du Grand Verre est Il fait partie de lâĂ©quipe de France du Championnat dâĂ©checs et publie, en collaboration avec un autre joueur, un ouvrage sur les fins de Il prĂ©sente ses Rotoreliefs au concours La boĂźte-en-valise, ensemble de reproductions de ses ?uvres en modĂšle rĂ©duit, est tirĂ©e Ă 300 Publication de Rrose SĂ©lavy, recueil de contrepĂšteries et de jeux de A New York, il collabore avec les SurrĂ©alistes rĂ©fugiĂ©s, notamment avec AndrĂ© Breton pour lâexposition First Papers of Surrealism. Pour cette exposition, il tisse dans lâune des salles un rĂ©seau constituĂ© de deux kilomĂštres de ficelle Il organise avec Breton la DeuxiĂšme Exposition Internationale du SurrĂ©alisme Ă Paris Le SurrĂ©alisme en 1947, et rĂ©alise la couverture du catalogue avec lâuvre PriĂšre de Le magazine grand public Life lui consacre un article. Câest le dĂ©but de la Ouverture du MusĂ©e dâart de Philadelphie grĂące Ă Louise et Walter Arensberg, amis et mĂ©cĂšnes de Duchamp, qui ont fait don de leur collection. Le nouveau musĂ©e comprend 43 de ses Publication de Marchand du Sel, le premier recueil des divers Ă©crits de Publication de la premiĂšre monographie sur Duchamp par Robert Lebel1964 La galerie Schwartz, Milan, réédite treize ready-mades disparus, en huit La Tate Gallery de Londres organise la premiĂšre grande rĂ©trospective de son ? Exposition Raymond Duchamp-Villon / Marcel Duchamp au MusĂ©e dâart moderne de Marcel Duchamp meurt le 2 octobre Ă RĂ©trospective Duchamp au MusĂ©e de Philadelphie et au MusĂ©e dâart moderne de New York. dĂ©voilement de lâoeuvre Etant donnĂ©s. Ćuvres â Femme-cocher, 1907, 31,7 x 24,5 cmâ La Broyeuse de chocolat, 1912â Les joueurs dâĂ©checs, 1911â Neuf Moules MĂąlic, 1914-1915â Le Roi et la Reine entourĂ©s de nus vites, 1912â Le Passage de la Vierge Ă la MariĂ©e, 1912â Nu descendant un escalier, 1912â Roue de bicyclette 1913â Fontaine 1917â Femme-cocher, 1907, 31,7 x 24,5 cmâ La Broyeuse de chocolat, 1912â Le Roi et la Reine entourĂ©s de nus vites, 1912â Le Passage de la Vierge Ă la MariĂ©e, 1912â Nu descendant un escalier, 1912â Roue de bicyclette, 1913â Trois stoppages Ă©talon, 1913â In advance of the broken arm, pelle Ă neige, 1914â ApolinĂšre Enameled, Ă©mail Ă la façon dâune rĂ©clame, 1914â Porte-bouteilles, 1914â La Broyeuse de chocolat no 2, 1914â Le Grand Verre, 1915-1923â Fontaine, urinoir renversĂ© et signĂ© R. Mutt », 1917â reproduction de La Joconde affublĂ©e dâune paire de moustache, 1919â Air de Paris, objet, 1919â Fresh widow, fenĂȘtre aux carreaux teintĂ©s de noir, 1920â Rotative plaques verre optique de prĂ©cision, ?uvre cinĂ©tique, 1920â Why not sneeze Rrose Selavy ?, boĂźte surrĂ©aliste morceaux de marbre blanc taillĂ©s comme des cubes de sucre contenus dans une cage Ă oiseaux dâoĂč sortent un os de seiche et un thermomĂštre, 1921â La MariĂ©e mise Ă nu par ses cĂ©libataires, mĂȘmeou Le grand verre commencĂ© en 1915 et volontairement inachevĂ© en 1925â La BoĂźte-en-valise, 1936-1941 en sĂ©rie jusquâen 1968, coffret de cuir rouge contenant 80 Ćuvres en reproductions diverses fac-similĂ©s et objets miniatures, 41,5 x 38,5 x 9,9â PriĂšre de toucher, sein en mousse collĂ© sur la couverture du catalogue de lâExposition internationale du surrĂ©alisme Ă la Galerie Maeght, 1947â Ătant donnĂ© le gaz dâĂ©clairage et la chute dâeau, peinture premiĂšre version, 1949â Dada, 1916-1923, 1953, affiche pour la Galerie Sydney Janis, New Yorkâ Coin de chastetĂ©, objet, 1963â Ătant donnĂ©s 1° la chute dâeau, 2° le gaz dâĂ©clairage, variante tridimensionnelle de Grand verre, Ă©laborĂ©e depuis 1946, inachevĂ©e en 1966â La MariĂ©e mise Ă nu par ses CĂ©libataires, mĂȘmes, Paris, Editions Rrose SĂ©lavy, 1934 Bibliographie *Marcel Duchamp par Arturo Schwarz ed. Fall*Marcel Duchamp IngĂ©nieur du temps perdu â entretiens avec Pierre Cabanne ed. Belfond*Notes de Marcel Duchamp, Ed. Flammarion, Coll. Champs, Paris, 1999*Jean-François Lyotard, Les Transformateurs Duchamp, GalilĂ©e, 1977 *Duchamp Marcel, Marchand du sel, Ădition originale de ses Ă©crits, rĂ©unis et prĂ©sentĂ©s par Michel Sanouillet, Paris, Le Terrain Vague, 1959. Duchamp du signe. Ecrits rĂ©unis et prĂ©sentĂ©s par Michel Sanouillet, Flammarion, 1975Yves Arman,â Marcel Duchamp joue et gagne â,Marval Press, 1994Ecke Bonk,â Marcel Duchamp. The Portable Museum â, Londres, 1989Françoise Le Pelven, â Lâart dâĂ©crire de Marcel Duchamp â, Editions Jacqueline Chambon, 2003Bernard MarcadĂ©, â Marcel Duchamp â, de MĂ©redieu, â Duchamp en forme de ready-made â, Paris, Blusson, 2000Marc Partouche, â Marcel Duchamp â, et manoeuvres, 1992 Textes de rĂ©fĂ©rence Marcel Duchamp, entretien avec James Johnson Sweeney extrait, 1955 entretien avec James Johnson SweeneyMarcel Duchamp, Lâartiste doit-il aller Ă lâuniversitĂ© ? », allocution extrait Ă lâuniversitĂ© dâHofstra, New York, 1960 lâartiste doit-il aller Ă lâuniversitĂ©âMarcel Duchamp, discours au MusĂ©e dâArt moderne de New York, 1961, dans le cadre de lâexposition Art of assemblage discours au musĂ©e dâart moderne de New YorkâRendez-vous du dimanche 6 fĂ©vrier 1916â, Minotaure, 10, Paris, 1937âSURcenSUREâ, Lâusage de la parole, 1, Paris, 1939, p. SELAVY, Collection âBien Nouveauxâ, Editions GLM, Paris, 1939avec Vitaly Halberstadt, Lâopposition et les cases conjuguĂ©es sont rĂ©conciliĂ©es, Bruxelles/Saint-Germain-en-Laye, 1932Collection SociĂ©tĂ© Anonyme, 33 notes critiques 1950The Creative Act / Le Processus crĂ©atif. Texte dâune intervention Ă Houston, Texas, 1957. Repris dans Duchamp du signe, 1994, p. 187-189.âA propos des ready madeâ 1966âA propos de moi-mĂȘmeâ. ConfĂ©rence donnĂ©e dans plusieurs musĂ©es et universitĂ©s des Etats-Unis 1964. Liens page wikipĂ©dia sur Marcel Duchamp Documents entretiens de Georges Charbonnier avec Marcel CinĂ©ma, DVD 1Dada CinĂ©ma Entrâacte DVDDocumentaire 1 et 2 sur Duchamp 2 DVDDe Duchamp au Pop Art, DVD Unurinoir au cĆur du scandale. En 1917, Duchamp fait partie de la SociĂ©tĂ© des artistes indĂ©pendants de New-York, qui consiste Ă accepter tous les artistes, sans refuser aucune Ćuvre. IdĂ©al en apparence. Sauf quâil envoie lâurinoir sous un pseudonyme (R. Mutt) pour le Salon de la sociĂ©tĂ©. Comme personne ne savait quâil sâagissait de lâĆuvre de This PaperA short summary of this paper32 Full PDFs related to this paperArtisteQui A Fait Scandale Avec Son Urinoire Solution. RĂ©ponses mises Ă jour et vĂ©rifiĂ©es pour le niveau CodyCross Transports Groupe 110. Solution. Artiste qui a fait scandale avec son urinoire Solution . D U C H A M P. Ligne ProtĂ©geant La France De L'allemagne En 1928. Chien Anglais Trapu Aux Babines Pendantes . CodyCross Transports Groupe 110. Toutes lesIl y a bien une photo qui circule dans Lâaveugle », en anglais The blind man », le fanzine satirique de Marcel Duchamp et sa bande, mais jâai dĂ©cidĂ© dâaller le voir en vrai. Je parle de lâurinoir, la pissotiĂšre, la fontaine » qui fait scandale et qui est exposĂ©e Ă la galerie Alfred Stieglitz au 291 Fifth avenue. Stieglitz câest celui qui a fait connaĂźtre Picasso, Matisse et CĂ©zanne Ă New York. Il sâest rĂ©cemment lancĂ© dans la photo, mais câest chez lui que Duchamp et ses amis ont dĂ©cidĂ© de faire trĂŽner cette Ćuvre jugĂ©e immorale et vulgaire »⊠Cet urinoir Ă lâenvers câest un peu lâexemplaire unique de ce qui pourrait constituer le salon des refusĂ©s » de la premiĂšre exposition de la SociĂ©tĂ© des artistes indĂ©pendants de New York. Avec Roxana Azimi, journaliste et critique dâart, auteure du Guide de lâart contemporain chez Hazan. Ce que lâon peut dire un siĂšcle plus tard câest que le canular de Duchamp continue de faire des victimes qui sâignorentâŠ
Lartiste mexicain Santiago Serra fait réguliÚrement scandale avec ses performances: il emploie des personnes anonymes, chÎmeurs, sans-abri, toxicomanes, qu'il rétribue peu ou pas du tout, pour se faire tatouer ou teindre ou masturber en public ou bien rester enfermés dans des boites en carton durant 24 heures. Il veut dénoncer de la sorte le systÚme de l'économie libérale
La solution Ă ce puzzle est constituéÚ de 7 lettres et commence par la lettre D CodyCross Solution â pour ARTISTE QUI A FAIT SCANDALE AVEC SON URINOIRE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "ARTISTE QUI A FAIT SCANDALE AVEC SON URINOIRE" CodyCross Transports Groupe 110 Grille 2 5 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! CODYCROSS Transports Solution 110 Groupe 2 Similaires 2 Le problĂšme que je pose est celui du vandalisme de lâart par des pseudos artistes qui jouissent de la protection des acteurs du marchĂ© pour des raisons qui nâont rien dâartistique.L'homme qui s'est attaquĂ© dimanche Ă un tableau de lâAmĂ©ricain Mark Rothko Ă la Tate Modern de Londres a Ă©tĂ© interpellĂ© par la police, lundi. Il se prĂ©sente comme un fondateur du mouvement "jauniste". Vladimir Umanets, un artiste russe de 26 ans soupçonnĂ© d'avoir vandalisĂ© Ă la peinture noire une toile de l'AmĂ©ricain Mark Rothko, dimanche, Ă la Tate Modern de Londres, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© lundi par la police britannique, a-t-on appris de source jeune homme avait lui-mĂȘme revendiquĂ© quelques heures plus tĂŽt auprĂšs de mĂ©dias britanniques la paternitĂ© du graffiti inscrit dans un coin de l'oeuvre de Rothko, qui proclamait "Vladimir Umanets, une oeuvre potentielle de Yellowisme"."Mon intention n'Ă©tait pas de dĂ©truire l'oeuvre"Le "Yellowisme" qui pourrait se traduire par "Jaunisme", dont il se prĂ©sente comme l'un des fondateurs, n'est "ni de l'art, ni de l'anti-art", explique-t-il sur le site du mouvement. "C'est un Ă©lĂ©ment de la culture visuelle contemporaine, ce n'est pas un mouvement artistique"."Certains penseront que je suis fou ou que je suis un vandale, mais mon intention n'Ă©tait pas de dĂ©truire l'oeuvre et d'en faire baisser la valeur, ou de faire une folie", a-t-il expliquĂ©, selon le quotidien Daily Telegraph. "Je ne suis pas un vandale, je suis un Yellowiste. Je crois en ce que je fais et je voudrais que les gens commencent Ă en parler, c'Ă©tait comme une tribune".Selon lui, son acte pourrait accroĂźtre Ă terme la valeur de l'oeuvre de Rothko. "Je pense que si quelqu'un restaure l'oeuvre et enlĂšve ma signature, la valeur de l'oeuvre va baisser mais aprĂšs quelques annĂ©es la valeur remontera grĂące ce que j'ai fait", a-t-il dĂ©clarĂ© selon le avec l'artiste français Marcel DuchampIl s'est comparĂ© Ă l'artiste français Marcel Duchamp, qui avait fait scandale en signant un urinoir avant de l'exposer en 1917, selon le 1958, les architectes de la toute nouvelle tour Seagram avaient commandĂ© les tableaux de Rothko pouvant mesurer jusqu'Ă 2,66 m sur 4,57 m pour dĂ©corer les murs du luxueux restaurant Four Seasons au rez-de-chaussĂ©e de ce gratte-ciel situĂ© au coeur de Rothko, pour une raison qui reste toujours mystĂ©rieuse, avait finalement dĂ©cidĂ© d'annuler cette commande. Il avait restituĂ© les sommes perçues et avait fait don, notamment Ă la Tate, des toiles dĂ©jĂ rĂ©alisĂ©es.AFP
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C e nâest plus un appareil sanitaire, mais un mythe. On connaĂźt son histoire par coeur. Se promenant sur la CinquiĂšme Avenue, Marcel Duchamp achĂšte un banal urinoir en porcelaine, signe lâobjet Ă la peinture noire R. Mutt 1917 », et le fait parvenir sous ce pseudonyme au Salon des artistes indĂ©pendants de New York. Le Salon est ouvert Ă tous les artistes, sans critĂšres de sĂ©lection, Ă condition de payer les frais de participation. MalgrĂ© cette libĂ©ralitĂ© affichĂ©e, lâurinoir fait bondir le prĂ©sident du comitĂ© dâorganisation. On vote â pour ou contre lâurinoir ? Ce sera contre. Au prĂ©texte quâil nâest pas une oeuvre dâart, quâil est immoral et vulgaire », quâil ne serait quâune piĂšce commerciale de plomberie » ce quâil est, au demeurant, lâobjet ne sera pas exposĂ©. Faisant partie du comitĂ© dâorganisation, observant la farce en sous-marin cachĂ©, Duchamp dĂ©missionne avec fracas, et attire sur lâinvisible R. Mutt lâattention des journaux. La polĂ©mique est astucieusement entretenue par une amie de Duchamp, Louise Norton, dans un article complĂštement loufoque de The Blind Man, oĂč, avec un sens consommĂ© de la provocation, elle dĂ©fend lâurinoir en ces termes Le fait que M. Mutt ait fait ou pas la fontaine de ses propres mains nâa pas dâimportance. Il lâa CHOISIE. » Plus loin, Ă propos de la vulgaritĂ© supposĂ©e Les seules oeuvres dâart que lâAmĂ©rique ait donnĂ©es sont ses tuyauteries et ses ponts. » Scandale ! Et bel exemple de gĂ©nie promotionnel. Les discussions creuses sur la finalitĂ© de lâart et le rĂŽle de lâartiste durent encore aujourdâhui, et participent Ă faire de Fountain lâoeuvre dâart la plus influente du xx e siĂšcle, comme lâa rĂ©vĂ©lĂ© un sondage anglais auprĂšs du gotha sera rĂ©cupĂ©rĂ© par Alfred Stieglitz, qui lâexpose dans sa galerie, histoire de se marrer un coup et de profiter un brin des retombĂ©es de notoriĂ©tĂ© soudaine. Puis il disparaĂźt. LâhypothĂšse la plus probable Ă©tant que Stieglitz, lassĂ© de la plaisanterie et de lâencombrant objet, lâait mis⊠à la poubelle. Ne subsistent que quatre photos, dont deux prises par Stieglitz lui-mĂȘme, qui serviront de base Ă une reconstitution » de lâurinoir, Ă partir de 1964, avec le bon vouloir de Marcel Duchamp, qui consacre les copies avec sa signature. Car lâobjet est en passe dâĂȘtre canonisĂ© en tant que premier ready-made mĂ©diatisĂ© de lâhistoire de lâart. fĂ©tichisme Des milliers dâartistes, de critiques et de thĂ©sards, Ă©blouis par la simplicitĂ© du concept et lâinfini magma rhĂ©torique que lâon peut en tirer, ne jurent que par lui. Exemple de charabia prĂ©tentieux Ce qui fĂ©conde Fountain, et qui donne naissance Ă lâartiste, est le nom de lâartiste Ă travers la multiplicitĂ© des voix. Du nom de Fountain coule la source qui arrose le nom de Duchamp et Duchamp est lui-mĂȘme la source » Claire AzĂ©ma, LâObjet et son lieu . Lâurinoir sert encore aujourdâhui de socle thĂ©orique Ă tout un pan de lâart contemporain qui se complaĂźt, avec le bonheur du narcissisme, Ă tourner autour de son propre nombril, au point oĂč, nây tenant plus, des plasticiens lâincorporent dans leur dĂ©marche artistique on pisse bien sĂ»r ! dans les copies de Fountain, on les dĂ©tourne, on les casse, etc. Le fĂ©tichisme bat son plein. On ne peut que frĂ©mir Ă lâidĂ©e que lâurinoir original soit retrouvĂ© un jour. Pour bon nombre dâadeptes, ce serait comme retrouver la Croix du Sauveur. Extase assurĂ©e. Combustion spontanĂ©e. Rassurons-nous, la chose est peu probable. Depuis une cinquantaine dâannĂ©es, avec toute cette folie liturgique, les exĂ©gĂštes ont explorĂ© les moindres recoins. Chose curieuse, les anciens catalogues de la sociĂ©tĂ© J. L. Mott Iron Works, oĂč Duchamp se serait procurĂ© lâobjet, ne mentionnent aucun urinoir de ce genre. Encore plus incomprĂ©hensible, on a Ă©tĂ© incapable de retrouver un modĂšle semblable sur aucun marchĂ© aux puces, fabrique dĂ©saffectĂ©e, vieil immeuble dâĂ©poque promis Ă la dĂ©molition. Ce qui fait dire Ă lâhistorienne dâart Rhonda Shearer que les ready-mades de Duchamp nâen sont pas. AprĂšs avoir passĂ© des annĂ©es Ă chasser les vieux objets ressemblant de prĂšs ou de loin aux objets iconiques de Duchamp le porte-bouteilles, la pelle Ă neige, le porte-chapeau, et lâurinoir, bien sĂ»r, elle en arrive Ă la stupĂ©fiante conclusion que lâartiste fabriquait lui-mĂȘme les ready-mades, qui, du coup, nâen sont plus ! Caramba ! Ătrange rĂŽle aussi que celui de Louise Norton. Câest son adresse qui figure sur lâĂ©tiquette de lâurinoir original. Câest elle, on lâa vu, qui met au point la machine rhĂ©torique. Enfin, dans une lettre de 1917 Ă sa soeur, Duchamp attribue clairement lâorigine du projet Ă une amie ». DĂ©cĂ©dĂ©e en 1941, bien avant lâinouĂŻe sanctification de Fountain, Louise Norton aurait subi une expropriation en rĂšgle. VoilĂ qui serait moche et vulgaire, en somme, comme un urinoir. Iegor Gran
MarcelDuchamp, lâartiste qui a fait scandale avec son urinoir Avez-vous dĂ©jĂ entendu parlĂ© de lâartiste qui fait parler de lui avec son Ćuvre en forme dâurinoir ? Si ce nâest
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